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dimanche 12 octobre 2025

« J'aimerais ralentir le rythme » : Tamás Katai et le tourbillon Thy Catafalque

Tamás Katai

Malice

L'autre belge de la rédac'. Passé par Spirit of Metal et Shoot Me Again.

Ce n'est plus vraiment la peine de vous le répéter : chez Horns Up, nous sommes de très grands fans de Thy Catafalque - ce qui implique d'être de grands admirateurs de Tamás Katai. Notre stakhanoviste de ZSK a chroniqué à peu près tous les albums de l'entité hongroise, tous sortis du cerveau génial de son maître à penser. Le dernier en date, XII - A gyönyörú álmok ezután jönnek (que nous appellerons XII la plupart du temps dans cette interview) a séduit tout le monde et était l'un de nos albums de l'année 2024.

Et depuis quelques années, voilà que Tamás nous a fait l'énorme surprise, et l'énorme plaisir, de faire de Thy Catafalque un vrai groupe de live. Un aspect encore assez neuf qui occupera une bonne partie de notre interview avec Tamás Katai, quelques heures avant que Thy Catafalque monte sur la scène de l'Alcatraz Metal Festival. Mais le Hongrois paraîtra aussi par moments confesser que ce nouveau mode de vie le met un peu sur les rotules. 

Voilà quelques années maintenant que Thy Catafalque fait des lives, trois an et demi. Même si c'est assez récent, est-ce qu'on peut dire que vous vous y êtes habitués maintenant, ça ne te paraît plus « bizarre » que le groupe se produise live ?

Oui, je m'y suis un peu fait. C'était étrange au début, même si bien sûr, j'ai joué live par le passé avec mon autre groupe, Gire. Mais le groupe n'a été actif que quelques années, et j'ai donc arrêté d'être « actif » sur scène pendant environ 15 ans. Ca m'allait parfaitement, mais cette opportunité s'est présentée et je suis retourné sur scène. Cette fois en tant que bassiste, car j'étais claviériste avec Gire. Je m'y suis habitué maintenant (rires).

Ce n'est donc pas vraiment toi qui as ressenti un besoin irrépressible de retrouver la scène.

Pas du tout. Je ne voulais même pas être sur scène lors du premier concert. Barasz, que tu as rencontré, a organisé tout ça, et initialement, c'était une sorte de concert de « reprises » de Thy Catafalque avec énormément d'artistes, une vingtaine de personnes. Chaque musicien apprenait trois morceaux. Mais il leur manquait un bassiste, et je me suis donc retrouvé sur scène... je n'en avais pas vraiment envie, du tout. Quand nous avions commencé Thy Catafalque, nous ne voulions pas jouer live du tout, nous voulions juste enregistrer de la musique, et ça a été le cas pendant plus de vingt ans.

Thy Catafalque a sorti deux albums depuis le début de ces concerts, Alföld et XII - A gyönyörú álmok ezután jönnek. Est-ce que ça a changé ta façon de composer la musique sur ces albums ?

J'essaie de faire en sorte que ça n'ait aucune influence. Chaque fois, j'approche le processus d'écriture pour la musique en tant que telle. Je ne veux pas penser à ce que ça donnerait en live, car je ne veux pas me fixer de limites. Je me fiche totalement du reste. Une fois l'album sorti, là, nous avons du temps pour si les morceaux sont jouables en live et si pas, nous passons à d'autres morceaux.

L'un de mes albums favoris est Meta, et il compte pas mal de titres qui ne sont probablement pas idéaux à retranscrire en live. C'est d'ailleurs le cas de beaucoup de morceaux de Thy Catafalque...

Et ça me va ! Il y a bien assez de morceaux parmi lesquels choisir de toute façon. Nous avons 12 albums, il y a donc de quoi faire même pour 90 minutes. En festival, nous jouons 50 minutes ; ça représente 10 chansons sur 125, à peu près. Il y en a de très longues qui sont plus adaptées à écouter chez soi, plutôt qu'en festival. Et nous jouons tout de même un morceau comme « Vashegyek », qui fait 14 minutes et que nous avons appris à jouer.

