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Rubrique nécro #8 - Sanguisugabogg, Street Tombs, Carnosus, Entheos...

mercredi 22 mars 2023
Team Horns Up

Compte groupé de la Team Horns Up, pour les écrits en commun.

Le printemps est arrivé, les beaux jours reviennent, mais ce n'est pas pour autant qu'on va lâcher ce genre qui nous tient tant à coeur. Au programme des deux derniers mois, du death technique, du death mélodique, du death qui tâche et du death bien trop intelligent pour du death. Un beau panorama de ce que ce merveilleux genre peut continuer à nous offrir d'années en années. Bonne lecture à toutes et à tous !

Sanguisugabogg | Carnosus Sonic Poison | Ocean of Grief Street Tombs Sacrificium Viscera | Infertile SurrogacyEntheos Contrarian | Darkall Slaves 

 

Sanguisugabogg – Homicidal Ecstasy
Slam death – États-Unis (Century Media)

Pingouin : Sorti le 3 février dernier, Sanguisugabogg signe avec Homicidal Ecstasy son deuxième méfait death metal super débile pour l’un des fers de lance de cette nouvelle micro-scène qui s’est faite jour en Ohio. Quatre ans seulement après leur premier (et super chouette) EP Pornographic Seizures, Sanguisugabogg fait partie des noms à suivre dans cette nouvelle tendance death metal gore (avec les 200 Stab Wounds et Fluids notamment)… mais on aimerait désormais que les productions du groupe restent à la hauteur de leur réputation.

C’est certes très efficace et très énervé, et Sanguisugabogg intègre des touches de slam death, de grindcore et de deathcore à ses chansons. Mais alors que j’avais adoré Pornographic Seizures, et dans une moindre mesure leur premier album (Tortured Whole, 2021), l’effet bouillie a ici tendance à m’agacer : trois quarts d’heure de growls et de pig squeals avec des riffs qui décidément se ressemblent tous, ça fait long. Je reviens quand même régulièrement aux blastbeats de « Testicular Rot », sommet de stupidité s’il en est. Les rares tentatives du groupe de sortir de son carcan slam tombent malheureusement souvent à plat, en témoigne ce « Narcissistic Incisions ».

Sanguisugabogg s’est fait une place confortable dans l’underground en jouant la carte de la provocation graphique et sonore à tout va. Il leur faut désormais choisir entre s’y complaire, ou faire preuve d’un peu d’audace à l’avenir.

 

Carnosus – Visions of Infinihility
Death technique – Suède (Indé)

Michaël : Carnosus est un relativement jeune groupe de death technique originaire de Suède. Ne vous attendez pas à un son très gras old school ou à un death mélo à la Göteborg. En combinant des éléments de thrash (on retrouve parfois une vibe à la Revocation) et de metal progressif dans leur death metal technique, le groupe sort clairement des sentiers battus de la scène death suédoise. Cette grande variété de genres musicaux est d'ailleurs bien plus présente que sur leur premier album, qui essuyait un peu les plâtres. Le chant très sec et hargneux de Jonatan Karasiak se marie parfaitement avec ces compositions exigeantes, dotées de solo pour lesquels on sent que le groupe a poussé le curseur de la technicité. Si j'ai évoqué Revocation ci-dessous pour les relents thrash, on pourrait aligner les comparaisons sur les aspects mélodiques et techniques ; mais une vient clairement en tête : Carnosus ne serait-il pas le The Black Dahlia Murder suédois ? L'alternance de type de chant, les leads endiablés, le blast et la double omniprésent ; la comparaison a de quoi séduire.

Ce qui m'a surtout marqué dans cet album, c'est son intensité. Seulement 35 minutes - ce qui largement suffisant pour un album dans ce genre - mais pas une minute de répit. A la vérité, si l'on passe outre le nom du groupe qui ne fleure pas vraiment l'originalité, vous y trouverez un death bien léché avec un son de guitare qui ravira les fans de death moderne. Une belle découverte que ce Carnosus ; je vous le recommande chaudement.

