Articles Retour

Série Noire #19 : Borgne, Zmarlym, Vespéral, Korsakov, Zeicrydeus,...

jeudi 29 mai 2025
Team Horns Up

Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.

Le mois de mai se termine, les beaux jours reviennent (enfin, il paraît) et l'envie d'écouter du black metal cèdera bientôt la place à des pulsions d'AOR, de Turnstile et de folk oriental (selon à qui vous demandez dans la rédaction). Ou pas, en fait : c'est la beauté du black, il peut faire pleurer comme donner envie de danser, et là aussi, quel groupe a quel effet ? Ca dépendra de votre interlocuteur. Cette sélection, en tout cas, assortie d'une bonne dose de recommandations rapides, tape large. Bon début d'été ! 

Groupes évoqués : Abyssal VacuumKhôra | Zmarlym | Lucifer's Child | KorsakovWrath of Logarius | BorgneVespéral | Final Dose |Zeicrydeus

 

Abyssal Vacuum - Abyssal Vacuum
Black metal – France (Signal Rex)

Dolorès : N'ayant jamais jeté une oreille au projet auparavant, je découvre Abyssal Vacuum à travers sa suite de coordonnées. Si chaque titre comporte une indication géographique, difficile de comprendre le savoir qui se cache derrière cette obsession sans avoir visité les six points en question. Toujours est-il que le voyage sonore en vaut la chandelle puisque le groupe propose ici un sacré disque où la cohérence artistique se tisse de morceau en morceau.

Abyssal Vacuum, à travers ce premier album, se veut une descente infernale et délirante, à la destination toujours plus profondément ensevelie. Sans être pour autant trop chaotique, bien sûr, car l'abysse doit être séduisant pour que son public réponde à l'appel du vide. Ainsi, les mélodies entêtantes, hypnotiques et lancinantes sont bien sûr la clé des six titres, le fil conducteur qui anime l'album sans pour autant en éroder la noirceur. Sur cette toile se pose un chant caverneux, des chœurs incantatoires, des textures, une atmosphère qu'on peine à quitter.

Bienvenue dans le vide.

 

 

Khôra – Ananke
Black metal symphonique – International (Les Acteurs de l'Ombre)

ZSK : Un groupe de black metal « avant-gardiste » avec un membre de Dødheimsgard ? N’en dites pas plus. C’est ce qu’on s’était dit lorsque Khôra a pointé le bout de son nez avec Timaeus en 2020. Le projet du mystérieux musicien Oleg (batteur passé par Autokrator, Dagor Dagorath, The Konstellation et bien d’autres) a une curieuse dimension internationale avec des guests assez renommés. Et si Lars Emil Måløy de Dødheimsgard n’est plus de la partie, Oleg s’est entouré d’un line-up tout neuf pour Ananke, avec le claviériste de Profane Burial, un bassiste suédois passé par Torchbearer et Setherial, et notamment Frédéric le chanteur des très appréciés Orakle.

Tout ce petit monde a donc charge de donner un successeur à Timaeus et ses guests assez savoureux (Vicotnik, Henri Sorvali, James d’Amiensus…), et cette fois-ci on retrouvera entre autres Rune « Blasphemer » Eriksen et Krisitian Niemann (Therion, Sorcerer), excusez du peu. Khôra serait-il le nouveau collectif à la mode ? Il évolue plutôt sans prétention dans cette scène « avant-gardiste » dont le terme cache surtout un black sympho plutôt fignolé, comme cela se faisait dans le cœur des années 2000. Très norvégien, donc proche de la sophistication d’un Emperor, Khôra apporte sa pierre à l’édifice et se situe bien entre tradition et modernité, avec ici une assez grosse production.

