
Wings Of Steel vole de ses propres ailes : entretien avec Leo Unnermark (chant)
Leo Unnermark

L'autre belge de la rédac'. Passé par Spirit of Metal et Shoot Me Again.
Si vous êtes amateur de heavy metal, vous n'avez pas pu passer à côté du phénomène Wings of Steel. Le duo composé de Léo Unnermark (Suède) et Parker Halub (USA) est un peu sorti de nulle part en 2022 avec son premier EP éponyme, rapidement suivi de Gates of Twilight en 2023. Guitariste virtuose et chanteur surdoué, la recette est connue mais très vite, Wings of Steel prend une ampleur surprenante et est labellisé comme le "next big thing" du heavy old-school, atteignant des chiffres d'écoute très rares dans le genre et foulant des scènes comme celle du Keep It True, du Heavy Weekend ou du Pyrenean Open Air, festivals chers à notre coeur.
Si j'ai pu émettre des réserves sur les mérites d'un tel succès, Wings of Steel ayant du talent à revendre mais manquant à mes oreilles encore de ce petit "facteur X", le potentiel du groupe est évident et Winds of Time, leur deuxième album, montre une belle progression. Alors que Wings of Steel vient d'être annoncé au Hellfest 2026 pour ce qui sera clairement leur plus gros concert à ce jour, il faut s'y faire : l'avenir est à eux. J'avais pu profiter de la sortie de Winds of Time pour discuter avec le très sympathique Léo Unnermark (chant) !
Bonjour Léo. Au moment où je te parle, Wings of Steel a un petit break entre des concerts en France (le Pyrenean Open Air) et en Belgique, avant d'aller au Keep it True Rising notamment... Il n'y a pas si longtemps, vous n'en étiez même pas à 10 concerts donnés au total. Comment ça se passe actuellement ?
J'ai donné beaucoup de concerts avant d'être dans Wings of Steel, je n'étais pas étranger au fait de jouer devant du public... mais la taille de la scène a augmenté, c'est certain. C'est aussi bien plus en place aujourd'hui. Mais en effet, l'année passée, nous avons donné 3 concerts aux USA avant d'embarquer pour un premier tour européen et c'était un peu comme se jeter dans le bain. Ca se met bien en place et actuellement, je crois que c'est solide.
Solide au point où vous avez un live (Live in France) avant même de sortir votre deuxième album, c'est assez rare de nos jours. Est-ce que c'était spontané ?
Oui, nous avions donné deux concerts en France, à Paris et à Lille, et sans qu'on le sache, celui à Lille avait été enregistré. Olivier Garnier nous a dit que l'audio était disponible et que nous pouvions l'utiliser. On l'a donc écouté après coup et on s'est dit : pourquoi pas ? Il y a tellement de fans qui n'ont jamais eu l'occasion de nous voir en live. Nous avons sorti un EP en 2022, un premier album en 2023, et ça nous permettait de sortir quelque chose en 2024. Maintenant, le deuxième album sort en 2025.
La dernière chose que j'ajouterai à ce sujet, c'est que énormément de mes groupes favoris n'ont pas sorti d'album live à leur tout début. Je pense par exemple à Black Sabbath. C'est assez inhabituel pour un groupe de sortir un live avant d'être signé sur un major. C'est atypique. Mais c'est assez cool de se dire que d'ici 20 ans, on pourra réécouter ça. Pour se dire qu'on est meilleurs aujourd'hui, espérons (rires).
J'écoute peu d'albums live. Peux-tu en citer quelques-uns qui ont eu une vraie influence sur toi, qui t'ont marqué ? Spontanément, en ce qui me concerne, je pense au Alive in Athens d'Iced Earth...
(il acquiesce) C'est un super album, oui. Je citerais personnellement Live & Dangerous de Thin Lizzy, même si à l'époque, je pensais que tout était live et que j'ignorais à quel point il a été retouché en studio (nda : le producteur Tony Visconti a révélé que les seules parties conservées vraiment live sont la batterie... et le public). Mais rien que le fait de sentir cette atmosphère du live te donne cette sensation si particulière.
