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C’est en ce début d’année que Loudblast fait son come-back pour le plus grand plaisir des fans du groupe. La séparation du groupe suite à la tournée promotionnelle de Fragments en avait déçu plus d’un. Réunifié le temps d’un concert hommage à Chuck Shuldiner les Louds reprennent du plaisir sur scène. L’idée d’une reformation faisant doucement mais sûrement son chemin, ce n’est que quelques années plus tard que ce nouvel album arrive. Nicolas Leclercq n’étant plus de la partie c’est Alexandre Colin-Tocquaine ami de longue date et leader d’Agressor qui épaulera Stéphane Buriez à la guitare.
Pour cet album, Loudblast fait une fois de plus appel à l’artiste Bolek Budzyn, qui cette fois ci réalisera un toile spécialement pour le groupe, le tout conçu sous la forme d’un digipack. On peut alors se dire que le résultat risque d’être de qualité … malheureusement, enfin à mon goût, ce n’est pas le cas la cover semble être celle d’un groupe de seconde zone paru au milieu de années 80, le livret n’est pas exceptionnel lui non plus. Vous me direz le principal reste le contenu du CD. Les Louds que l’on aurait pu pensé ramollis par le temps, nous confirment dès les premiers morceaux qu’à nouveau il faudra compter sur eux et avec eux. Aidé par un production compacte et puissante sans être surproduite (Stéphane en aurait eu le temps au LB Labs s’il l’avait désiré), le groupe fait son retour dans un style plus brut dépourvu de fioritures, en comparaison à un Fragments plus « posé ». Les rythmes sont alors effrénés endiablés, les guitares sont toujours aussi tranchantes et lourdes, les solos typiquement Death Metal, quant la voix de Stéphane elle reste des plus caverneuse. Les mélodies qui avaient fait le succès de titres tel que No Tears to Share ou This Dazzling Abbys sont absentes les Lillois ont voulu aller droit à l’essentiel. Comme à l’accoutumer Loublast est bien en place, il ne s’agit pas d’un jeune groupe, l’expérience parle d’elle-même avec un peu moins de vingt ans de carrière le combo maîtrise le sujet.
Quel est donc le bilan pour ce Planet Pandemonium ? Il sera très certainement divisé en deux catégories : certains seront enchantés par cet album alors que d’autres seront déçu. Les admirateurs diront certainement qu’au lieu de stagner le groupe a préféré se renouveler. D’autres, dont je fais parti, estimerons que les Louds auraient pu faire beaucoup mieux, on est tout de même assez loin des chefs d’œuvres présent sur Sublime Dementia et Cross the Threshold, d’un autre coté le groupe n’allait pas nous pondre les mêmes albums tout sa carrière.
Encore une fois, les discussions seront tendues entre les détracteurs et les admirateurs de cet albums, les Louds ne laissent pas indifférent et c’est bien là le principal … puis si certains doutent encore de la toute puissance du groupe qu’ils aillent les voir live, lors des dates à venir courant octobre et novembre, les ayant vu lors de quelques uns des concerts réalisés au printemps dernier un seul mot me vient à l’esprit vivant … les Louds sont bien vivant tenant la scène d’une mains de maître, comme par la passé.
1.Bow Down
2.The Serpent's Circle
3.Pain Brothers
4.Last Sabbath
5.The Descent
6.Mindless Mankind
7.Words Of Vanity
8.Scarlet Mist
9.Roaming In Between Worlds
10.Days In Black