Au programme d’Ananke, quarante grosses minutes d’un black metal généralement symphonique assez virevoltant, il est vrai assez classique alors que Timaeus ouvrait quelques singularités, mais très inspiré et donc particulièrement entraînant. Alors que le chant était partagé entre divers intervenants sur Timaeus, ici Frédéric prend le lead et sa partition est parfaite, notamment dans tous ces passages en chant clair à la Garm (en témoignent « Wrestling with the Gods », « Crowned » ou encore le tube de l’album qu’est « On A Starpath »). Khôra fait bien son office, avec un album certes encore inégal et dont la réelle personnalité doit encore s’affirmer, mais très accessible et qui plaira à tous les amateurs d’un black metal relativement propret, à la fois racé et flamboyant.

 

Zmarlym – Wielkie zanikanie
Black metal – Pologne (Godz ov War Productions)

Matthias : En 2021 sortait Druga Fala, premier album aux airs de phase maniaque commis par un groupe qui avait décidé, quitte à vivre dans un monde entre parenthèses, de s'inspirer directement de la situation sanitaire. Depuis, les ventes de gel hydroalcoolique sont retombées, et on se demandait bien ce que Zmarlym allait pouvoir s'envoyer dans les synapses pour trouver l'inspiration sur Wielkie zanikanie - « « la grande disparition », me traduisent les algorithmes. Heureusement, pourrait-on dire, le monde ne va pas vraiment mieux, et le groupe polonais a su cultiver d'autres névroses.

Diagnostic : ce second album perd un peu de la folie palpable de son prédécesseur. Les expérimentations punkoniques et électrisantes se font plus rares, pour mieux s'enfoncer dans un black metal urbain et poissard, parfois teinté de sonorités indus' (« Sny o lataniu »). Zmarlym perd en hallucinations ce qu'il gagne et désespoir teinté de cynisme, ce qui musicalement, reste quand même plus classique, toutes proportions gardées. Celles et ceux qui explorent la scène polonaise contemporaine, en particulier celle qui tourne autour de Godz ov War Productions, se retrouveront en terrain connu. À savoir une routine de banlieue sale, à discuter dans la cage d'escalier du dernier fait divers ou à se demander quelle fin du monde arrivera la première. Le spoken word en polonais et les chœurs occasionnels portent toujours, tandis que quelques morceaux, quelques pilules, permettent de revivre des temps plus exaltés (« A Good Day », ultra punk). Si Wielkie zanikanie perd un peu de l'impact qu'avait Druga Fala, on a là encore un album qui correspond à son époque : inhumaine, tout en nuances de gris, et avec les lendemains qui chantent bâillonnés pour de bon.

 

Lucifer's Child – The Illuminant
Black metal – Grèce (Agonia Records)

Matthias : C'est plutôt cool de voir de nouveaux groupes prendre leurs marques en Grèce et assurer une nouvelle génération, après celle qui a gravé dans le marbre les lettres de noblesse du black metal hellénique. L'ennui, c'est que certains ont quand même bien du mal à tuer le père, et Lucifer's Child en fait certainement partie. Attention : on est encore loin d'une situation à la norvégienne. Mais difficile de ne pas sentir l'influence des anciens derrière le groupe de George Emmanuel, lui-même musicien de live pour Rotting Christ jusqu'en 2019. L'influence des premiers albums des frères Tolis était assez palpable sur le premier album, The Wiccan, sorti en 2015. Avec ce The Illuminant, le troisième, c'est plutôt du côté de Necromantia et de Varathron qu'on lorgne, et ce sont de très bonnes influences. L'ennui, c'est que Lucifer's Child n'arrive pas vraiment à se tracer sa propre voie. C'est là un album de black metal occulte à la grecque de très bonne facture, d'autant qu'Emmanuel est aussi le tenancier de Pentagram Studio. Il connait ses manettes, de toute évidence, et a par exemple enregistré l'album des Arméniens d'Ildaruni, que j'apprécie beaucoup.

Des pistes comme « Antichrist », ou le riffing d'un « Curse » feront sans nul doute hocher les têtes, seulement voilà, aucune d'entre elles n'est un tube qu'on retiendra. Et certains morceaux rappellent vite d'autres formations grecques, comme « As Bestas » qui sonne fort Yoth Iria – autre groupé passé par Pentagram Studio d'ailleurs. Au final, c'est la dernière piste, « And All Is Prelude », avec sa voix claire d'outre-tombe et sa grosse caisse entêtante, qui dénote un peu en instaurant un sentiment d'occulte plus personnel.

