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lundi 2 février 2015

Primordial + Hexvessel + One Tail, One Head + Solstice + Dødsengel + Albez Duz + Malthusian

Magasin 4 - Bruxelles

Dolorès

Non.

 

Dolorès : 700 bornes pour découvrir le Magasin 4. Et quelle bonne surprise, une sorte de vieux hangar immense, une atmosphère bien glauque, malgré quelques coins où tu te dis qu'il vaut mieux pas traîner à des heures tardives... Mais surtout une scène assez vaste, des lumières travaillées, le décor apparemment spécifique aux soirées de l'asso organisatrice à base de bougies et d'ossements, un son perfectible mais tout à fait correct comparé à ce qu'on a plus fréquemment à Nantes, et un bar où la qualité et les prix ne sont même pas comparables à nos salles nantaises.
Tout cela pour contenir une soirée incroyable proposée par A Thousand Lost Civilizations, alternant de 17h à 2h des groupes extrêmes et d'autres plus planants. C'était surtout l'occasion pour moi d'enfin découvrir la facette live de Primordial et Solstice, les deux raisons principales de ma venue en terre belge. Accompagnée de Balin et Rone pour cette excursion, voilà donc un petit aperçu de la soirée.


Balin : Il est vrai que toutes les affiches proposées par A Thousand Lost Civilizations sont une bonne raison pour se rendre à Bruxelles. Pourtant le fait de rassembler Primordial, Solstice, Hexvessel avec d’autres formations très prometteuses faisait de ce rendez-vous une obligation. C’était donc avec grand plaisir que j’allais retrouver le Magasin 4 et son ambiance si particulière. Enjoy !

MALTHUSIAN

Dolorès : Le groupe ne m'avait clairement pas accrochée avec leur Demo, et il faut bien dire qu'il m'aura fallu un peu de temps avant d'entrer dedans, mais je dois avouer que le concert m'a totalement conquise. Si les premières minutes m'ont semblées un peu longues, en décalage avec ce que j'imaginais pour ouvrir une telle soirée, l'ambiance de la salle, le son quasiment impeccable, et la technique des musiciens m'ont finalement bien saisie.
Mention spéciale au chant qui m'a fait écarquiller les yeux, et à la performance entière qui a laissé une bonne impression pour la suite.

Balin : Il s’agit pour ma part de la deuxième fois que je vois Malthusian, après une prestation convaincante au Hell’s Pleasure 2014 mais qui avait souffert de l’heure matinale et du plein soleil. Les conditions du Magasin 4, salle que j’apprécie au plus haut pour sa disposition et son ambiance, se prêtent bien plus au Black/Death/Doom massif du quatuor irlandais. Ayant adoré la première démo qui sera d’ailleurs interprétée dans son intégralité ce soir, j’ai également beaucoup aimé le nouveau titre, Forms Become Vapour que j’avais découvert via des vidéos live quelques mois plus tôt. On perçoit également que le groupe est bien plus à l’aise en live que lors de leur prestation au Hell’s Pleasure. Il faut dire que les dates commencent à s’aligner, et ouvrir pour Behemoth doit être une sacrée expérience. L’annonce du prochain EP ne fait en tout cas qu’accentuer mes attentes à propos de ce groupe très prometteur. Une excellente entrée en la matière !

Rone : Malthusian est un de ces groupes que l'on peut ranger dans les seconds couteaux de la scène irlandaise, au même titre que les Altar of Plagues, Mourning Beloveth et autres Zom. Si, aux premiers abords, la musique du quatuor peut se révéler juste caverneuse et technique, comme nombre de ses comparses, il pourrait être vraiment dommage de s'arrêter en si bon chemin. Toute jeune pousse étiquetée Invictus Productions, eux, qui généralement ont bon goût en matière de Death/Black Metal, les irlandais semblent se dévoiler sous un meilleur jour encore que lors de leur dernière prestation à laquelle j'ai pu assister au Redemption Fest, à Dublin. Vraisemblablement plus à leurs aises scéniquement et peut-être un poil plus démonstratifs, Malthusian nous délivre ce soir une puissante performance légèrement oppressante, appuyée par un son correct et le tout dans une atmosphère toute de cierges et de crânes vêtue. Une bonne oppression, comme ça, d'emblée de jeu, à l'heure du goûter, ça ne mange pas de pain et ça permet de débuter les hostilités sous les meilleurs auspices...


