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mercredi 4 février 2015

Summer Breeze 2013

Open Air - Dinkelsbuhl (Allemagne)

Michael

Avocat le jour, rédacteur sur Horns Up la nuit et photographe à mes heures perdues.

N’en déplaise à la concurrence, chaque année U-zine vous fait vivre de nombreux festivals à travers l’Europe. Si nous avons nos quartiers au Hellfest (live report de 2013 par ici, au passage), nous n’oublions pas que le métal vit aussi (et surtout) en dehors de nos frontières. Surtout, nous avons tous nos festivals chéris, par leur programmation, leur public ou tout simplement le cadre. 

Me voici donc au beau milieu de la bavière pour une nouvelle édition du Summer Breeze. Si vous n’avez pas peur de faire 900 kilomètres (depuis Paris), le Summer Breeze est de ces festivals dont on tombe rapidement amoureux. Plus petit que le Hellfest, plus chaleureux et surtout moins surchargé, il est l’occasion de célébrer le métal sans se faire marcher dessus.

Et pour ceux qui seraient effrayés par la distance, d’une part il y a des voyages en bus, et d’autre part j’y suis allé en Clio. Oui Mesdames et Messieurs, en CLIO. La même qui m’avait emmenée au Metal Camp en Slovénie. Alors, je vous le dis, plus d’excuses !

Je ne ferai pas l’affront de faire une description du festival, puisque cela a déjà été fait par Shawn les années précédentes mais également par Ralf Nuesser, organisateur du Summer Breeze, dans le cadre de l'interview réalisée avec ce dernier il y a peu et disponible sur Horns Up. Toutefois, permettez moi de vous présenter brièvement Dinkelsbühl. Charmante bourgade traditionnelle avec son Mcdo, son garage Renault (je vous ai dit que j’étais venu en Clio, pas que je n’avais pas eu d’emmerdes avec), des commerçants souriants (mais qui ne prennent pas la carte bleue), ses odeurs champêtres et ses maisons bucoliques.

S’agissant du festival, trois scènes : une grande tente, bien aérée et où le son est globalement meilleur que sous les Altar et Temple du Hellfest, et un réel espace « open air » avec la Main Stage et la Pain Stage plus petite.

Pour le reste, la junk food y est légion. La bière également. Les tarifs étant globalement moins chers qu’au Hellfest (3,50 la b aguette garnie à titre d’exemples, et pas l’arnaque à 7 euros à Clisson) ou bien encore 3,70 ou 4 euros la bière de 40cl.

S’agissant de l’hygiène, des points d’eau sont répartis dans le camping pour pouvoir faire un brin de toilette ainsi que des douches (peu nombreuses, il faut l’admettre).

Bref, un lieu où il fait bon vivre. Surtout : 1. Les allemands sont gentils bien qu’ils prennent mal le soleil ; 2. Vous découvrirez de nombreux groupes allemands complètement décalés ; 3. Les allemandes sont à moitié déshabillées dès que le mercure dépasse 12° C.

Venons en aux faits : le Summer Breeze 2013 annonçait une affiche remarquable bien que relativement peu extrême. En têtes d’affiches : In FlamesPowerwolfeSabatonLamb of GodDevildriverHatebreedDark Funeral, entres autres…

Puisqu’il m’est humainement impossible d'assister à tous les concerts, et compte tenu également de mes goûts, je tacherai de retracer avec vous et pour vous ce que j’y ai vu, photographié, apprécié ou non. En toute subjectivité bien évidemment. Par ailleurs, je tiens à préciser que le pass photo obtenu par U-zine ne permettait pas de shooter les têtes d'affiches sur les mains stages. Les photos présentes dans ce report sont donc celles mises à disposition par le festival.

Jeudi 15 août

« I’m sorry, I don’t speak german ! »
 

Alestorm *
Pain Stage
15h05>15h55

Après un début tranquille au festival, vous savez : plantage de tente, (re)découverte des lieux, petit grignotage au Mcdo du coin, je me rends au concert de Alestorm sur la Pain Stage. Premier constat : le public est relativement nombreux pour ce concert malgré tout assez tôt dans la journée.