On a la sensation qu'il y a un lien particulier entre Wings of Steel et la France. Vous avez sorti ce live, vous avez probablement joué plus de concerts ici que n'importe où ailleurs à part, peut-être, en Allemagne. En festivals, vous avez fait le Heavy Weekend, le Pyrenean... Comment cette relation est-elle née ?
Je crois qu'on peut dire que ça a commencé grâce à Olivier Garnier, qui a écouté notre musique et nous a contactés pour dire qu'il était intéressé à l'idée de travailler ensemble. Nous avons alors donné deux concerts en France qui ont eu beaucoup de succès et de couverture, notamment via Rock Hard. Le Heavy Weekend est la plus grosse scène que nous ayons faite jusqu'à présent. Et tout ça nous a permis de nous créer une belle fanbase en France et de profiter de ce momentum.
Est-ce que tu connais et apprécie quelques groupes de heavy français ?
Sortilège ! ADX est très bien aussi. Mais j'ai écouté le nouveau single de Sortilège qui vient tout juste de sortir et j'ai hâte de l'album.
Comme tu l'as expliqué, il y a eu une sortie chaque année depuis 2022... et les vues et écoutes de vos morceaux ont vraiment très vite explosé, avec des centaines de milliers d'écoutes, ce qui est énorme pour ce style. Ca ne va pas trop vite pour vous ?
C'est très beau de voir la vitesse à laquelle ça a pris. Mais pour être très honnête avec toi, étant donné que moi et Parker faisons tout nous-mêmes, nous sommes tellement occupés tout le temps que nous perdons un peu le fil de l'évolution des choses. Ce n'est que quand tu peux prendre un peu de recul que tu te dis « holy shit ». Ca nous touche profondément de voir ces chiffres sur Spotify, de voir aussi le succès des clips, qui sont toujours très demandeurs en termes d'énergie, et de voir qu'ils peuvent avoir un tel succès en 2025.
Comment expliques-tu que Wings of Steel, au contraire de nombreux groupes de la NWOTHM, comme on l'appelle, ait réussi à dépasser un plafond de verre ? Il y a beaucoup d'excellents groupes dans cette nouvelle vague, mais ça reste une niche. Qu'est-ce qui, selon toi, vous a permis de vous séparer du peloton ?
C'est une très bonne question. Je crois que c'est une accumulation de choses. Premièrement, je pense que c'est la façon dont nous avons planifié chaque étape. Chaque sortie est préparée minutieusement. Nous faisons nos recherches, nous cherchons les bonnes personnes avec qui entrer en contact... Mais bien sûr, tu peux trouver les contacts que tu veux, la musique doit être bonne, c'est la base. Je pense que, comme tu l'as mentionné, le Heavy Weekend devant le public de Saxon, le fait que Rock Hard nous couvre, tout cela nous a aidé à nous faire remarquer. Puis, c'est l'effet boule de neige. Mais tu dois toujours avoir un plan pour l'avenir, un business plan ; ce que nous faisons le moins, au final, c'est jouer de la musique, ce qui est un peu triste mais nous a aidé à en arriver là. J'espère qu'à l'avenir, on pourra déléguer ça à quelqu'un d'autre et se concentrer sur ce qu'on aime faire (rires). Je dirais que le secret est de toujours viser plus haut. Nous n'avons pas le temps d'avoir un side job, c'est notre principale activité et en y consacrant 8 à 10h par jour, tu arrives à te faire ta place. Ce sont les sacrifices qu'il faut faire pour y parvenir, surtout dans notre style musical.
Vous êtes assez jeunes, tu as 28 ans, Parker n'a que 23 ans... Ca peut être un peu effrayant de se lancer si jeune, j'imagine qu'il faut que votre entourage soit à fond derrière vous et que ce soit un rêve de gosse.