ALBEZ DUZ

Dolorès : Pour être sincère, j'avais écouté quelques titres en amont et trouvé ça terriblement ennuyeux. Vraiment, la représentation précise de ce que j'ai en tête quand j'imagine un groupe de « Doom ennuyeux », tentant différents chants et différentes atmosphères sans vraiment trouver ce qui leur va. Je suis finalement arrivée devant la scène à quelques minutes de la fin et il m'aura fallu cela pour passer de « bof » à « je crois que je viens de louper un de ces trucs ». J'ai clairement eu l'impression de voir deux groupes différents. Est-ce que je n'ai pas écouté les bons titres, est-ce que leurs performances sont à ce point à l'opposé des versions studio, je ne le saurai peut-être jamais et c'est bien dommage.

Balin : Je ne savais toujours pas avant de venir si j’appréciais ou non The Coming of Mictlan, deuxième album de ce duo allemand peu productif depuis sa création en 2006. Il s’agissait d’ailleurs du premier concert de la formation. Concert dont j’ai malheureusement manqué les ¾, trop occupé à picoler et à boire avec des amis/rencontres/retrouvailles… En tout cas, la fin de cette prestation d’« Occult Doom Rock » m’a conforté sur le fait que j’avais loupé un truc… Comble du hasard, je réécoute l’album deux jours après et je le trouve génial. Il est d’ores et déjà commandé, espérons donc que leur prochaine prestation ne tardera pas trop…

DODSENGEL

Dolorès : Du groupe, je ne connais que « Visionary », le premier album, que j'apprécie sans pour autant trouver les titres absolument incroyables. C'est donc avec ma curiosité que je me retrouve devant leur concert... Et me prends une claque énorme. Ce fut clairement la belle surprise de la soirée, avec une puissance assez inattendue.
Le groupe mise, comme bien d'autres, sur le visuel ésotérique, presque kitsch. Le côté mystérieux et occulte ressort sur scène avec capuches, masques et gestes rituels, pour donner de l'identité à un Black assez peu original dans l'idée, mais terriblement efficace.
De ce que j'ai compris, ils n'ont pas fait beaucoup de concerts avant celui-là. C'est pourquoi le plus surprenant reste que le show était tellement prenant qu'on en oubliait et pardonnait presque les dizaines de fautes effectuées par les musiciens, et leur attitude pas du tout à l'aise sur scène, voire intimidés.
Il faut avouer qu'ils ont aussi eu un avantage, celui de la décoration de la salle qui, même si elle était présente du début à la fin de la soirée quasiment, est encore plus adaptée pour un groupe comme Dødsengel, complétant les costumes et les accessoires du groupe.
Bref, l'occasion de se remettre dans la discographie et d'espérer les revoir avec un peu plus d'assurance.

Balin : N’ayant écouté que partiellement (ouais, il faut se les farcir les 2h30) leur dernier album en date, Imperator, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec la prestation des très rares norvégiens. Comme pour mes comparses, ce fut une très bonne surprise malgré quelques pains d’un des guitaristes, preuve que le quintet ne se produit que très rarement sur scène. Tous vêtus d’une toge rouge, le chanteur arborant un masque en or (assez semblable à celui que porte le chanteur d’Hetroertzen), le groupe, dont les thématiques ésotériques sont nettement représentées, en impose visuellement, le tout renforcé par les innombrables bougies, chandeliers et bâtonnets d’encens du Magasin 4. N’étant malheureusement pas assez familier avec la formation pour vous donner la setlist détaillée, je ne pourrais que conclure par le fait que je vais (enfin ?) véritablement me pencher sur ce groupe, et guetter impatiemment le Hell Over Hammaburg (même si je ne pourrais en voir qu’une partie, leur prestation étant à moitié à cheval avec l’une des principales raisons de ma venue, Solstice). A bah tiens, quand on parle du loup…