 

Sonic Poison – Eruption
MetalPunk extrême – Finlande (Me Saco un Ojo)

Sleap : Ce premier album de Sonic Poison est ma petite gourmandise de ce début d’année. Très justement intitulé Eruption, ce missile nucléaire mélange habilement death, thrash, grind et punk hardcore pour 20 minutes chrono de violence assourdissante ! Pour faire simple, il s’agit là d’une sorte de version survitaminée de Repulsion. Pour faire compliqué, on est typiquement dans la formule proposée depuis plus de 10 ans par les tarés de Nekrofilth. Morceaux expéditifs et résolument punk, mais avec tout le savoir-faire d’un groupe de metal extrême tout droit sorti des 80s (et la production qui va avec) ! Je ne connaissais ces Finlandais ni d’Eve ni d’Adam mais ils me font forte impression. Surtout lorsque je vois qu’il s’agit des musiciens de Lord Fist (groupe de retro heavy épique totalement à l’opposé du style pratiqué ici). Ces messieurs connaissent leur sujet ! Et histoire de finir de vous convaincre, ce premier full-length est sorti conjointement chez Me Saco un Ojo (LP), Pulverised (CD) et Caligari (tape), trois pointures de l’underground dans leur domaine respectif. Ruez-vous dessus les yeux fermés !

 

Ocean Of Grief – Pale Existence
Death/doom mélodique – Grèce (Personal Records)

ZSK : On avait un peu oublié le groupe grec Ocean Of Grief malgré son excellent premier album sorti au tout début 2018, Nightfall’s Lament. La formation athénienne signe ici un discret retour, avec un deuxième full-length, Pale Existence, via Personal Records, un label… mexicain. C’est le grand écart géographique mais Ocean Of Grief, lui, reste grec en toutes circonstances.

Ainsi, après un Nightfall’s Lament qui proposait un Septic Flesh fin 90’s/début 00’s remis au goût du jour avec quelques touches scandinaves, Ocean Of Grief… enfonce le clou et sonne presque encore plus Septic Flesh (notez bien l’espace entre Septic et Flesh) qu’auparavant. La prod est un peu plus rustre, le chant encore plus caverneux, et on est reparti pour 47 minutes de doom/death mélodique très enivrant.

Certes sans aucune surprise, et tout comme son prédécesseur, sans véritable tube pour porter le tout bien que la 2ème piste, « Dale of Haunted Shades », se défend bien. 5 ans après son premier opus remarquable, Ocean Of Grief n’évolue pas vraiment et reste bloqué dans un doom/death mélo très « puriste » à sa manière, mais les Grecs sont inspirés et cet album contentera sans mal tous les fans du genre. Et bien que Septicflesh (sans espace cette fois) ait récemment fait un petit pas en arrière vers le son de ses anciens albums, Ocean Of Grief fait perdurer ce style révolu de fort belle manière.

 

Street Tombs – Repulsive Decay
Thrash death – États-Unis (Carbonized Records)

Pingouin : Street Tombs fait dans le death le plus old school, en assumant à fond sa déférence au thrash et au punk. Après avoir sorti trois démos depuis 2018, Repulsive Decay est leur premier album, et ça sort chez les excellents Carbonized Records. Avec ces 33 minutes de thrash death old school, qui rappellent surtout Death Strike, on est sur une petite sortie underground, et Street Tombs ne changera pas la face de la scène.

Mais il y a une énergie qui se dégage de ces cinq chansons, et le groupe a bien raison de revendiquer son influence Bolt Thrower (« Rising Torment ») : pas de temps morts, pas de filler, des riffs à tire-larigot et le sentiment d’avoir touché quelque chose de vrai, notamment sur « Devour », d'assez loin mon morceau préféré de l'album. Une énergie punk, misanthrope et écorchée, qui risque bien de faire trôner le premier opus de Street Tombs dans quelques tops à la fin de l’année 2023.

