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mardi 23 septembre 2025

Motocultor 2025 J3

Site de Kerampuilh - Carhaix

Team Horns Up

Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.

Jour 3 du Motocultor ! Samedi donc. La veille s'est terminée sur un Carpenter Brut sauvage et les plus téméraires d'entre nous ont évidemment poursuivi la soirée au Macumba ou dans l'allée du Brutal Poubelles. Ou les deux. Tout ça pour dire que les réveils deviennent de plus en plus difficiles. Chanceux que nous sommes, le marathon de cette journée démarrera relativement un peu plus tard que les jours précédents (15h), bien que All For Metal sera tout de même suivi très attentivement depuis le camping.

Le Jour 3 du Motocultor c'est aussi cette journée où on va devoir enchaîner Trivium et Cult of Luna et repartir potentiellement sur Kap Bambino ou Krav Boca. Deux groupes qui provoquent pas mal d'interrogations (« Mais c'est qui? » sera la phrase la plus entendue sur le camping à l'évocation des noms) voire qui laissent complètement dubitatif (« Ah c'est... Pas incroyable »). Un peu de mal à comprendre pourquoi l'orga a choisi de terminer cette journée là-dessus. Pour le reste : c'est parti ! 

Samedi 16 août - Jour 3

Groupes évoqués : Ni | Rendez-Vous | Pelican | Paleface Swiss | Extreme | Envy | Dark Angel | Trivium | Cult of Luna

***

Ni
Massey Ferguscène

Storyteller Quand on ne sait pas à quoi s'attendre, on risque une seule chose : se faire attraper et propulser contre le mur. Et bien c'est la description la plus précise de ce que j'ai ressenti avec Ni. La seule chose qui n'est pas surprenante, c'est que sous la tente, les groupes les plus audacieux (et techniques) se sont succédés. Ce qui n'est pas pour me déplaire. Et cette fois encore, on rencontre un groupe purement instrumental. Le concept de leur dernier album, Fol Naïs tourne autour des bouffons. Et leur musique essaie de retranscrire ce qui doit se passer dans la tête de ces amuseurs publics bien ravagés. Ils essaient de galvaniser le public avec des petits pics en leur demandant d'être meilleur que le public anglais qu'ils viennent de rencontrer. Bien sûr, ça fonctionne à tous les coups !

​L'intensité du groupe sur scène et dans leur musique n'a d'égale que la folie qu'ils mettent dans leurs morceaux. Ils jouent un mathcore déstructuré, avec des structures fracassées dans tous les sens et une foutue énergie qui nous balance dans tous les sens. C'est par conséquent très dense et surprenant. On ne sait pas exactement dans quel sens on se dirige, et cela plante le public sur ses deux pieds qui va devoir être attentif tout en se laissant porter par les musiciens. J'ai eu cette impression que leur set était un petit peu plus court que les autres groupes mais ils ont tellement donné que c'était une vraie valeur au live, un petit coup de pouce à leur musique que l'on apprécie sur disque mais qui prend une dimension supplémentaire et essentielle.

Rendez-Vous
Massey Ferguscène

Mess : Lorsque Rendez-Vous a joué à l'Élysée Montmartre il y a quelques mois de ça, tous les échos que j'ai pu entendre de ce concert où je n'étais pas présent tendaient vers la même direction : le concert était horrible. Je trouvais ça surprenant et je ne voulais même pas y croire car pour les avoir vu plusieurs fois en live depuis 2017, je peux vous assurer que chacune des performances furent toujours dansantes, suffocantes et violentes. D'ailleurs, au Motocultor en 2018, il avait conquis les metalleux présents ce jour-là, je me souviens encore des applaudissements. Alors est-ce que la formule a changé entre-temps et explique tout ce tas d'avis négatifs ? La réponse est non. Un grand non. Alors certes, ok, on pourra critiquer le détour punk sur les deux titres joués de leur dernier album, certes, l'énergie de ces morceaux détone avec le reste. Mais ce fameux reste, parlons-en ! Car lorsque le groupe nous accueille avec des morceaux de Superior State pour nous faire danser puis, traversant ses meilleurs tubes tout au long du set, la chaleur commence à se faire ressentir, quelques pogos se déclenchent. Je ne connais que trop peu de groupes de post punk capables de créer la bagarre pure et simple. « Double Zéro », comme prévu, nous roule dessus et conclu un set maîtrisé avec le fabuleux « Last Stop », au rythme plus calme, proche d'un The Cure à la cool mais pousse la chanson dans ses retranchements avec une fin noise / shoegaze d'une finesse aussi savoureuse que celle délivrée par DIIV lors de la première journée. N'écoutez pas les ragots, on peut se louper sur une performance, peut-être, mais ce soir-là, Rendez-Vous ont délivré tout ce qu'ils avaient à délivrer, à savoir beaucoup.