 

Korsakov – Anosognosia
Post black metal – France (Source Atone Records)

S.A.D.E : Le premier album de Korsakov figurait au menu de notre toute première édition de la Série Noire, en décembre 2021. Presque quatre ans (et dix-huit éditions) plus tard, le duo lillois de post black metal nous propose son deuxième opus. Toujours centré sur le thème des troubles mentaux, Anosognosia (soit la condition d'un individu atteint d'une maladie mais qui ne semble pas avoir conscience de son état) reprend les choses là où погружать les avait laissées : ce premier album se terminait par le titre « VI », son successeur commence à « VII ». Et musicalement, la continuité est tout aussi marquée : Korsakov déploie de nouveau son post black metal de bonne facture, enrichi d'éléments et de nappes électroniques. On traverse donc ce deuxième album en terrain connu, dans une atmosphère de mélancolie tantôt rageuse, tantôt résignée. Le groupe propose peut-être davantage de titres et de passages en mid-tempo, les accélérations blastées se faisant plus rares. Il se dégage parfois une touche un peu post-punk/new-wave sur certain passages électro-acoustiques (la longue et très réussie intro de « IX »). Bref, Korsakov travaille avec les mêmes ingrédients mais sans faire dans le recyclage : avec un son plus profond, plus en volume, ce deuxième album prolonge et relève l'expérience proposée par le premier, en confirmant les capacités du duo à travailler avec réussite émotions et textures.

 

Wrath of Logarius – Crown of Mortis
Black/death metal – USA (Season of Mist)

ZSK : Nous avions laissé Wrath of Logarius début 2024 avec son premier EP Necrotic Assimilation, et avec une belle promesse : avoir un nouvel avatar de black metal un brin « technique », dans le sillage de Vredehammer ou Fleshmeadow. Un peu plus d’un an plus tard, le premier album des ricains brise nos espoirs : plutôt que de faire quelque chose de réellement « technique », Wrath of Logarius se recentre sur un black metal assez moderne, autobaptisé « formless black metal ».

Qui se matérialise en réalité sur Crown of Mortis par un black/death assez massif et frontal, qui multiplie les blasts atomiques et quelques passages en rouleau-compresseur doublés par des growls bien appuyés (qui se font bien entendre dès « Keeper of the Spectral Legion »). Le tout s’entremêle avec de nombreux accès de trémolos frénétiques, ce qui fera quoi qu’il arrive classer Wrath of Logarius dans le black metal. Un « Of the Void » se permettra même de lorgner vers un black mélodico-atmosphérique…

Mais pour le reste, on est désormais plus proches d’un Gloria Morti que d’un Vredehammer. Pour avoir quelque chose qui bouscule un brin les codes du black metal, on repassera. Ce n’est pas tant un problème puisque Crown of Mortis est tout de même un bon petit album de black/death bien efficace, avec bon nombre de moments terrassants grâce aux blasts implacables. Wrath of Logarius est globalement inspiré et l’on retiendra notamment des 37 minutes de son premier opus « The Ethereal Mist » avec ses vocaux à la Travis Ryan (…en réalité de l’œuvre du chanteur de Grima) et surtout l’excellent « Lurker’s Tomb » qui est bien la quintessence de ce que le groupe californien a à offrir sur son premier album. L’efficacité a pris le pas sur la singularité, mais pourquoi pas.