Mais il y a aussi de très longs titres que nous ne jouerons jamais en live pour une raison toute simple : j'ai perdu les partitions de claviers – et toutes les partitions, en fait. Je ne les ai plus. J'ai enregistré ces morceaux il y a longtemps, plus de dix ans parfois, et je ne les ai plus sur mon disque dur. Par exemple, il y a un morceau sur Meta, « Malmok Járnak », qui dure 21 minutes – je crois que c'est notre plus long morceau. Je voulais le jouer live ! Mais je n'ai plus les fichiers, et je n'ai pas envie de me coltiner la réécriture des partitions ou refaire les arrangements. Tant pis, on joue d'autres titres. Je préfère encore écrire une nouvelle chanson (rires).

Comment composes-tu tes setlists, donc ? Comme tu le disais, tu as 12 albums, de longs titres...

Nous connaissons environ une cinquantaine de morceaux désormais, 51 ou 52, je crois. C'est suffisant. Après, il s'agit de voir ce qui marche le mieux en live, ce que nous n'avons pas joué depuis longtemps... Cet été, par exemple, l'Alcatraz est le dernier festival. Mais en automne, quand nous jouerons en Hongrie à nouveau, il faudra renouveler la setlist car sinon, c'est ennuyeux pour le public et pour nous aussi.

Donc, le fait que XII soit un album beaucoup plus catchy... ça n'a rien à voir avec le fait que tu souhaitais composer des morceaux qui marchent mieux en live ?

Il est plus accrocheur, c'est vrai. Mais j'aime à penser que non, le live n'a eu aucune influence sur ça. Peut-être inconsciemment, mais consciemment, non. Ca s'est juste passé comme ça. Je gère ces deux choses vraiment séparément.

Tu dis souvent « nous », mais tu composes l'intégralité de la musique du groupe (il acquiesce). Le fait que tu fasses des tournées avec un groupe permanent désormais, est-ce que ça pourrait t'amener à changer ça ?

Ce qui change, c'est que j'aime que les membres du groupe enregistrent leurs parties. Le chanteur chante, évidemment, mais les guitaristes enregistrent leurs soli, nous aurons un batteur live pour la première fois sur le prochain album... Cela rend la musique meilleure car ce sont de très bons musiciens. Par exemple, il y a des soli de notre lead guitariste qui sont bien meilleurs que ce que moi, j'aurais fait. Donc bien sûr, cela influence la musique. Mais la direction artistique, l'artwork, la composition, les textes – tout ça, c'est ma responsabilité et je prends les décisions finales. Je pourrais inclure plus de gens dans ce processus mais ça compliquerait les choses. Ce n'est pas que je sois un « control freak » mais je crois que c'est comme ça que ce projet est arrivé là où il en est, grâce à la façon dont je l'ai conçu. Parfois, je ne suis pas totalement sûr de moi et je demande conseil aux gens, mais le dernier mot me revient.

J'ai eu la sensation que XII a été particulièrement bien reçu et a eu une belle exposition, plus qu'avant. Ca peut être dû aux tournées, mais il synthétise aussi particulièrement bien toute ta carrière...

La production est aussi bien meilleure, c'est aussi une raison. Je ne me suis pas chargé de la production cette fois, ça a été mixé et masterisé par Gabor Vary, en Hongrie, et il sait comment faire tout ça, bien mieux que moi. Le mixage n'est pas mon fort, c'est donc une bonne chose d'avoir pu compter sur un vrai professionnel, cette fois. Ca rend XII plus accessible pour le public. Je voulais du changement car les quelques albums précédents sonnaient tous pareil. Peu importe quel changement.

Est-ce la sagesse de l'âge qui fait que tu délègues un peu plus désormais ?

Ce qui compte, c'est la qualité de la musique. Si je trouve quelqu'un qui peut faire un meilleur job que moi ou m'aider dans ma vision, j'en suis ravi.