 

Sacrificium – Oblivion
Death metal mélodique – Allemagne (Nordic Mission)

ZSK : Rangez vos diverses sataneries et repentez-vous mes bien chers frères, le groupe qui nous intéresse sur ce paragraphe est chrétien. Mais hormis les lyrics bien évidemment, rien ne le distingue d’un autre groupe commun, à l’instar d’un Mortification pour rester dans le domaine du death. Et à l’instar des Australiens encore, Sacrificium jouit d’une belle longévité vu qu’il fête tout simplement son 30ème anniversaire. Bon, soyons clairs, ce groupe allemand n’a jamais percé depuis toutes ces années. Mais au-delà de son positionnement religieux assumé, la musique suit et sa petite carrière force tout de même un minimum de respect.

Sacrificium est passé par plusieurs humeurs, lui qui avait commencé par faire du death assez gras a fini par pencher vers du death/thrash à la Dew Scented pour Escaping The Stupor (2005), pour finalement prendre un virage plus moderne avec Prey For Your Gods (2013). Avec un chanteur très en vue qui oscille entre screams et growls bien rauques à la Christian Älvestäm, Sacrificium avait livré un très efficace et sympathique Prey For Your Gods, même si cela restait un disque de seconde division. Après un EP en 2019, The Awowal Of The Centurion, Sacrificium est de retour avec un quatrième opus, qui va cette fois-ci prendre un virage moins brut et plus mélodique. A l’image de l’excellent deuxième morceau de Prey For Your Gods, « From Solitude to Insanity », et ses accents Heaven Shall Burn (pas très chrétien comme nom de groupe au passage).

Oblivion, sorti par le label norvégien Nordic Mission au catalogue chrétien (on retrouve notamment dans leur catalogue une réédition d’un album de Antestor, figure du unblack metal), penche donc plus vers la tendance suédoise à la Dismember/Evocation, à savoir un death assez gras mais très mélodique. Le chant de Claudio Enzler est un peu moins en vue que sur l’album précédent, mais le death metal de Sacrificium n’en est pas moins appréciable. Certes un peu anecdotique, sans vrai hit qui sort du lot, mais il n’y a pas grand-chose à redire sur les 44 minutes de cet album, si ce n’est qu’il se fond dans la masse sans plus-value notable. Mais le taf est fait, et sans jouer les grenouilles de bénitier Sacrificium reste un honnête groupe de death moderne, discret mais à la longévité respectable, bardée d’albums qui méritent qu’on y jette une oreille.

 

Viscera – Carcinogenesis
Death brutal avec des touches mélodiques – Royaume-Uni (Unique Leader Records)

Storyteller : Bien que la pochette de cet album soit vraiment moche, un artwork sans intérêt et de qualité douteuse, la musique des Britanniques de Viscera est, elle, sans compromis en ce qui concerne la qualité. Ça tabasse sévère, et le titre d’ouverture, chanson éponyme est un sacré tube qui donne à voir les qualités du groupe. Neuf titres aux noms évocateurs comme « Rats With Wings » ou « Lex Talionis » brossent le portrait d’une formation qui frôle parfois le cliché du metal méchant de la mort avec un certain talent de composition. On se balance entre du death plutôt brutal puisque le disque est bourré de blasts et des shreds ou bien des parties plus deathcore. Le chant mène cette danse entre les styles, tantôt growls, cris plus proche du death plus mélodique et même une petite touche de voix claires.

Quelques petites nappes de clavier viennent rendre l’ambiance plus inquiétante ou épaissir le trait mélodique comme sur « Rats With Wings » ou encore « Sungazer ». ça ne rend pas les titres plus doux ou digestes mais c’est un artifice dont le groupe sait se servir avec parcimonie et pertinence. Car en dehors de cela, on se retrouve avec des ambiances très étouffantes comme sur « Lex Talionis », qui, par sa brutalité, pourrait se rapprocher d’un death metal d’Europe de l’Est. Mais si les fans de death technique se sont penchés sur Viscera, c’est pour leur maîtrise de la mélodie comme sur « Omnipotence » ou leur titre de conclusion (un petit bijou, plus mid tempo et extrêmement bien pensé) « On Earth As It Is In Hell ».