 

Borgne – Renaître de ses Fanges
Black metal indus/ambiant – Suisse (Les Acteurs de l'Ombre)

ZSK : La dernière fois que j’avais parlé de l’œuvre de Bornyhake sur Horns Up, c’était il y a tout juste deux ans à l’occasion de la sortie de Ô Nuit, Emporte-moi ! d’Enoid. Borgne, lui, on l’a un peu laissé de côté passé Y (2020), même qu’on a zappé Temps morts (2021) qui était pourtant plutôt bon (un tube comme « Even If the Devil Sings Into My Ears Again » suffisait pour s’en rendre compte) et voyait Borgne reprendre des couleurs franchement black indus. Mine de rien, et même si on a jamais attendu aussi longtemps entre deux albums du projet depuis 2007 (quatre ans !), Borgne en est à son 10ème album avec Renaître de ses Fanges. Une longévité et une productivité qui forcent le respect.

Si Temps morts voyait donc Borgne remettre un bon coup d’oripeaux industriels, qui avaient fait le sel de IV (2009) ou [∞] (2018), Renaître de ses Fanges porte presque bien son nom vu que Borgne va refaire un pas en arrière. Pas de retour au pur black ambiant des premiers albums, mais au moins un retour au black plus neurasthénique de Y ou de la trilogie Entraves/Royaume/Règne, et entièrement chanté en français ; avec une touche industrielle davantage maintenue dans la boîte à rythmes, et les synthés lugubres mais malgré tout discrets de Lady Kaos, alors que trémolos et chant possédé se taillent quand même largement la part du lion ici.

Problème : Borgne se répète assez et c’est presque son premier album qui ne comporte pas vraiment de singularité particulière, même si le projet suisse avait pu stagner un tantinet avant la sortie de [∞]. C’est 65 minutes de Borgne, sans chichis, sans réelle fausse note, mais sans réel plus non plus, même si Renaître de ses Fanges est parfaitement homogène et proposera quelques moments forts qui se distingueront dans l’appréciation de chacun. Borgne fait du Borgne, sans démériter à aucun moment, mais montre qu’il a fait le tour de la question de son black décharné, et rejeter un œil vers Temps morts nous fait finalement remarquer que le Suisse est plus en verve quand il donne dans le vrai black indus. Cela reste toutefois un album plus que satisfaisant pour les suiveurs de Bornyhake, mais tout n’a-t-il pas déjà été dit ?

 

Vespéral – La Mort de l'Âme
Black punk à synthés – Québec (Indépendant)

Dolorès : Intro d'arpèges, synthés qui brouillent la limite entre passé et futur, riffing black un poil rock n' roll... Vespéral avait tout pour me plaire et le projet a plongé les deux pieds dedans. J'y retrouve la même dynamique et les mêmes sonorités que Spectral Wound (un hasard si les deux projets nous viennent du Québec ?) si ces derniers avaient ajouté un claviériste et un peu de lumière à leur horde. Peut-être donc plus accessible, mais toujours est-il que Vespéral ne laisse pas une seconde d'ennui possible tant La Mort de l'Âme est purement et simplement efficace. Le groupe ose aller dans l'épique sinueux, dans l'ultra rentre-dedans, toujours à la limite du kitsch sans y plonger à 100%.

Pas étonnant qu'une partie du line-up soit également derrière Conifère, un projet dans la même veine. L'incroyable L'Impôt du Sang, sorti en 2024, tout comme le nouvel album de Vespéral, pourraient tourner en boucle toute la journée chez moi sans que je m'en lasse. Une bulle québécoise à suivre, clairement.

 

Final Dose – Under the Eternal Shadow
Black punk – Royaume-Uni (Wolves of Hades)

Dolorès : Que le monde est petit puisque Conifère, dont je parlais juste au-dessus en parallèle de Vespéral, était en tournée avec Final Dose que j'ai découvert il y a peu de temps également. Changement de registre puisqu'on oublie les claviers pour se concentrer ici sur une énergie purement punk.

Si ce n'est que la prod est presque trop propre pour ce que le groupe anglais propose, on atteint vraiment ce qu'on imagine en voyant la pochette. Quelque chose d'un peu poussiéreux, primitif, de pas très malin et qui donne envie de se battre. Le mid-tempo quasiment omniprésent laisse peu de doutes : le projet semble être juste là pour enfoncer des clous et tout se passe à merveille avec Under the Eternal Shadow. On trouve toutefois quelques lueurs et curiosités qui laissent sa chance au projet de se distinguer et c'est ce qu'il faudra sans doute continuer à accentuer par la suite. A moins que le projet serve uniquement d'exutoire sans objectif supplémentaire, ce qui pourrait se comprendre.