Rone : Les affiches de ce calibre sont presque toujours porteuses de découvertes, plus particulièrement quand A Thousand Lost Civilizations est aux commandes. Vous l'aurez compris, Dødsengelfut bel et bien la surprise de la soirée en ce qui me/nous concerne. Ne connaissant la formation que de nom et n'ayant eu ni le temps ni les moyens technologiques d'accéder à leur musique avant le week-end du-dit concert, c'est avec une Saint-Bernardus 12° en main que les compositions des norvégiens se révéleront à moi. Habillés façon « Eyes Wide Shut », sans les masques, sauf pour le chanteur, Dødsengel s'appuie sur cette facette ésotérique/mystérieuse pour l'aspect visuel de leur prestation, ce qui est selon moi de plus en plus casse-gueule tant on nous en abreuve à toutes les sauces. Et si l'on occulte les quelques pains, qui sont ici signes de spontanéité, Dødsengel s'en tire avec les honneurs nous trimballant de mélodies très efficaces et très prenantes à des riffs saisissant de puissance, ou d'autres passages où les vocaux se font plus torturés ou incantatoires. « Sun on Earth » ou « Horus Sunflesh » sont clairement des morceaux taillés pour la scène et auront permis aux norvégiens de sceller l'adhésion d'une grande partie du public, si ce n'est la totalité.


SOLSTICE

Dolorès : Tout simplement épique, du début à la fin. J'avais quelques craintes, car bien que l'affiche ne soit pas incohérente, Solstice était probablement le groupe le plus « heavy » de la soirée, et l'enchaînement avec Dødsengel aura été légèrement surprenant. J'ai eu l'impression que la salle était un peu moins remplie que pour le précédent, mais peut-être que ce ne fut qu'une impression. En tout cas, le public aura été très réceptif, et ce concert sera vraiment le réveil de la soirée.
Finalement, on est très, très loin de la déception, notamment grâce à Paul Kearns, un chanteur incroyable, charismatique, plus que présent sur cette scène. Le show fut ultra fluide, alternant du vieux et du récent, sublimant le titre dévoilé du prochain album « White Horse Hill » et s'arrêtant quelques minutes sur un « Death's Crown Is Victory ». On aura droit à une grande majorité de la setlist (ouais, trois titres quoi) empruntée à l'album « New Dark Age », repris à sa manière par le nouveau chanteur, différente mais tout à fait crédible, proposant une réinterprétation plus grave et solennelle, sans dénaturer les titres.
Malheureusement, pas de « I Am The Hunter », pas non plus de titres plus vieux, ni du premier album ni par exemple ceux de l'EP « Halcyon ». Finalement, ce ne sont que des détails, et il y a peu à redire sur la setlist qui était excellente mais aurait juste méritée quelques morceaux de plus.
Reste l'immense satisfaction de terminer le concert sur « Cromlech », clôturant le show sur une note plus sombre et ritualiste.

Balin : Fan absolu de la formation anglaise depuis le moment où j’ai posé pour la première mes oreilles sur le fabuleux New Dark Age, cela faisait environ trois ans que j’attendais pour les voir enfin sur scène ! Vous imaginez donc ma réaction lorsque j’ai pris connaissance de cette affiche de rêve… Bon, pas de suspens, c’était génial ! Moi qui avait peur que Paul Kearns (très charismatique au passage), excellent nouveau chanteur du groupe, massacre les anciens morceaux. Non pas qu’il chante faux, loin de là, mais il faut avouer que son timbre est très différent des deux précédents vocalistes ! Malheureusement pas de titres du premier album Lamentations au programme, je le savais déjà, mais ma peine n’en fut pas moindre. Nous aurons droit à cinq titres, dont trois de New Dark Age : The Sleeping Tyrant, Death's Crown Is Victory (du dernier ep), White Horse Hill (nouveau titre), Cimmerian Codex et Cromlech. Que dire mis à part que j’étais aux anges, comme une partie de la salle à en croire les interventions du public entre les morceaux. Reste que la prétendue réputation de Richard Walker ne semble pas usurpée tant le bonhomme semble tout sauf amical sur scène… Peu importe, vivement Hambourg !

