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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

Emperor

Reverence

LabelCandlelight
styleBlack Metal Symphonique
formatAlbum
paysNorvège
sortieoctobre 1996
La note de
U-Zine
9.5/10


U-Zine

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En 1996, Emperor, symbole de la perfection et du Black Metal Symphonique sort Reverence avec le line-up de l'époque : Ihsahn au chant et aux guitares, Samoth aux guitares, Alver à la basse et Trym à la batterie. Kvlt, symphonique et brutal comparé à d'autres opus des empereurs, il est très court et la production ici est bien meilleure que sur In the Nightside Eclipse. Il se trouve que Reverence est une fois encore un chef-d’oeuvre signé par Emperor.
On remarquera également que la pochette de l'album n'a rien en commun avec les pochettes de disque d'Emperor généralement et que cet album existe en MCD (version que je chronique) mais il précède également Anthems to the Welkin at Dusk.

La tourmentée "The Loss Curse of Reverence" nous ouvre l'album. D'emblée, je préciserais que la plage vidéo qui figure sur ce mini-CD est le clip vidéo du titre en question et je n'oublierais bien entendu pas de glisser par la suite quelques mots sur celui-ci.
Dans un premier temps, ce titre se veut transporteur. La légèreté et la rapidité des premières secondes ont l'art de nous faire décoller pour nous emporter dans les lointaines forêts enneigées d'Emperor. Ce titre s'écoulera avec les cris tourmentés d'Ihashn, la puissance et la majestuosité du synthétiseur qu'Emperor a toujours si bien su faire fusionner avec le reste des instruments, la batterie tonitruante et tempétueuse, et les enivrants riffs de guitares toujours très présents.
Après ceci, Reverence s'enchaîne sur "In Longing Spirit", différente de "The Loss Curse of Revenrence" et en même si temps si proche. Tourmentée par les temps anciens, sombre, nocturne, ce morceau aurait à l'instar de "The Loss Curse of Revenrence" un début lent, pour progressivement devenir plus rapide et plus violent, et pour enfin se terminer dans une lenteur qui tourne à l’agonie.
Rapidement, Reverence se boucle avec "Opus a Satana". Celle-ci étant une pièce entièrement classique et principalement composée par Ihashn. Cette musique est aussi grandiose que machiavélique, dans le même genre que les parties faites au synthétiseur dans les autres titres et elle montre, une fois encore, la noblesse d'Emperor.

Pour résumer, ce mini-album contient 3 titres ainsi qu'un clip vidéo underground et ridicule par moments. En prenant en compte le budget, on se doute évidemment que ça ne puisse pas être parfait et c'est la même chose pour tout les clips de Black habituellement. Mais bon, ce clip vidéo là est passable si on le compare aux clips d'Immortal, par exemple ("The Call of the Wintermoon", inoubliable).
Bref, ce clip vidéo est l'illustration même de "The Loss Curse of Reverence". Les premières secondes se déroulent dans le ciel et collent bien à la musique, et puis on descend sur terre et... gros plan sur Ihashn ! Dans ce clip, j'ai trouvé que les passages qui nous montre les paysages sont assez représentatifs de l'album. On verra aussi souvent des scènes où les membres du groupes jouent en armures et en cottes de mailles, on verra des headbangs et des cheveux qui volent dans tout les sens.
Un moment marrant aussi, c'est quand Samoth brandit son épée au milieu du clip... Après ceux-ci, je ne dirais pas que les passages qui nous expose Ihashn sous sa cape noire trve iveule ne soient pas représentatifs, mais ceux-là rendent le tout bien comique.
Finalement, je pense que ce clip vidéo n'est en rien un point négatif pour Reverence, parce qu'il est tout de même intéressant à voir et comme je l'ai écrit plus haut, ce clip reste vraiment correct opposé à d'autres.

Je ne trouve donc qu'une mauvaise critique à formuler, c'est que Reverence est bien trop court.
A savoir qu'il n'est pas cher, qu'il se trouve partout et que de "The Loss Curse of Reverence" jusqu'à "Opus a Satana" on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. Et puis Emperor, c'est culte...

1. The Loss and Curse of Reverence
2. In Longing Spirit
3. Opus a Satana

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