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dimanche 31 mai 2015

Skull Fist

JJ Tartaglia

Paul

Heavy Sound Festival 2015, la suite ! Rendez-vous cette-fois ci avec JJ Tartaglia, batteur depuis peu du jeune groupe canadien Skull Fist.


Tout d'abord, qu'a fait Skull Fist de beau ces derniers mois ?

On a beaucoup tourné, en Amérique du Sud, au Mexique... Et surtout, nous avons fait notre première tournée aux États-Unis en compagnie du groupe australien Elm Street. Et nous voilà de retour en Europe. On a vraiment beaucoup tourné.

Avec le recul, qu'est-ce qui rend le groupe fier de « Chasing the Dream » (son second album sorti l'année dernière, ndt) ?

C'est un album plus mature que le précédent, « Head öf the Pack » (sorti en 2011, ndt). Il a été mieux produit, car les gars y ont consacré plus de temps et ont aussi dépensé plus d'argent lorsqu'ils travaillaient dessus, et je pense que cela se ressent à l'écoute. Les morceaux ont également gagné en mélodies, ce qui permet à de plus en plus de gens, qu'ils soient amateurs de Metal ou non, de se mettre à apprécier la musique, qui n'est pas devenue plus commerciale pour autant, et je trouve ça génial.

Êtes-vous en train de travailler sur un troisième album ?

Oui, nous avons commencé à travailler sur notre prochain album. Nous avons déjà en tête les structures de neuf nouveaux morceaux. Une fois cette tournée terminée, nous allons pouvoir nous concentrer dessus, commencer à répéter et à l'enregistrer. Il devrait sortir début 2016.

Excellente nouvelle ! Parlons maintenant un peu de cette tournée, si tu veux bien. Quelque chose comme 80% des concerts qu'a donnés le groupe depuis sa création ont eu lieu en Europe. Que pensez-vous des fans européens ? Pourquoi les aimez-vous tant que ça ?

Il ne fait aucun doute que notre public est majoritairement européen. C'est ici que nous sommes les plus demandés et il y a tellement de festivals à faire... Rien qu'en Allemagne, c'est dingue. Notre fanbase est importante dans le coin, nous voyons beaucoup de patches et de t-shirts à l'effigie du groupe, c'est énorme. C'est pour cette raison que nous revenons souvent en Europe. Il n'y a pas de quoi se plaindre, j'adore l'Europe.

Est-ce que vos compagnons de tournée de chez Evil Invaders (groupe belge revival, ndt) sont gentils avec vous ? Est-ce qu'ils sentent bon et tout ? Et où sont-ils aujourd'hui ?

Je ne les connaissais pas avant cette tournée et ce sont de super mecs, très professionnels. Nous avons passé beaucoup de bons moments tous ensemble. Je crois qu'ils jouent quelque part en Allemagne ce soir. Ils m'ont dit qu'ils ont tellement tourné en Belgique qu'ils préfèrent jouer ailleurs maintenant. En plus, je crois qu'ils ont déjà participé à ce festival auparavant (c'était en 2013, ndt). Nous les retrouvons dès demain pour continuer la tournée.

Ces derniers jours, vous avez fait quatre dates françaises. Comment ça s'est passé ?

Le public était vraiment bon en France, et particulièrement à Dijon (ils ont joué à la Vapeur, ndt). C'est dommage que ne nous soyons pas passés par Paris, mais nous avons pu jouer à proximité (à Éragny-sur-Oise, ndt) et c'était cool. Peut-être que nous resterons plus longtemps en France la prochaine fois.

Êtes-vous heureux de partager l'affiche avec tous ces bons groupes aujourd'hui ? Y en a-t-il certains dont vous appréciez particulièrement la musique ?

Je ne connais pas beaucoup les groupes qui jouent lors de ce festival, mais l'on m'a dit beaucoup de bien de The Rods, donc je suis pressé de les voir. Pareil pour Air Raid. J'ai pu entendre quelques bribes de leur concert pendant que je m'échauffais tout à l'heure, et ça avait l'air de très bien sonner.

As-tu une anecdote amusante sur cette tournée à partager avec nous ?

C'est un peu embarrassant, mais bon... En Espagne, j'ai attrapé un rhume, que j'ai réfilé à tout le monde. Nous étions censés jouer vers 1h du matin, et comme nous étions très fatigués, nous avons décidé de faire une sieste et de mettre notre réveil à minuit. Et puis le tour manager est venu taper à la porte du van pour nous dire que les Evil Invaders en étaient à leur dernier morceau et qu'il fallait qu'on se bouge. On a tout monté très vite, on était dans le coaltar. Au début du concert, je me suis mis un gros coup de baguette sur le nez et j'ai commencé à pisser le sang. Bien sûr, on a continué à jouer, et je me suis dit que ça ne devait pas être si grave que ça. En sortant de scène, je me suis regardé dans le miroir et on aurait vraiment dit que je m'étais pris un coup de poing, mon nez était ouvert. J'ai pris ça comme un avertissement. Écoutez, les jeunes : ne dormez pas avant de monter sur scène ! (rires) Mais tout va bien maintenant, c'était marrant.

Dis-nous quel est l'album, Metal ou non, que tu écoutes en boucle en ce moment ?

Nightwish - « Dark Passion Play ». Il m'a permis de rentrer dans l'univers du groupe. Je les ai vus en concert il y a quelques mois et j'ai vraiment accroché.

Merci à toi ! Je te laisse les derniers mots, pour les lecteurs de Horns Up (surprise !) :