Pour le reste, le groupe va nous fournir une prestation sans fioritures, convaincante sans pour autant nous sortir le show de l’année. Un son correct, quelques blagues lancées au public, les écossais sont en forme. Et à voir l’énergie dépensée sur scène, j’ai d’ores et déjà hâte de voir ce que Gloryhammer va donner en live (que j’apprécie nettement plus qu’Alestorm). 

Côté setlist, du très classique. Les titres HuntmasterKeelhauled et Captain Morgan’s Revenge font bouger tous les chapeaux de pirates et autres déguisements exotiques de la Pain Stage. Une bonne mise en bouche sous le chaud soleil teuton.

Setlist : The Quest, The Sunk'n Norwegian, The Huntmaster, Shipwrecked, Nancy the Tavern Wench, Back Through Time, Wenches & Mead, Keelhauled, Rumpelkombo, Captain Morgan's Revenge, Rum.

Soilwork *
Main Stage
16h00>16h50

Si la chaleur est accablante sur Dinkelsbühl, Soilwork va grandement participer à la montée du mercure. Slams, mouvements de foules en tout genre, les allemands semblent bien répondre à une prestation de Soilworkcarrée sans être transcendante. Une voix et un son solide, un jeu de guitare sans accroc et surtout une belle énergie sur scène. La sécurité civile « Malteser » (à ne pas confondre avec les douceurs chocolatées) a vraiment du boulot…

Le nouveau single Spectrum of Eternity passe plutôt bien en live même si la palme revient au duo Stabbing the Drama qui clotûre le set et Follow the Hollow, terriblement efficace en live.

Pour faire simple une prestation honnête, sans être exceptionnelle. 

Setlist : This Momentary Bliss, Weapon of Vanity, Spectrum of Eternity, Follow the Hollow, Tongue, Nerve, Let This River Flow, Rise Above The Sentiment, Late for the Kill, Early for the Slaughter, Stabbing The Drama.

We Came As Romans
Pain Stage
16h55>17h45

Chaque jour : une surprise. Ca devrait être le slogan du Summer Breeze. Parfois, certaines surprises sont bonnes (je pense notamment à Van Canto en 2010), parfois elles sont mauvaises.

Aujourd’hui, permettez moi de vous donner tous les ingrédients d’un groupe de metalcore à mourir d’ennui :
- 45 minutes d’alternance de growls chétifs et voix claire qui vacille au gré des sauts du chanteur ;
- 45 minutes de moulin à vent ;
- 45 minutes de riffs aseptisés et de breakdowns insipides.

Et vous obtenez ce show digne du groupe de métal du lycée. Bon, j’exagère un tantinet, mais franchement quelle purge ! Si seulement musicalement cela apportait quoi que ce soit au genre mais là rien ! On surfe sur la vague. Alors ajoutez cela un son crado et un guitariste à la mèche tout droit copié des BB BURNES pour une heure de perdue de votre vie.

C’est con car je trouvais le nom du groupe vraiment intéressant.

Setlist : Hope, To Move On Is to Grow, A War Inside, Mis//Understanding, Fade Away, Broken Statues, Glad You Came (The Wanted cover, Roads That Don't End and Views That Never Cease, Tracing Back Roots, To Plant a Seed.

Fear Factory **
Main Stage
17h050>18h50

C’est alors qu’entre sur scène Fear Factory sur la Main Stage, tout droit venus de Californie pour déverser leur métal indus’ dans les oreilles de teutons bien habitués à ce style musical. Et à vrai dire, le public va monter en pression et va sembler apprécier ce que les américains ont à leur offrir. Avec une setlist globalement variée (un titre joué de chaque album puis plusieurs du célébrissime Demanufacture), le groupe a fait mouche. Même si j’aurais préféré un Cyberwaste à un Archetype j’ai été plutôt conquis par le groupe. Grosse ambiance dans le public avec des refrains scandés en chœurs, un Burton très en voix, un Matt très en cheveux et un son pas trop mauvais pour une petite chouquette post-prandiale.

J’aimerais vraiment les revoir en salle pour voir ce qu’ils ont toujours dans le ventre. Car si musicalement ils ont sévèrement envoyé (Mike Heller a t-il 4 jambes ?), cela ne bouge pas tellement et manque cruellement de présence scénique. Mettons ça sur le compte de la chaleur.