En ce qui me concerne, j'ai décidé de me lancer là-dedans dès que j'avais 20-21 ans, quand je suis allé étudier aux USA. La vraie raison de mon déménagement aux USA était de trouver les gens pour fonder le groupe de mes rêves. Et je savais que c'était tout ou rien au vu du prix des études là-bas. Ma famille me soutient énormément, ils veulent que je réalise mon rêve, et j'ai une petite amie très aimante et compréhensive également. Parker a été diplômé très jeune et a exactement la même histoire, il savait que c'était ce qu'il voulait faire. Les planètes se sont alignées pour qu'on lance Wings of Steel.
Tout ça amène pas mal de pression pour ce deuxième album... à moins que ça aille trop vite pour que tu la ressentes.
(rires) C'est un peu la deuxième option, oui. Je pense que quand on se met à écrire de la musique, c'est tellement de plaisir que tu ne ressens plus vraiment la pression. Bien sûr, tu veux composer des morceaux qui surpassent les précédents, mais je crois que ce qui nous a amenés là où nous en sommes, c'est que nous ne nous forçons pas à aller dans une direction ou une autre, nous restons honnêtes. La progression se fait naturellement. Je ne veux pas non plus que toutes nos sorties sonnent pareil, car la plupart de mes groupes favoris ont su se renouveler, mais cela doit se faire naturellement.
Est-ce que tu penses qu'à un moment, il faudra prendre un peu plus longtemps, peut-être deux ou trois ans, prendre du temps plutôt que battre le fer tant qu'il est chaud ?
Ce serait bien, en effet. Mais tout ce que nous avons sorti jusqu'à présent, par exemple Gates of Twilight, a été écrit en environ dix semaines. C'est très rapide pour un album complet, et un peu stressant. Mais nous avons vraiment trouvé une dynamique qui nous permet de passer très vite de la démo à l'enregistrement final des titres. Pour Winds of Time, l'ordre de la tracklist est globalement l'ordre dans lequel nous avons enregistré les titres.
Il y a aussi que nous faisons tout nous-mêmes. Nous ne sommes pas fermés à l'idée de faire appel à un producteur à l'avenir mais nous apprécions vraiment l'idée de nous asseoir avec Parker sans avoir tout planifié et échanger quelques idées sur le tas.
C'est assez drôle que vous n'ayez pas de producteur car pour moi, ce qui permet à Wings of Steel de percer auprès d'un plus large public est peut-être aussi le fait que le son soit si propre, moderne. Ca ne sonne pas comme le « true » heavy parfois mal dégrossi qui sort ses premiers albums.
Notre approche est de garder la chaleur du son old-school mais de le polir avec des technologies modernes, afin d'avoir le meilleur des deux mondes, en quelque sorte.
Venons-en à Winds of Time. L'album s'ouvre sur le titre homonyme qui est long... de 10 minutes, avant un titre très rapide de moins de trois minutes. La plupart des groupes auraient fait l'inverse (rires).
« Winds of Time » est le premier titre que nous avons composé pour l'album. Nous n'avions pas vraiment décidé d'écrire un titre de dix minutes, nous ne fonctionnons jamais comme ça, mais au fil de la composition, le morceau avait l'air de ne pas vouloir se terminer. Il nous donnait l'impression d'avoir encore de la place pour respirer, pour ainsi dire. D'idée en idée, nous nous sommes retrouvés avec un très long morceau. À ce moment, il faut le réécouter et se demander si ça sonne redondant, si une partie peut être coupée, et ce n'était pas le cas.
Nous avons alors décidé de faire un choix peu orthodoxe et de sortir ce titre en tant que premier single de l'album. Le nom du morceau semblait très approprié pour l'album, et il représente bien là où nous en sommes à l'heure actuelle dans notre songwriting.
Est-ce que tu as une préférence entre ce type de morceau et « Saints & Sinners », qui le suit dans la tracklist ?
Pas vraiment, non, et au moment d'écrire « Saint & Sinners », qui ne dure même pas trois minutes, nous envisagions de ne pas en rester là... mais le morceau nous a paru fini tel quel. C'était presque un peu difficile à accepter mais de la même façon que nous avons dû accepter que le morceau précédent faisait presque 11 minutes, nous n'avons pas voulu nous mettre de limites.
J'ai écouté Winds of Time quelques fois et ce qui m'a marqué, c'est que la basse ressort très fort dans le mix... alors que vous n'avez pas de bassiste permanent !