Thy Catafalque a toujours sorti des albums tous les deux ans au maximum, parfois même plus rapidement. Le fait de tourner risque-t-il d'espacer un peu plus les sorties ?

Je ne pense pas que ça aura un impact sur la composition car j'aime écrire de la nouvelle musique, j'y pense tout le temps. Même aujourd'hui, en voyageant vers la Belgique, on devait se lever vers 5h du matin et je me suis levé à 4h pour enregistrer quelque chose qui me passait par la tête. C'est juste ce que j'aime faire. Il y aura un peu plus de temps entre XII et le suivant, qui sortira en 2026, mais ce n'est pas vraiment à cause des tournées, c'est à cause d'autres choses dans la vie de tous les jours. Et pour être honnête, j'aimerais ralentir un peu le rythme. Car entre les tournées, les répétitions, l'enregistrement des albums... et mon « vrai » job sur le côté, car nous ne sommes pas des musiciens professionnels. Ca ne me laisse pas beaucoup de temps, et je sens qu'aujourd'hui, ça affecte ma vie normale. Je sens que je dois établir des priorités. Car la musique n'est pas aussi importante qu'elle a pu l'être pour moi, et je me rends compte qu'il y a des choses plus importantes que de donner des concerts et partir en tournée. Donc oui, ce sera plus lent maintenant.

Il y aura donc aussi moins de tournées ?

À vrai dire, je ne sais pas, car nous sommes aussi en train de prendre de l'ampleur... mais j'ai toujours dit que je le ferais tant que ce serait fun. Je sens qu'on va bientôt arriver à la limite du fun. Tu sais, nous allons bientôt tourner en Amérique latine... ça va être très intense, on ne sait pas comment ça va se passer. Et j'ai envie de le faire, car je n'y ai jamais été et je n'y aurais probablement jamais été sans Thy Catafalque. Mais je ne veux pas faire ça chaque année. Nous verrons comment ça se passe, mais c'est très fatigant. Quand je regarde les horaires, le programme, c'est un cauchemar. J'ai bientôt 50 ans et je ne veux pas me cramer, je veux prendre du plaisir.

Est-ce que retourner jouer en Hongrie, c'est particulier ? Le public connaît probablement mieux les textes (rires).

Quand nous sommes en Hongrie, j'aime en profiter pour rester à la maison un peu... Bien sûr, nous y jouons, mais je ne veux pas y donner trop de concerts, juste deux ou trois fois par an. C'est important, afin de ne pas saturer le public. Et quand on revient du Hellfest, par exemple, c'est bien de vivre une vie plus « lente » quand je rentre à la maison.

La musique de Thy Catafalque est remplie d'influences, musicales, artistiques... est-tu influencé par l'art de manière générale ?

Oui, vraiment, toutes sortes d'art. Même l'architecture, les Beaux-Arts, les films, la photographie... L'Art est certainement plus important pour moi que la musique, car j'ai peu de temps pour écouter de la musique. Quand j'ai du temps, j'écris, j'analyse de la musique. Ce n'est pas sain, je devrais me remettre à écouter de la musique pour le plaisir d'en écouter, car c'est quelque chose que j'ai oublié. Ca fait partie des choses qui me poussent à vouloir ralentir le rythme. Je dois retrouver une vie normale, car c'est devenu très différent récemment.

Tu as vécu 10 ans en Ecosse. Mais si la musique de Thy Catafalque est pleine d'influences de musique folkorique hongroise, la musique écossaise n'y a jamais été intégrée.

Non, en effet. Sgurr était un album dont les textes étaient dédiés aux Highlands écossais. Mais ce qui m'intéresse, c'est la nature écossaise. Ca n'a pas grand chose à voir avec les gens. Je veux dire, j'aime les gens là-bas, j'adore leur culture et je l'ai adoptée, mais elle n'a pas eu d'influence sur ma musique. J'ai des racines hongroises, j'ai été élevé là-bas, j'ai été nourri à la culture centre et Est-européenne, pas seulement hongroise mais aussi des Carpates. La culture écossaise n'a pas eu d'influence sur moi.