Setlist : The Industrialist, Shock, Edgecrusher, Powershifter, What Will Become?, Archetype, Martyr, Demanufacture, Self Bias Resistor, Zero Signal, Replica .

Korpiklaani
Pain Stage
18h55>19h55

BON. Que dire, que dire. Je ne veux pas faire le vieux con mais merde, ça les emmerderait d’être spontané sur scène ? Mêmes mimiques, mêmes mouvements, quasiment les mêmes setlists… vous avez vu une foisKorpiklaani en live ? Vous avez tout vu d’eux ! Alors à part les die-hard fans, on est vite lassé de constater à quel point le groupe est une machine trop bien huilée. Un comble pour une musique si festive et propice au grand n’importe quoi.

Maintenant, on est toujours aussi tenté de shaker son booty sur Beer Beer. C’est fichtrement efficace et le public allemand a apprécié en tout cas, à en croire les mouvements de foules, les crowd surfers et les litres de bières bus.

Setlist : la même que depuis 3 ans en festival. Non allez, soyons gentils : Tuonelan tuvilla, Ruumiinmultaa, Metsämies, Juodaan Viinaa (Hector cover), Sumussa Hämärän Aamun, Vaarinpolkka,Viima, Petoelaimen Kuola,Uniaika, Uni, Vodka, Ievan polkka, Rauta, Wooden Pints.

Solstafir **
Party Stage
20h15>21h05

Je me rappelle du show de Solstafir en 2010. J’avais été impressionné par l’atmosphère créée par le groupe mais pas vraiment touché par leur musique. Ce fut l’effet inverse cette fois-ci.

Toujours dans un style lent, lourd, le groupe nous emmène habilement dans son univers avec une Ljos i Stormien guise d’ouverture. Les références à l’Islande sont permanentes, que ce soit dans les textes mais également dans les légers discours entre les chansons (au plus grand bonheur des quelques irréductibles islandais présents, drapeaux à l’appui).

Il ne faut pas s’attendre à des sourires, à beaucoup de communication. C’est une prestation brute, froide, à l’image du pays dont ils viennent. En tout cas le groupe est concentré, dans sa prestation et si le public reste parfois pantois devant une musique guère accessible, la prestation n’aura laissée personne indifférent.

Setlist : Ljós í Stormi, Svartir Sandar, Þín Orð, Fjara, Goddess of the Ages.

Powerwolf ***
Pain Stage
21h20>22h20

Sur le papier, c’est tout ce que je déteste. Un nom ridicule : POWER – WOLF. On peut difficilement faire plus cliché. Pourquoi pas TURBO – LION ? Si je devais créer un groupe de powermetal je l’appelais TRUEBEAVER moi. Des costumes un peu ridicules, des corpse paints foireux et un power metal qui sent clairement le moule burne en cuir avec des titres aux noms très recherchés comme « Resurrection by Erection».

Et là, magie du live, la claque. Dès les premiers titres le public très très nombreux bouge dans tous les sens sur une musique très catchy. Des riffs simples mais auxquels il est impossible de résister. Petit headbanging, puis on saute et on bouge comme un demeuré. L’effet Powerwolf. Contrairement à des groupes comme Sabaton qui m’emmènent dans les tréfonds de l’ennui, là j’ai été clairement entraîné dans leur univers.

Sanctified with Dynamite et We Drink Your Blood étant cruellement efficaces.

Bref, une très bonne surprise. Et pourtant ça partait très mal.

Setlist : Lupus Daemonis (Intro), Sanctified With Dynamite, We Drink Your Blood, Amen & Attack, Werewolves of Armenia, In the Name of God, Resurrection by Erection, Coleus Sanctus, All We Need Is Blood, Kreuzfeuer, Raise Your Fist, Evangelist, Lupus Dei, Wolves Against the World .

Atrocity
Party Stage
21h25>22h15

Lorsque Leaves’ eyes est en concert dans un festival, Atrocity est rarement très loin. Et pour cause, le groupe de death allemand est composé de tous les membres du groupe précité à l’exception de la chanteuse.

Pas vraiment fan de leur death plutôt conventionnel, le public semble malgré tout globalement réceptif malgré l’heure. Ou alors il s’agit plutôt des deux danseuses exotiques, grimées pour l’occasion, qui se trémoussent sur scène pendant deux titres... Va savoir ! 