En effet. En fait, quand nous avons fondé le groupe, Parker et moi nous sommes retrouvés coincés ensemble durant le COVID. Nous vivions ensemble à Hollywood à l'époque. C'était donc lui, moi et un ordinateur sur lequel nous avons pu mettre nos démos pour l'EP et Gates of Twilight, et avec le temps, nous sommes devenus assez calés là-dedans pour tout faire seuls. Parker enregistrait la guitare et la basse et nous avions juste besoin d'un batteur professionnel pour les parties de batterie, car nous n'en sommes pas capables nous-mêmes. Puis vient le moment de tourner et là, bien sûr, tu as besoin de musiciens live.
Mais même si la guitare lead et le chant prennent beaucoup de place dans notre groupe, nous voulions tout de même que la section rythmique ressorte un maximum. Le plus important était de trouver l'équilibre parfait pour que la basse sonne parfois plus agressive et métallique, parfois plus groovy. Nous y avons passé beaucoup de temps, et je suis donc très content que tu l'aies noté !
Parlons de ton chant. Quand on a ta voix, qui est particulièrement puissante, est-ce que c'est parfois un peu difficile de se retenir d'en « mettre partout » et d'aller trop souvent dans les aigus ? Comment gardes-tu l'équilibre ?
C'est difficile, oui ! Surtout quand j'étais plus jeune et que j'ai découvert que j'avais cette capacité de monter haut, je ne voulais faire que ça parce que ça impressionnait tout le monde. Mais en prenant de la maturité, tu comprends que les notes hautes ne sont qu'une des couleurs que tu peux utiliser pour peindre ta musique. Sur ce deuxième album, il y a plus d'équilibre dans les vocaux, et ça sera encore le cas à l'avenir. Je pense que c'est la même chose quand tu es un jeune guitariste et que tu ne jures que par le shred avant de mûrir et de réaliser que tu peux en dire beaucoup plus avec moins.
Rob Halford, avec le temps, est devenu très impressionnant dans sa façon de gérer les graves...
Exactement, ou David Coverdale ! Ce sont de bons exemples.
Qui sont tes influences majeures en termes de chant ?
On vient d'en mentionner deux (rires). Mais quand j'étais jeune, j'écoutais énormément de blues des seventies ou de groupes comme Bad Company et Free. Par la suite, ces influences 70s se sont très bien transcrites chez certains groupes comme Y&T ou Great White, dont le style vocal colle un peu plus au mien. Et par la suite, bien sûr, l'une de mes plus grandes influences est Ronnie James Dio, tant sur le plan vocal qu'en termes de storytelling.
Je suis assez surpris que tu ne mentionnes pas Geoff Tate (Queensrÿche), car c'est le premier nom qui m'est venu à l'esprit quand j'ai entendu Wings of Steel...
Pour être tout à fait honnête, je n'ai jamais vraiment écouté Queensrÿche, ça ne faisait pas partie des groupes que je dévorais étant ado. Mais on me le dit souvent, et je peux clairement entendre les similarités. Je crois que notre technique est assez similaire. C'est un beau compliment !
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Parlons de Parker, désormais. Quand tu l'as rencontré, il n'avait que 16 ans. Est-ce que tu as directement compris que tu avais affaire à un prodige de la guitare ?
Je l'ai connu à l'école, où se tenaient ce qu'on appelle des « live performance workshops » (nda : littéralement atelier de performances live). Chacun pouvait s'inscrire en tant que guitariste, chanteur, batteur, etc... et jouer une reprise devant des professeurs. Avant ça, je me rappelle avoir vu Parker sur le campus et c'était le seul avec de longs cheveux et une veste en denim, je m'étais dit qu'il y en avait au moins un (rires).
Puis, je suis passé voir un de ces ateliers live et ils jouaient « Aces High ». Dès que je l'ai vu jouer, j'ai été soufflé. Je ne savais pas qu'il n'avait que 16 ans, je pensais qu'il avait environ mon âge ou un peu moins, mais ça n'avait aucune importance. Peu de temps après, nous avons discuté en-dehors de l'école et nous avons réalisé que nous avions tellement en commun sur le plan musical.