Es-tu revenu en Hongrie pour des raisons familiales, ou en ressentais-tu le besoin ?

Je n'en ressentais pas le besoin, non. J'aimais vraiment l'Ecosse, mais je suis revenu pour raisons familiales. Je me rends encore en Ecosse chaque année, je vais hiker dans les Highlands, je vais à Edinbourgh, où je vivais. J'aime ce pays, c'est ma deuxième maison, clairement.

Est-ce que la politique, le contexte environnant, peut influencer ta musique également ?

Je ne pense pas. Bien sûr, j'ai mes opinions, je lis les journaux, mais j'ai toujours considéré Thy Catafalque comme étant en-dehors de la vie quotidienne. Notre musique parle de choses qui étaient là avant et seront là après les changements politiques. Les montagnes seront là dans des milliers d'années, bien après les émois politiques... Ca ne m'intéresse pas de mettre ça dans ma musique. Il y a énormément de groupes qui font ça, qui y sont adaptés, et j'en écoute, mais Thy Catafalque prend une autre voie.

Est-ce que tu as été surpris de l'accueil du public depuis que tu donnes tes concerts ? Que des gens ne connaissant pas un mot de hongrois chantent tes paroles, que tu t'apprêtes aujourd'hui à donner un concert devant un public nombreux... ?

Je ne m'attends jamais à un public nombreux, je préfère m'attendre à une audience réduite (rires). C'est plus sûr. Je ne savais pas à quoi m'attendre, en vérité. C'était une vraie surprise pour moi de voir, quand je suis monté sur scène, que des gens pleuraient, attendaient ça depuis longtemps... Je n'avais jamais envisagé ça. Le public était plus ému que moi-même, ce qui était étonnant. C'est bizarre pour moi car je n'ai pas la sensation que la musique soit si profonde, je ne le ressens pas comme ça. Mais quand je vois les réactions, surtout du public hongrois car ils comprennent les textes, ça me surprend. Ils prennent ça beaucoup plus à coeur que moi...

Tu es peut-être très analytique vis-à-vis de ta propre musique, plutôt qu'émotionnel...

Mon point de vue est très différent de celui des autres, car je suis passé par toutes ces émotions, mais c'est dans le passé. Ce n'est plus si personnel pour moi. Ca l'a été, mais plus maintenant.

Le dernier album est donc toujours le plus personnel.

Oui ! Et le prochain le sera énormément, encore plus. Il est presque enregistré, sauf la batterie. Ce sera le plus personnel de ma carrière, cela se percevra dans la musique elle-même, dans les textes. J'ai connu quelques changements dans ma vie personnelle et cela se ressentira pour la première fois. Ce sera plus émotionnel pour moi.

Tu as chanté sur les premiers albums de Thy Catafalque, tu chantes encore de temps en temps... est-ce étrange de faire chanter des titres si personnels à d'autres personnes ?

Je chanterai encore sur le prochain album, sur un titre. Mais je suis entouré de quatre chanteurs maintenant, et je n'en ai plus vraiment besoin. Ce n'est pas un problème pour moi, car comme je l'ai dit : ce qui compte, c'est la musique, et ils chantent bien mieux que moi, donc je suis très heureux (sourire).

Certains titres sont aussi plus orientés folk...

(il m'interrompt) Je ne fais jamais ça volontairement. Ca vient de mon background culturel, je ne force rien. Si ça s'avère folk, tant mieux, mais je ne veux pas mettre ça en avant car nous ne sommes pas un groupe de folk, pas du tout.

Tu n'as donc jamais considéré de faire un album, ou un concert entier dans ce style ?

Je ne veux pas faire ça, non. Je pense que ce serait cheesy. C'est le problème de ces aspects folk, c'est de basculer dans le cheesy, il y a toujours un risque. J'essaie donc de l'approcher avec prudence, ce n'est pas évident.