Setlist : Pandaemonium, Haunted by Demons, Fatal Step, March of the Undying, Blood-Stained Prophecy, Satans Braut, Death by Metal, Necropolis, Blut, Reich of Phenomena. 

Cult of Luna
Party Stage
22h35>23h25

Cult of Luna à 1h du matin en festival, c’est compliqué, très compliqué. Car la musique ambiante, lourde, pesante des suédois est certes recherchée mais parvient tout de même difficilement à conserver l’attention du festivalier lambda, sauf à être à 2 grammes, 2 grammes 5. Bref, je n’étais pas dedans et j’imagine qu’à tête reposée mon avis sera bien différent.

Setlist : The One, I: The Weapon, Ghost Trail, Finland, Owlwood, Disharmonia, In Awe Of.

Vendredi 16 août

« Putain, cette nuit je me suis transformé en Mister Freeze ! »
 

Psychopunch
Pain Stage
12h00>12h40

C’est devant un public clairsemé en ce matin déjà très chaud (alors qu'on s'est caillé toute la nuit!), que le groupe Psychopunch, remplaçant au pied levé Sister Sin, va se produire sur la Pain Stage. Un Rock assez festif avec des paroles relatives à la fête, à l’alcool… une sorte d’Offspring moins inspiré.

Rien de transcendant pour résumer même si quelques titres comme Last Night ou encore Overrated rendent un peu moins fade la prestation des suédois.

Un réveil en douceur, donc.

Setlist : On My Own, Nothing Ever Dies, Last Night, The Way She's Kissing, Sitting By The Railroad, Never Let Me Go, Emelie, Moonlight City, Misunderstood, Pleasure Kill, Overrated.

Feuerschwanz **
Main Stage
12h45>13h25

Chaque année, le Summer Breeze apporte son lot de surprises. Ils nous sortent un groupe allemand dont vous n’avez vous, jeune français, jamais entendu parler. Et cette année, c’est le groupe Feuerschwanz.

C’est un peu surpris que je me rend dans le pit photo de la Main Stage et je constate à quel point le public est très nombreux et compact pour un concert qui se tient à 13h ! Et j’ai vite compris pourquoi ! Car ce groupe de Rock Moyen-âgeux vaut véritablement le détour en live.

Pour résumer, prenez un groupe qui mêle de la musique traditionnelle (flutes et autres instruments d’époques) avec de l’humour (blagues en allemand, paroles fantaisistes) et juste de quoi exciter les mâles présents avec deux filles déguisées en chat qui dansent langoureusement. Vous aurez le droit également à un homme déguisé en Batman sur scène qui reprendra, avec deux membres du groupe, une danse digne du film The Full Monty.

Le tout sous des applaudissements, ou des chants en chœur d’un public allemand très réceptif et complètement voué à la cause de Feuerschwanz. Un moment irréel comme sait nous offrir le Summer Breeze. Un grosmindfuck comme dirait les jeunes.

Bref, certainement pas le groupe à aller voir dans une petite salle, mais à ne rater sous aucun prétexte dans une occasion comme celle-ci.

Setlist : Mach dich frei, Wir lieben Dudelsack, Hurra Hurra die Pest ist da, Wunsch ist Wunsch, Metnotstand im Märchenland, Met und Miezen, Das niemals endende Gelage.

Letzte Instant
Pain Stage
13h30>14h15

Comme en 2010, ce groupe me laisse de marbre. Les quelques sonorités folk ne parviennent pas à me sortir de la torpeur face à un groupe sans énergie sur scène et avec des compositions aux longueurs fatales à cette heure de l’après midi où tout le monde digère lentement son repas équilibré du midi.

Sans moi.

Setlist : Flucht ins Glück, Nur für uns, Blind, Komm!, Schwarzer Sand, Finsternis, Sing!, Wir sind allein.

Neaera *
Main Stage
14h15>15h00

Neaera c’est une découverte. Le groupe allemand mêle des influences metalcore avec un death métal mélodique. Bien aidés par un frontman (Benjamin Hilleke) très mobiles et avec une voix vraiment solide, le groupe va fournir une très bonne prestation devant un public entièrement acquis à sa cause. De nombreuxcrowd surfers et autres mouvements de foule accompagnent les mouvements du groupe.