 

Pelican
Massey Ferguscène

Aurélie Jungle J’ai prié tous les dieux pour voir un jour Pelican en live. Et c’est arrivé. Avec un dernier album sorti en mai dernier, le groupe termine sa tournée européenne par le Motoc et se dit prêt à tout donner pour cette dernière date. Ouais. Ce fût cataclysmique. Je ne sais même pas par où commencer. Le son peut-être ? Ouais ok le son d’abord. Et c’est toujours un grand « oui » sous cette Massey Ferguscène pleine à craquer : le son est superbe. Le groupe attaque avec « Gulch », premier titre du dernier album. La fosse est concentrée, prête à savourer chaque note. Je suis à deux doigts de pleurer. Un sentiment renforcé quand il enchaîneront avec « Cascading Crescent ».

Scéniquement c’est tout aussi fou. Alors au-delà de Bryan Herweg, le bassiste, qui a remis en question l’hétérosexualité de mes comparses - et qui tout simplement t’envoûte avec un jeu de scène pourtant très discret - parlons un peu Trevor de Brauw, le "second guitariste". Euh pardon ? Alors J1 je te parle de la chanteuse de Dool qui vit sa musique en live mais là on est à un niveau au-dessus. Le gars saute de partout, arrache ses cordes, il avance, il recule, il brandit sa gratte, il est possédé. Ils sont tous possédés, ils jouent chacun dans leur coin, sont chacun dans leur monde mais ensemble. J’ai l’impression d’assister à un jam. Et je trouve ça incroyable. Peu importe sur quel membre tu te concentres, tu finis par partir avec. C’est communicatif. 
La setlist quant à elle, bien que trop courte, sera assez centrée sur le dernier album de Pelican. On a quand même eu droit aux grands classiques : « The Creeper » et « Ephemeral ». 

 

Paleface Swiss
Supositor Stage

Aurélie Jungle : Moi quand je lis Paleface Swiss et que je vois la dégaine du groupe, je pense instantanément metalcore. Et qui dit metalcore dit non. Parce que plus de créativité, parce que les refrains chantés ça me gave, parce que si c'est juste pour enchaîner des breaks ça sert à rien... Bref autant d'aguments qui auraient dû me prémunir du live auquel je m'apprête à assister. Sauf que voilà. Me voici devant la Supositor Stage en train de réaliser que je me suis plantée sur toute la ligne. Paleface Swiss ça peut s'apparenter à du metalcore mais on est (un peu n'abusons pas) à la limite du death. C'est du metalcore dopé avec un côté Slipknot et donc sans la partie chiante et niaise du metalcore. Et ils sont suisses. Je vais de surprise en surprise (ouais avec le recul j'ai réalisé que c'est carrément précisé dans le nom du groupe. Ouais).