L'identité de Thy Catafalque est dans le mélange des styles.

C'est l'une des parties de notre ADN, oui. Mais je ne dirais pas « folk », je dirais... folkorique. Les anciennes cultures d'Europe centrale sont au sein de notre musique en général, je dirais ça.

Qu'en est-il de la scène hongroise ? Y a-t-il des groupes qui te plaisent ?

Je connais personnellement beaucoup de groupes car c'est une très petite scène, et au sein de Thy Catafalque, chaque membre a plusieurs groupes... J'en ai moi-même plusieurs. Tout le monde connaît tout le monde.

Dirais-tu que Thy Catafalque est aujourd'hui le groupe phare de la scène hongroise ?

(fermement) Non ! Tormentor est là depuis bien plus longtemps, bien plus connu à l'international... Leur musique marche bien mieux que la nôtre en Allemagne, par exemple... Il y a quelques autres groupes. Dalriada, peut-être aussi. Sear Bliss, un groupe de black metal. Bon, c'est à peu près tout... Au niveau national, Pokolgép est légendaire.

Le fait de chanter en hongrois, penses-tu que c'est un frein ?

Ce serait un problème pour un autre style, mais pour ce style, c'est un avantage. Pour ce qu'on appelle de « l'avant-garde black metal », je crois que c'est un plus. Ca rend le tout plus spécial, car le hongrois est à part, et ça sonne un peu comme venant d'un autre monde. Je crois que ça donne un cachet pour le public international.

Je ne vous imagine pas vraiment chanter en anglais, de toute façon.

Je l'ai fait sur les deux premiers albums, mais c'était un style très différent et c'était du growl, donc ça avait moins d'importance. Mais j'ai très vite réalisé que c'était préférable de chanter dans ma langue maternelle. Ca va beaucoup mieux avec la musique.

Pour en revenir aux concerts, est-ce que la qualité a immédiatement été celle que tu espérais, étais-tu satisfait ?

J'étais toujours très nerveux avant les concerts, et je me mettais en tête que ça allait être mauvais... Mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu de moments embarrassants sur scène (sourire). Tout se passe plutôt bien.

J'ai aussi la sensation que tu es assez perfectionniste...

Je ne le suis pas ! Comme je l'ai dit, je veux juste m'amuser. Je crois que les autres membres du groupe sont bien plus perfectionnistes que moi. Ils se rendent la vie difficile à cause de ça. Je m'en fiche, car je ne suis pas un bon musicien ! Je sais que ce ne sera jamais parfait de mon côté, donc je monte sur scène pour passer un bon moment. Je veux juste prendre l'énergie des autres, du public, donner de l'énergie et tant pis si certaines notes ne sont pas là où elles devaient être.

Par contre, sur album, je le suis ! Je veux que les albums soient parfaits. Mais en live, c'est différent. Et il faut accepter que ce soit différent. Bien sûr, je veux que ça sonne bien, qu'on donne de bons concerts, mais que ce soit parfait, peu m'importe.

Est-ce qu'il y a un morceau que tu as redécouvert en live, non pas que tu l'aies « oublié » mais dont tu aies été surpris qu'il fonctionne si bien ?

Je ne sais pas trop. En réalité, c'est plutôt l'inverse, il y a un titre que je suis le seul à adorer. C'est « A csend hegyei », le titre d'ouverture de Alföld (2023). C'est un morceau très death metal, et je l'adore, et je me rends compte que le public ne comprend pas trop. Ils préfèrent les titres plus accessibles.

Personnellement, j'adore le contraste, que le groupe passe d'un titre aérien à un autre plus brutal...

Oui, et je pense que je veux replacer ce morceau dans nos setlists. Parce que fuck it, je l'aime bien, donc je veux la jouer (rires). Pas ce soir, car je vais devoir me battre avec le reste du groupe à ce sujet. Mais maintenant qu'on en a parlé, je vais me battre pour ce morceau !

Merci à Barasz et Tamás d'avoir accepté cette interview !