Un beau braveheart achèvera les corps sous un gros cagnard à l’occasion du titre My Night is Starless. Pour résumer, une prestation solide même si, en soit, la musique du groupe ne m’inspire pas tellement. Un peu conventionnelle, sortant rarement des sentiers battus du genre, le tout est toutefois rattrapé par une présence scénique agréable.

Setlist : Ours Is The Storm, Walls Instead of Bridges, Let The Tempest Come, Armamentarium, Through Treacherous Flames, Synergy, I Loathe, My Night Is Starless, Spearheading The Spawn.

Leaves’ Eyes
Pain Stage
15h05>15h55

Leaves' eyes est un mauvais Epica. Je répète, Leaves’ eyes est un mauvais Epica.

Et je terminerai ce commentaire parfaitement objectif en paraphrasant un joyeux luron allemand en voyant Livsourire : « Thank You SCIENCE ! .

Setlist : Spirits' Masquerade, Hell To The Heavens (nouveau titre, Velvet Heart, Farewell Proud Men, My Destiny, Take the Devil in Me, Melusine, Elegy, Frøya's Theme .

Merrimack *
Party Stage
15h00>15h40

Autant être honnête, Merrimack, n’est pas ma came. Cependant, il s’agit d’un groupe français, et par pur chauvinisme, je me devais d’aller voir leur prestation et de donner la voix.

Et j’ai été agréablement surpris. La prestation du groupe, très carrée, a semblé être approuvée par le public présent. Tantôt puissante, tantôt malsaine, la musique des français a fait mouche. Dommage que du black metal, qui prend tout son envol une fois la nuit tombée, ait été programmé si tôt.

En tout cas, les français peuvent être fiers de leur prestation.

Setlist : Arousing Wombs, Seraphic Conspiracy, Insemination, Horns Defeat Thorns, Beati Estis Cum Maledixerint Vobis, Ashes of Purification, Gospel of the Void.

Agnostic Front *
Main Stage
16h00>16h50

Que l’on soit fan ou non du genre, Agnostic Front c’est toujours un bon moment en live. Ne serait-ce que parce que les américains dégagent une énergie incommensurable malgré les années qui défilent. Arborant fièrement des t-shirts de Madball (qui jouera plus tard) le groupe va faire bouger un public relativement clairsemé. Soit la chaleur est trop importante, soit le public allemand n’est pas convaincu par le groupe. Malgré tout, quelques circle pits vont naître et c’est sous les applaudissements que le groupe va rentrer chez lui.

Pour ma part, j’aurais bien bougé sur Dead to me et mon acolyte Alexandre sur Blitzkrieg Bop, la reprise desRamones, venue clôturer le set. 

Setlist : Addiction, Dead to Me, My Life My Way, That's Life, For My Family, Friend or Foe, All Is Not Forgotten , Peace, Crucified, Public Assistance, Toxic Shock, Gotta Go, Take Me Back, A Mi Manera, The Eliminator, Blitzkrieg Bop (Ramones cover).

End of Green
Pain Stage
16h55>17h45

Euh, non.

Setlist : Highway 69, Dead City Lights, Killhoney, Hurter, Hangman's Joke, Goodnight Insomnia, Tie me a Rope, Drink Myself to Sleep, De(ad)generation, Dead End Hero .

Firewind *
Party Stage
19h10>19h55

Je n’avais jamais eu l’occasion de voir Firewind en live. Pas nécessairement un inconditionnel de leur musique, j’avais toutefois beaucoup pratiqué certains de leurs titres à la guitare car il faut dire que même s’il est un brin poseur, Gus G n’en demeure pas moins un bon technicien de la six cordes. 

Nous présentant avec fierté son chanteur, Kelly Carpenter, le groupe va nous fournir une très bonne prestation. Aidé par un son plutôt convaincant, les grecs vont passer en revue leur discographie. Gus G, de son côté, nous gratifiera d’un petit solo enchainé avec l’excellente instrumentale The Fire and the Fury.