 

Zeicrydeus – La Grande Hérésie

Malice : Par où commencer ? Bon, d'abord, par vous prévenir : cet album de Zeicrydeus sera très haut dans les tops de l'année s'il obtient le succès qu'il mérite. Sorti du cerveau fourmillant du Québécois Philippe Tougas (*inspire* Atramentus, Chthe'ilist, First Fragment, Funebrarum, Worm – entre autres), il en est probablement l'une des oeuvres à la fois les plus référencées et les plus réussies. Référencées, parce que dès le riff introductif très ritualiste de « Ten Thousand Spears Atop the Bleeding Mountains », on sent toute l'influence de la scène black metal grecque, Rotting Christ mais surtout Necromantia en tête. Parmi les Hellènes, le nom de Macabre Omen revient évidemment en tête également quand les orchestrations s'en mêlent. La grandeur épique de Zeicrydeus suinte en effet de partout, comme sur ce break issu du même titre (de plus de 10 minutes), porté par un solo de basse. L'album est en effet « bass-lead » : presque aucun solo de guitare ici à part sur le délirant final de « Godsteel (Blood of the Third son) » où les deux instruments se répondent.

Tougas, un poil provocateur sans doute, mentionne également Manowar parmi les influences de Zeicrydeus, et il est vrai que certaines cavalcades riffues comme celle de « Profane Spells & Naked Swords in the Emerald Meadows of Nhaath » (là encore, ce solo de basse!) donnent bien envie de tirer l'épée, mais plutôt comme le ferait un Atlantean Kodex possédé par le Chaos. Il y a mille idées à la minute dans cette Grande Hérésie, qui devrait séduire à peu près tous les amateurs de musique extrême infusée à la scène grecque comme à l'epic doom le plus grandiose. Apparemment, des prestations live sont prévues, et je donnerais assez cher pour voir ça.

 

Également dans le radar de la Série Noire :

  • Les Polonais zinzins de Medico Peste ont sorti leur album Aesthetic Of Hunger tout récemment, trop récemment pour qu'on vous en fasse le compte rendu détaillé. Malgré un rendu moins poisseux et fou que sur The Black Bile (2020), que certains déploreront peut-être, la qualité des mélodies et les nombreuses influences presque jazzy en font une sortie à ne pas manquer pour tous les fans de black à la polonaise

  • Bizarrement, le buzz du nouvel album de Cult Of Fire est presque inexistant, la faute peut-être à une faiblarde doublette Moksha/Nirvana (2020). Et pourtant, The One, Who is Made of Smokeest un beau retour en forme, certes dépourvu du mordant des débuts mais qui contient quelques sacrés tubes. De quoi renouveler les setlists du groupe, toujours incontournable en live.

  • Les Russes d'Elderwind ont sorti de leur côté un album absolument fantastique : Older Than Ancient se place dans la lignée de Fires (2021) en moins agressif mais bien plus épique, rappelant par moments la majesté d'un Falkenbach« The Volga » est d'ores et déjà l'un des morceaux de l'année. Courez l'écouter si vous aimez le black épique, bien moins contemplatif que les débuts qui avaient fait le succès d'Elderwind quand c'était la grande mode. 

  • Mention pour la sortie de l'album éponyme de Silver Knife, projet belgo-néerlandais porté par le chant possédé de l'hyperactif Déhà. Un mur de haine et de puissance au style très nordique, fort recommandable

  • Toujours en Belgique, Raüm a sorti son premier album chez Les Acteurs de l'Ombre. Un black atmosphérique mâtiné de post-hardcore qui monte pas mal et pourrait faire partie des groupes à suivre dans un roster LADLO parfois un peu ronronnant. 

Photos