Paleface Swiss attaque avec « Hatred » et Zelli (le chanteur) lance directement les hostilités. Assurer son live : c'est bien. Déchaîner la fosse c'est mieux. Un nuage de poussière s'élève instantanément. En même temps, y'a un mec sur scène qui te dit texto « frappez-vous ». Puis la musique est franchement efficace. Le refrain de « Hatred » est taillé pour le live, je suis partie avec. Pire : j'apprécie. Zelli ne lâche rien, absolument rien. Le mec est ultra présent, parle pas mal entre chaque morceau dans un objectif de communiquer (photo ci-dessous en atteste) puis de faire passer des consignes : « chantez ça », wall of death, circle pit et « montez sur les épaules de votre voisin » (oui). Il veut une fosse vivante mais pas une fosse qui établit des records (coucou Robb Flynn, on y reviendra sur le J4). Et à la rigueur, je trouve ça plutôt appréciable. Le groupe assurera ses 55 minutes de live avec la même vigueur, on en sortira sur les rotules et personnellement conquise. Je vais aller creuser cette histoire.

Crédit photo : Corentin Charbonnier

 

Extreme
Dave Mustage

Simon : Au Motocultor, Extreme n’est pas en terrain conquis. Les festivalier.ères ne sont pas aussi présent.es que le style FM grand public aurait pu le présager. Toutefois, celles et ceux qui sont là savent ce qui les attend : une surdose de hard rock made in USA. Le groupe est clinquant, avec la guitare du héros Nuno Bettencourt flashy qui occupe tout l’espace. Gary Cherone est d’une élasticité vocale et physique insolente à 64 ans. Le revoir me rappelle qu’il était un candidat évident pour remplacer David Lee Roth au sein de Van Halen, où il a officié pendant trois ans. L’Américain offre une prestation vocale impeccable à un niveau que je n’imaginais pas. Le show manque toutefois de respiration tellement les musiciens en mettent partout. En effet, le début du concert est sur pile avec les titres électriques du classique Pornograffitti (« It (‘s a Monster) » et « Decadence Dance ») et de leur album Six plus récent (« #REBEL » et « THICKER THAN BLOOD »), derrière un écran géant faisant défiler les visuels générés à l’IA. Même quand Bettencourt calme le jeu avec des ballades ou des morceaux acoustiques, la masterclass démonstrative ne s’arrête jamais, comme sur l’instrumentale « Midnight Express ». Reléguant son chanteur en simple figurant lorsqu’ils interprètent « More Than Words » pour les amoureux.ses, le guitariste est également très bavard et explique qu’il a besoin de s’assoir à son âge pendant cet acte acoustique, ajoutant un beau message d’encouragement aux guitaristes amateurs.rices. « Que vous soyez dans votre chambre, une petite salle ou un stade rempli, votre guitare est votre arme secrète, faites-vous plaisir. »

Le groupe regarde bien souvent dans le rétro avec un florilège de reprises en clin d’œil. « We Will Rock You » rappelle leur prestation phénoménale au concert en l’honneur de Freddie Mercury en 1992. Le début de « Stairway to Heaven » et une partie du solo d’« Eruption » rendent hommage à leurs idoles. Enfin, le medley dédié à Ozzy Osbourne permet de se délecter du jeu brillant de Bettencourt, après avoir illuminé l’événement Back to the Beginning cet été avant le décès du chanteur de Black Sabbath. Un plaisir d’entendre les solos de « Bark at the Moon » et « Crazy Train » aussi finement exécutés, même si l’enchaînement de ces classiques oscillait entre le puissant et le poussif. Sans être en terrain conquis, Extreme a toute sa place au Motocultor et j’ai passé un meilleur moment que la dernière fois que je les avais croisés au Hellfest (2014).

