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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

Vesania

God the Lux

LabelNapalm
styleBlack Metal Symphonique
formatAlbum
paysPologne
sortiejuillet 2005
La note de
U-Zine
6/10


U-Zine

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En février 2005, Vesania mixe un deuxième album au studio Hertz intitulé Got the Lux et qui succède au Firefrost Arcanum . Pour les fans de Behemoth ou de Vader, sachez que Orion de Behemoth et Daray de Vader jouent dans le groupe.

God the Lux s'ouvre avec brutalité sur "Rest in Pain". Un morceau dont nappes de synthétiseur ne sont, bien qu'un peu grandiloquentes sur les bords, pas sans rappeller les mélodies nocturnes et grandioses d'Emperor. Dans la deuxième partie du titre, les touches de synthétiseur sont particulièrement réussies et donnent une ambiance apocalyptique pour terminer le titre. Avec "Posthuman Kind", on remarque, une fois encore, que le synthétiseur est le point le plus important et qu'il dicte aux guitares ce qu'elles doivent jouer. "Lumen Clamosum", quant à elle, n'est qu'une courte piste instrumentale... Et bien que le côté électronique soit un peu déplaisant, on se laisse vite emporter par l'atmosphère qui en décule. God the Lux enchaîne ensuite sur ton titre éponyme, lequel débute sur les paroles de "Why can I still see this pitiful world here ? Set it into flames, now !". Vient alors "Synchroscheme" et son début particulièrement puissant. On pense alors à Limbonic Art, mais ça reste du Limbonic Art en moins bien. Le disque se poursuit avec "Phosphorror", où l'on commence légèrement à s'ennuyer, puis avec l'instrumentale (courte et électronique) "Lumen Funescum” et le brutal "The Mystory", dont les parties de guitares sont plus intéressantes que d'ordinaire, et dont le synthétiseur renvoie toujours à Emperor ou Limbonic Art. On arrive bientôt "Legions are me", un titre malsain pendant lequel le synthétiseur règne en maître. Et l'album se clôt (enfin...) avec "Inclustra Nigror". Il faudra cependant attendre un silence 25 minutes, rien que ça (vous avez le temps d'aller prendre une douche) pour entendre la véritable fin de l'album, où guitare et synthé jouent en parfaite harmonie.

Au final, God the Lux est un album travaillé, mais un peu chiant à la longue, tant on a l'impression d'avoir entendu le même titre tout au long de l'album.

01. Rest In Pain
02. Posthuman Kind
03. Lumen Clamosum
04. God The Lux
05. Synchroscheme
06. Phosphorror
07. Lumen Funescum
08. The Mystory
09. Fireclipse
10. Lumen Coruscum
11. Mask Ill
12. Legions Are Me
13. Inlustra Nigror

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