Si vous cherchez un album complet, avec une grosse dominante blasts et une personnalité mélodique forte, Viscera vous propose Carcinogenesis. L’emballage est naze mais qu’importe le flacon…

 

Infertile Surrogacy – Anthropocide
Brutal death metal – Espagne (New Standard Elite)

Sleap : Le nom d’Infertile Surrogacy ne dira sûrement rien à la plupart des metalheads, mais il fut un temps où il attirait la curiosité des amateurs de brutal death. En effet, avec un EP remarqué à la fin des années 2000, ce groupe indiquait être originaire de République Démocratique du Congo (c’est encore à ce jour précisé sur le bandcamp officiel). Mais ce « mythe » s’est finalement avéré faux car les musiciens sont en réalité espagnols. Mais ces derniers parviennent malgré tout à nous surprendre car, après 15 ans d’inactivité, ils nous pondent sans crier gare un premier full-length en ce début d’année 2023. Qui l’eut cru !

Intitulé Anthropocide, ce premier album reprend exactement là où le groupe nous avait laissés en 2008 avec l’EP Postulate of Mass Genocide. Tour de force d’autant plus inhabituel que ce style si particulier de slam death à l’américaine semblait avoir totalement disparu ces 10 dernières années. Grognements porcins, caisse claire Tefal, production cradingue, harmoniques sifflées et évidemment slam parts ultra groovies… Toutes les caractéristiques de cette veine hermétique du slam death US sont là. C’est bien simple, on croirait être revenus au cœur des années 2000. Un véritable saut dans le temps !

 

Entheos – Time Will Take Us All
Tech death – Etats-Unis (Metal Blade Records)

ZSK :  Dès son premier album The Infinite Nothing (2016), Entheos a montré deux choses : qu’il est parfaitement dans le moule du tech death ultramoderne, et… qu’il est entièrement noyé dans la masse du genre, par contrecoup. Ceci malgré deux particularités : la présence d’un membre originel de Animals As Leaders, Navene Koperweis, et aussi la présence d’une chanteuse, Chaney Crabb. Ce qui n’est d’ailleurs pas évident au premier abord tant la vocaliste met à l’amende un paquet de ses compères masculins en termes de vocalises rauques et de screams haut perchés. Après un premier album convaincant, Entheos avait donc quelques arguments pour se démarquer dans la florissante scène tech death.

Dark Future était sorti dès 2017, mais Entheos ne crevait pas l’écran. Certes, le niveau technique est là, mais il l’est chez des dizaines et des dizaines d’autres formations attenantes. Le groupe américain a surtout pour lui son côté synthétique et un brin futuriste poussé assez loin, posant une ambiance assez particulière. L’évolution se fait par bribes et à l’instar d’autres (encore…), Entheos devient moins touffu et plus aéré, suivant le chemin tracé par Fallujah (pour qui Chaney Crabb a fait un guest). Time Will Take Us All enfonce le clou, on le remarque dès les premiers morceaux où le tempo se fait relativement soutenu. Entheos ne devient pas un groupe « atmosphérique », mais à la manière d’un Abiotic (encore un autre groupe ou Chaney a fait un guest, bah voyons), devient plus réfléchi et moins étouffant.

Les growls et autres passages techniques sautillants et même assez dark sont toujours de la partie (cf l’excellent « In Purgatory » au début de l’album), mais Entheos varie assez son jeu. Quitte à taper parfois à côté avec notamment un milieu d’album franchement poussif, où certaines innovations ne sont pas très heureuses (du chant clair qui rend assez mal et semble même hors sujet). Entheos est toujours capable d’être un minimum efficace et même de pondre de sacrées dingueries, en témoigne l’énorme morceau fleuve qu’est « The Sinking Sun », qui sauve même cet album malheureusement assez hétérogène. Pour qui cherchait du tech death qui pulse, The Infinite Nothing reste au-dessus du lot. Pour le versant plus progressif du genre, Time Will Take Us All se vaut mais, encore une fois, il y a une ribambelle de groupes qui font la même chose, au moins aussi bien ou mieux, et finalement, Entheos est toujours noyé dans la masse 7 ans après ses débuts…

 

Contrarian – Sage of Shekhinah
Death progressif – Etats-Unis (Willowtip Records)