Crédit photo : Corentin Charbonnier

 

Envy
Massey Ferguscène

Mess : Il y a 2 sortes de personnes qui vont au Motocultor. Ceux qui payent pour voir Blind Guardian et ceux qui payent pour voir Envy. Les gens tristes avaient fait leur choix ce soir-là, en atteste une tente blindée pour voir à nouveau nos très chers Envy, pour lequel je me réjouis toujours de voir un tel engouement de la part des Français pour ce groupe pas forcément célèbre, pas forcément assez célébré, toujours là depuis plus de 30 ans et meilleur que jamais. Plus tôt dans la journée, j'ai eu la chance de réaliser l'interview du chanteur et du guitariste, ces derniers me confiaient que le dernier show de la tournée c'était ce soir alors ils allaient tout donner. Plus excitant, tu meurs. Mais est-ce qu'ils ont délivré ? La réponse vous la connaissez. Envy n'a pas marqué les esprits au Hellfest 2018 pour rien. Screamo crève coeur, post rock au son léché, Envy a encore, avec perfection, oscillé entre nous sauver et nous annihiler (merci à des titres comme « Dawn And Gaze », « A Warm Room », « Footsteps In The Distance »). Une très longue standing ovation, des sourires et applaudissements de la part d'Envy qui a flairé depuis longtemps tout l'amour que nous leur portons. Le Motocultor n'a pas déçu pour recevoir un groupe légendaire.

 

Dark Angel
Supositor Stage

Simon : Terminant le triptyque de thrash californien du festival après Forbidden et Kerry King la veille, Dark Angel raconte une nouvelle histoire de résurrection. Le chanteur Ron Rinehart tient absolument à parler le moins possible pour jouer un maximum de morceaux, mais le répète tellement que ça n’en devient plus si crédible et assez agaçant. « I wanna tell you something, my brothers and sisters. » Bien que maladroit, le frontman tient à honorer la mémoire du guitariste Jim Durkin, à qui le groupe rend hommage avec l’interprétation de l’intégralité de l’album Darkness Descends pour notre plus grand plaisir.

Le thrash speedé à la coke (ou au café selon la version officielle) fait des ravages sur ce set infernal, malgré des guitares brouillonnes, écrasées par la batterie imposante de Gene Hoglan, qui déboule dès l’entrée du concert sur « Time Does Not Heal ». Le lightshow est également particulièrement sombre et nul. Rien n’est fait pour apprécier la prestation des musicien.nes correctement, mais la violence demeure palpable. Sur un morceau long comme « Black Prophecies », Dark Angel est mécaniquement plus rébarbatif. « Merciless Death » reste un vrai highlight avec son refrain fulgurant irrésistible, repris en chœur par le public dans le pit. Bien avantagé dans le mix, le chant de Rinehart est imposant et excelle sur « Perish in Flames », implacable au bout d’un set qui nous enterre vivant.es sous des pelletées de riffs assénés à toute bringue.

Setlist :
Time Does Not Heal
Extinction-Level Event
Darkness Descends
The Burning of Sodom
Hunger of the Undead
Merciless Death
Death Is Certain (Life Is Not)
Black Prophecies
Perish in Flames

 

Trivium
Dave Mustage

Simon : Ils sont là en tête d’affiche de cette journée, et c’est tout à fait mérité considérant la stature acquise des Floridiens. Trivium aligne un excellent set couvrant une bonne partie de leur carrière, avec une entrée en matière de leur dernière tournée anniversaire d’Ascendancy. Évidemment, commencer par « Rain » et « Pull Harder on the Strings of Your Martyr » promet de chauffer le public à blanc d’emblée. Le deuxième morceau me ramène magnétiquement dans le circle pit gravitationnel, et entendre « Catastrophist » du plus récent What the Dead Man Say me fait tellement plaisir que je tape le slam sur le refrain. « Until the World Goes Cold » revient faire entendre les mélodies épiques pour mon plus grand bonheur, retrouvant encore de la voix par je ne sais quel miracle.

Extrêmement rôdée à l’exercice, la bande de Matt Heafy exécute ses morceaux avec une rythmique impeccable, mais un chant clair fragile. Inlassable pour motiver le public, y compris en français (« oui, oui, mon ami »), le chanteur continue d’attiser la rivalité avec les Anglais en comparant les foules de festivals, et s’attend à ce que nous ayons « fait nos devoirs » en connaissant toutes les paroles du dernier single « Bury Me With My Screams ». Ce nouveau morceau mettant en avant le jeu démentiel d’Alex Bent voit quand même le pire wall of death du monde : celui qui ne commencera jamais, avec deux camps qui se regardent en chien de faïence, sans partir… jusqu’à ce que la chanson s’arrête. Pathétique et drôle.