Sur Winds of Time, il est particulièrement impressionnant sur « To Die in Holy War », son solo est phénoménal.
Sur cet album, Parker brille vraiment. Il est capable de shredder comme personne mais il a aussi beaucoup d'émotion dans son jeu, il sait tout faire. « To Die in Holy War » est un bon exemple de ses qualités en shred mais il y a aussi « Flight of the Eagle » où son jeu plus émotionnel ressort plus. C'est très impressionnant de le voir évoluer comme ça, surtout quand on prend en compte son âge.
Tu as dit que vous viviez ensemble à Hollywood, ce qui, aux yeux des Européens, sonne encore aujourd'hui comme le « rêve américain »... votre tout premier concert était au Whisky A-Gogo, qui est aussi une salle légendaire !
Quand je suis venu m'installer à Los Angeles, je pensais que tout allait être comme dans les 80s, avec ces images cliché du Sunset Strip, tout ça... et ce n'était pas du tout le cas (rires). C'est toujours une ville de dingues de musique, par contre, mais c'est beaucoup plus varié désormais. Mais bien sûr, j'avais vu toutes ces vidéos en VHS du Whisky A-Gogo, les concerts de Mötley Crüe, Van Halen... J'étais comme un fou de pouvoir y jouer. Nous avons ouvert pour Pretty Boy Floyd. Dans ma tête, le Whisky A-Gogo était une énorme salle de mille places mais en réalité, c'est beaucoup plus petit. Mais c'est une très chouette salle, nous y avons joué deux fois et y retournerons certainement.
Quelle est ta situation en termes de visas pour les USA ? Je sais que ça a toujours été un problème pour toi d'aller tourner là-bas...
C'est compliqué, car après que mon visa d'études ait expiré, je ne pouvais faire que des allées et venues sur base d'un visa touristique pour 90 jours maximum. Mais maintenant que nous avons été bookés en première partie de Sabaton sur leur tournée américaine, cela devrait avoir réglé le problème et j'en suis très content.
C'était assez paradoxal que Wings of Steel soit un groupe américain mais ait bien plus joué en Europe qu'aux USA...
Oui, nous n'avons donné que trois concerts aux USA alors que nous en sommes à deux tournées en Europe. Nous voulons vraiment jouer aux USA mais c'était impossible jusqu'ici, tout simplement, de mettre une tournée en place. C'est une situation de merde, on voit beaucoup de groupes qui doivent annuler des tournées récemment.
Wings of Steel va donc tourner avec Sabaton. C'est assez drôle car les fans de heavy sont souvent partagés entre ces deux chapelles : le heavy « true » et old-school, et sa variante mainstream représentée par Sabaton ou Powerwolf... Où est-ce que tu te situes ?
J'écoute assez peu de groupes comme Sabaton, je suis plutôt old-school, mais je sais que les mecs de Sabaton sont eux aussi des fans de heavy old-school, et c'est la raison pour laquelle ils nous ont choisi pour cette tournée. Ce que je trouve vraiment super cool, car ce n'est pas tous les jours qu'un groupe de leur ampleur en profite pour faire ça. D'habitude, le choix des premières parties est lié aux labels, à du business. C'est très chouette qu'ils aient décidé de mettre en valeur du heavy metal plus traditionnel, et je pense que c'est bien pour leur public.
On en a parlé mais avoir ouvert pour Saxon et Europe au Heavy Weekend a très probablement permis aux fans old-school de découvrir Wings of Steel. C'est toujours mieux quand les groupes d'ouverture collent aux goûts du public...
Exactement, et le public de Sabaton comporte beaucoup de jeunes qui pourraient être introduits à un heavy plus « traditionnel » et old-school via Wings of Steel, ce qui peut bénéficier à tout le style.
Merci beaucoup, Leo, et bonne chance pour la suite !
Merci à Olivier Garnier pour l'organisation de cette interview et à Leo pour sa sympathie et sa disponibilité !