Stroyteller : Accrochez-vous, Contrarian c’est une expérience qui va faire appel à vos sens mais aussi à votre intellect. Sage of Shekhinah, leur sixième album, est une œuvre touchant à la théologie et à un certain orientalisme qui va vous demander un peu de recherche (plus que nécessaire pour une rubrique comme la nôtre). On parle de présence divine mais aussi de Ibn Al-Rawandi, un philosophe perse peu connu des IXe et XXe siècles ou encore de l’île Patmos où l’apôtre Jean aurait reçu les révélations de l’Apocalypse. On élève le niveau côté culturel, vous allez en prendre plein le cerveau mais ce qui fait la beauté de cet album c’est bien sûr la transcription de tout ceci en musique. Vous imaginez bien que des thèmes comme ceux-là ne sont pas traités avec une musique toute en légèreté. Contrarian, c’est du progressif dans le sens noble du terme. Le son et les compositions nous ramènent vers des références dont ils se revendiquent : Atheist, Cynic, Nocturnus et les parrains Death.

Sage of Shekhinah n’est pas un album que je qualifierais d’accessible. Il est dense, riche et vous emmènera sur des terrains complétement différents. Mais les premières notes, avec une batterie qui part dans tous les sens avec des instruments orientaux qui rendent l’ensemble fou, donnent une mesure qui suivra toutes les compositions. Les guitares sont très mélodiques, comme sur « Ibn Al Rawandi », un titre très représentatif, doublées d’une basse hyper présente et d’une batterie qui utilise souvent la double grosse caisse à fond, des blasts de temps en temps et des syncopes à gogo. Le long des sept titres, tous équilibrés en terme de durée, vous allez voyager car la cohérence musicale d’un album quasi concept est essentielle pour Contrarian. Pour tout fan de metal progressif, vous trouverez dans Sage of Sekhinah un petit bijou de bout en bout, pas de faiblesses ou de temps morts, Contrarian a réussi un coup majeur, à l’ancienne certes, mais on ne se lasse pas de le réécouter.

 

Darkall Slaves – Mephitic Redolence of the Decomposed
Brutal death metal – France (New Standard Elite)

Sleap : Même si cela faisait un bon moment qu’on l’attendait, ce nouvel effort de Darkall Slaves est un peu passé inaperçu. Sorti toute fin décembre 2022, il n’a pas pu faire partie des « top » de l’année, et d’ici fin 2023, beaucoup l’auront malheureusement oublié. En parler dans la rubrique nécro’ n’est donc que justice. Surtout que les Lillois nous offrent ici un pur album de brutal death US comme on les aime ! Malgré les huit longues années qui le séparent de son prédécesseur, ce Mephitic Redolence of the Decomposed sonne tout aussi bien, peut-être même mieux. Grâce à une prod’ ni trop moderne ni trop old school, cette demi-heure de BDM passe comme une lettre à la poste ! Ce n’est pas pour rien que le groupe est à présent signé chez le fleuron mondial des labels Brutal Death : New Standard Elite. Mis en image par Monsieur Jon Zig (vocaliste mais surtout illustrateur que tout fan de BDM connaît assurément), ce dernier Darkall Slaves installe définitivement le groupe dans la cour des grands. Et affirmer que nous avons là le meilleur groupe de brutal death metal français est aujourd’hui une évidence. Cocorico !

 

Également dans le radar de la Rubrique Nécro' :

  • Ca aura échappé à presque tout le monde sauf aux spécialistes, mais les costaricains d'Astriferous ont sorti leur tout premier album chez Me Saco Un Ojo Records, et ils sont excellents, entre Nocturnus et The Chasm.

  • Les amateurs et amatrices de war metal et de ceintures à clous sauront se satisfaire du premier EP de Deiphage, jeune groupe de Sacramento (direction les playoffs!!) : du rouge, du blanc, du noir, et un black death bestial et débridé.

  • Du black islandais mais avec un sens de la mélodie épique et surtout un gros côté death boueux ? C'est l'improbable programme de Of Existential Distortion, le premier album d'Úlfúð sorti chez Dark Descent Records.

  • Vous aimez le tech death ? vous aimez la Belgique ? Eh bien le meilleur des deux mondes réunis ici : la nouvel album de CauseNeffect: Validation Through Suffering.