On se serait toutefois passé du solo de batterie révélant le zombie gonflable récupéré de la dernière tournée, surtout que l’attention était aussi focalisée sur le fan qui s’est fait porter debout au milieu du pit, mais c’était agréable d’entendre les riffs de la première moitié de « Master of Puppets » déterré sans raison sur cette tournée estivale. À l’approche d’« In Waves », Matt Heafy prévient que ce n’est pas la fin du concert, ce titre ayant l’habitude de terminer le show. Pour ma part, je fais l’impasse sur la suite et m’éclipse dans une vague de crowdsurfing pour garantir une place pas trop loin devant Cult of Luna à l’autre bout du site, tout de même un peu triste d’avoir sacrifié des titres de The Sin and the Sentence dont la chanson-titre en final.

Setlist :
Rain
Pull Harder on the Strings of Your Martyr
Catastrophist
Until the World Goes Cold
Throes of Perdition
Master of Puppets
Strife
Bury Me With My Screams
Capsizing the Sea
In Waves
The Heart From Your Hate
Down From the Sky
The Sin and the Sentence 

 

Cult of Luna
Massey Ferguscène

Simon : Comme je l’expliquais à des festivaliers qui voulaient voir Cult of Luna de jour (idée incongrue), j’ai tout de suite répondu que les gars sont des ombres. Le lightshow des Suédois fait partie de l’identité du groupe en concert, allant de pair avec un son massif. À ce titre, « Cold Burn » pose l’atmosphère directement, mais prend le temps de faire éclore la mélodie dans une lente progression embellie par le jeu de batterie de Thomas Hedlund. The Long Road North commence à dater, et après plusieurs cycles de tournées pour cet album, il est bon d’entendre de la fraîcheur avec « In The Shadow of Your Shadow » dévoilée sur cette tournée estivale. Passée l’ouverture brute, le titre laisse entendre des tintements et plus de douceur, dans un schéma similaire à « I: The Weapon » qui vient justement à la suite.

« Ghost Trail » est toujours une claque, et « Passing » chanté par Fredrik Kihlberg éveille les âmes dans une ambiance de procession expiatoire, mais le pic vient indéniablement sur le dernier titre « Blood Upon Stone », condensant à mes yeux humides tout l’art du groupe. Les musiciens prolongent la montée progressive vers un final culminant d’émotion, pendant un temps où le charismatique chanteur Johannes Persson va au plus près du public, montant sur la barrière et maintenu par les fans au premier rang. Dans la foule, il aperçoit une petite fille que l’on voit à son tour monter sur les épaules de son accompagnant et à qui il fait un check. La rencontre entre le colosse et la petite silhouette, une image qui va me bouleverser personnellement, à vif par-dessus une bande-son aussi intense.

À vif, le groupe semble aussi l’être. Avant de quitter la scène, Johannes prend la parole la gorge serrée pour préciser qu’ils étaient à deux doigts d’annuler le concert, car des gens dans l’équipe auraient dû être à l’hôpital. Sans savoir qui était concerné, il semble que certains ont enchaîné des coups de froid, des grippes intestinales, en plus du manque de sommeil et de la fatigue accumulée. La dure vie en tournée. Heureusement pour nous, nous avons pu assister à une prestation fantastique, le meilleur moment du festival dans mon cœur.

Setlist :
Cold Burn
In The Shadow Of Your Shadow
I: The Weapon
Ghost Trail
Passing Through
Blood Upon Stone

 

*

 

Live-reports du jeudi et du vendredi.

Nos remerciements au Motocultor Festival et à NRV Promotions pour les accréditations et l'accueil.

Nos remerciements également à Corentin CharbonnierRomain Ballez et Gaël Mathieu pour l'utilisation de leurs photos.