Setlist :
- The Sleeping Tyrant
- Death's Crown Is Victory
- White Horse Hill
- Cimmerian Codex
- Cromlech


 

ONE TAIL, ONE HEAD

Dolorès : Un bon tiers du set pour manger, un autre tiers à attendre mon tour aux toilettes (un petit détail à améliorer pour la salle au passage), ne me reste qu'un seul tiers pour approcher le show de One Tail, One Head. Cela aura été vain car, autant j'apprécie assez le feeling bien rock n' roll du groupe en studio, autant le concert fut assez fade, et m'a fait me rendre compte à quel point ça tournait en rond niveau riffs, que ça se recyclait sans cesse.
Faut dire que prendre la suite de Solstice ne devait pas être chose aisée, et même si le running order de la soirée permettait d'alterner constamment les styles des groupes, ça ne fonctionnait absolument pas ici. Dommage. A revoir, peut-être. Ou peut-être pas.

Balin : Je n’aime pas, donc je n’ai pas été voir, comme toujours…


HEXVESSEL

Dolorès : Vient l'heure de l'OVNI de la soirée, une petite curiosité à part, qui prend place en avant-dernière place et réussira à conquérir une bonne partie du public. On voit les individus changer de comportement, stopper les mouvements secs de tête pour transformer la chose en espèce de transe. Le mix Neofolk/Metal/Psyché d'Hexvessel fonctionne carrément bien, et même moi qui n'apprécie pas tous les titres du groupe, suis complètement absorbée par les musiciens qui prennent tout l'espace et semblent vraiment à fond dans leur prestation. Également frontman de Beastmilk, il est assez étonnant de voir le chanteur entrer dans un rôle tout à fait différent mais qui valorise autant sa voix.
Niveau setlist, on aura droit à des titres intenses comme « Unseen Sun » ou « Sacred Marriage », pour bien évidemment finir sur « His Portal Tomb ». La majorité des autres morceaux me parle beaucoup moins mais le concert dans son ensemble aura été excellent, nettement bien structuré et pro, et donnera une autre dynamique aux compositions, et même à la soirée. Un petit moment hors de la sphère strictement Metal, hors du temps.

Balin : On arrive au drame de la soirée. Pour faire simple, je laisserai mes compères vous raconter la prestation des finlandais étant donné que l’alcool a quelque peu embrumé mes souvenirs… J’adore ce groupe et on m’a dit que j’avais beaucoup aimé, donc bon… Pour être honnête, je ne me souviens que de l’ouverture sur Illusion Summong, de Sacred Marriage, I Am the Ritual et du final sur His Portal Tomb avec plus ou moins de flashs…

Rone :Hexvessel fut à point nommé le groupe décalé et bien senti dans cette programmation de qualité. Ce brin de folk a insufflé une bonne brise d'air frais de par ses mélodies organiques et cette sobriété tellement terre à terre. Ouvrant le bal sur un « Invocation Summoning » suivi par un « Woods to Conjure » de bon aloi, le groupe a très rapidement séduit l'assemblée et fait retomber la pression amorcée jusque là par les précédentes formations pour la transformer en une sorte de transe en l'honneur de Dame Nature. Les finlandais menés par l'anglais Khvost (Code, Beastmilk, Dodheimsgard, …) nous ont également offert une réinterprétation novatrice mais fidèle à l'originale du morceau Gaia de Tiamat ainsi qu'un nouveau morceau intitulé « Earth Over Us » qui ne promet que du bon pour la suite !

Setlist :
- Invocation Summoning
- Woods To Conjure
- I Am The Ritual
- Sacred Marriage
- Gaia (Reprise de Tiamat)
- Unseen Sun
- Earth Over Us (Nouveau morceau)
- His Portal Tomb

PRIMORDIAL

Dolorès : Il se fait tard, la soirée a pris du retard, on attend tous impatiemment la grande figure de la soirée. Et on ne regrettera pas : quel show monstrueux et majestueux. L'entrée en matière réveille le public à coups de « Where men have fallen, here we stand guard », en révélant aux incultes n'ayant jamais vu le groupe comme moi, un Alan Averill ultra présent, dynamique et charismatique. Le moins qu'on puisse dire est qu'il ne perdra pas de son énergie durant le set, alignant les titres du dernier album, et plaçant un petit « Autumn's Ablaze » auquel je ne m'attendais pas.
On s'attend évidemment aux habituels « Gods To The Godless », « As Rome Burns », « The Coffin Ships », « Bloodied Yet Unbowed » des classiques qui font leur petit effet. Je regretterai de n'avoir pas plus de titres des albums précédents (pas de « Gallows Hymn », pas de « The Mouth Of Judas », tant pis).
Malgré cela, le concert reste excellent, alignant tubes sur tubes, émotions sur émotions, et on échappe de peu à la petite larme. On retrouve à la fois le son particulier du groupe en live (ces guitares, cette batterie...), et l'idée qu'on se fait d'un concert de Primordial : un surplus d'énergie mêlé à une tension émotionnelle constante. Les derniers titres achèvent avec maîtrise ce set, sur un « Wield Lightning To Split The Sun » qui fait la belle part au chant, dans un léger ralenti. Et cela avant l'explosion finale, « Empire Falls », loin d'être le titre le plus impressionnant, niveau créativité, mais bien le plus fédérateur, permettant une dernière fois aux voix des adeptes de s'élever ensemble.
Difficile de retranscrire ce que fut réellement ce moment, un instant à part dans la soirée, plus d'une heure de set qui file en quelques refrains, à une vitesse folle. Et voilà que les lumières s'éteignent, laissant la majorité des regards dirigés vers la scène, séduits.

Balin : A chaque fois c’est le dilemme… Comment retranscrire de telles émotions par écrit ? Je n’essaye même pas d’ailleurs, cela serait ridicule. Toujours est-il que ce fut encore une fois un moment magique. Element que je n’avais pas encore précisé, le son est jusque-là excellent (meilleur que lors de mes précédentes venues) et cela ne changera pas pour la tête d’affiche de la soirée. L’affluence de la salle est alors à son comble. C’est alors que peuvent résonner la traditionnelle intro Dark Horse On The Wind, faisant rapidement suite aux premières notes de Where Greater Men Have Fallen, titre éponyme ouvrant le dernier album en date ainsi que désormais tous les lives des irlandais. Le reste de la setlist sera à la hauteur de mes espérances comme toujours, avec pas moins de cinq titres du dernier album de joués (cf. setlist) ainsi qu’un Autumn's Ablaze assez rare pour être signalé. J’apprendrai par la suite que la setlist de ce soir sera finalement amputée de trois titres, et pas des moindres : Come The Flood, Heathen Tribes (argh) et Sons Of The Morrigan (aaaaargh). Reste à savoir pourquoi ? Comme toujours, Alan fait le show et harangue la foule au premier rang tandis que le reste assure sereinement un concert prouvant définitivement que Primordial est un des plus grands groupes de live.

Rone : Primordial, c'est comme un excellent whisky tourbé. Il se révèle avec l'âge, on n'en boit pas forcément souvent, mais à chaque fois c'est la richesse des arômes qui nous frappe et l'on peut se retrouver stupéfait, surpris comme à la toute première dégustation. C'est un peu de cette manière que je me retrouve pour la huitième fois devant un concert de Primordial, en Belgique cette fois-ci. Nemtheanga est toujours ce frontman charismatique, battant et une nouvelle fois très en voix.
De l'énergie, des refrains fédérateurs, des émotions … un tourbillon de sonorités fortes, de paroles qui le sont tout autant que rien n'arrête ou presque. Les concerts ayant pris du retard, celui des irlandais se verra tronqué de son rappel, qui, sur le papier paraissait fort alléchant. Jugez-en par vous-mêmes : « Heathen Tribes », « Sons of the Morrigan » et la très mélancolique « Come the Flood ». A charge de revanche !

Setlist :
- Where Greater Men Have Fallen 
- Gods To The Godless
- Babel's Tower
- No Grave Deep Enough
- Autumn's Ablaze
- As Rome Burns
- Ghosts Of The Charnel House
- The Alchemist's Head
- Bloodied Yet Unbowed
- The Coffin Ships

- Wield Lightning To Split The Sun
- Empire Falls 

Balin : Un grand merci donc à A Thousand Lost Civilizations pour proposer à chaque fois des affiches d’une telle qualité dans un cadre si propice à de tels événements. On se voit au Nidrosian Black Mass V si ce n’est avant ! Alors oui, nous avons manqué la Release Party de notre cher Horns Up, mais ce fut pour la bonne cause, n’est-ce pas ? En tout cas pour notre part, une telle soirée valait bien ces nombreuses insultes !