Pour l’occasion, Liv Kristine rejoindra le groupe sur scène pour chanter Breaking the Slience (Leaves’ eyes ayant fait une tournée récemment avec Firewind).

Pour résumer, une bonne prestation devant un public de plus en plus nombreux. A revoir en salle.

Setlist : Wall of Sound, Head Up High, Few Against Many, World on Fire, Guitar Solo, The Fire and the Fury, Mercenary Man, Till the End of Time, Breaking the Silence (avec Liv Kristine), Falling to Pieces.

Anthrax *
Main Stage
20h00>21h15

Pas nécessairement un fan d’Anthrax je dois admettre que le groupe fait souvent mal en live. Un peu déçu de ce que j’avais vu au Hellfest il y a quelques années, je constate que ce n’est pas le cas cette fois-ci ! Avec une setlist surgonflée par des covers, le groupe va envoyer du lourd avec un son puissant (très fort mais pas trop mal réglé, ce qui ne sera pas toujours le cas sur la Main stage) et faire bouger le public allemand venu en masse pour voir les thrasheux. Un excellent moment du festival.

Setlist : Worship, Among the Living, Caught in a Mosh, Efilnikufesin (N.F.L.), Hymn 1, In the End, Deathrider, T.N.T. (AC/DC cover, Indians, Got the Time (Joe Jackson cover, Fight 'Em 'Til You Can't, I Am the Law, Madhouse, Medusa, Antisocial (Trust cover), Long Live Rock 'n' Roll (Rainbow song).

Whitechapel
Party Stage
21h25>22h15

J’entre sous la tente, la moyenne d’âge est bien plus jeune qu’à l’accoutumée. Il faut dire que Whitechapel et son deathcore attire tous les kids du festival. Pourtant, sur scène, le groupe arbore beaucoup moins les clichés du genre que d’autres. Pas de sauts dans tous les sens, de mouvements de groupe, mais au contraire une prestation relativement sobre et un Phil Bozeman à la voix solide et la prestation très carrée.

Une surprise donc à ce titre là. A l’inverse la musique du groupe me laisse de marbre. Rien d’exceptionnel ou de bien original. Mais, à vrai dire, le son était tellement mauvais qu’il était difficile d’apprécier les variations. A étudier plus en profondeur sur cd, donc.

Setlist : Make It Bleed , Section 8, I, Dementia , Faces, Possibilities of an Impossible Existence, Vicer Exciser , Possession, The Darkest Day of Man, This Is Exile .

Lamb of God ***
Main Stage
22h25>23h55

22h25, il est l’heure de la tête d’affiche du jour : Lamb of God. Après quelques minutes d’attente, le set des américains commence par un bref solo de batterie de Chris Adler suivi de Desolation, un des seuls titres du dernier album du groupe que j’apprécie.

Premier constat, le son est globalement moyen. Certains constateront même qu’il est franchement mauvais lorsqu’on ne se situe pas dans l’axe de la scène. Bref, un gros point noir. Heureusement, où je suis placé tout va à peu près bien à l’exception de la basse, très difficile à distinguer de certains sons de batterie.

Après la puissante Ghost Walking et la génialissime Walk with me in HellRandy en profite pour nous faire son premier discours. Nous remercier d’être là et de supporter le groupe dans ce Desolation Tour qui touche à sa fin. Il en profitera également pour dire qu’il s’excuse de ne pas avoir pu venir l’année dernière à cause de problèmes légaux qui sont désormais derrière lui (un « assassin » sera gentiment lancé par un membre du public à l’accent bien français).

Le groupe enchaîne avec la première combinaison gagnante du set à savoir Set to Fail, Ruin, Now You've Got Something to Die For et la lourde 11th Hour. Le public est en ébullition, circle pits et autres mouvements, tout le monde bouge dans tous les sens. Même dans la troisième fosse les crowd surfers sont légion. Le rythme retombe un peu avec The UndertowOmerta et Contractor pour repartir de plus belle avec un final incroyable :Laid to RestRedneck et la classique Black Label.

Randy n’avait pas la voix fatiguée ce soir, bien au contraire, avec une puissance impressionnante. Très mobile sur scène, assez loquace, il aura donné une autre dimension au show des américains. A l’exception du son parfois pas terrible (et du manque de pluie, car, au fond, c’est ce qui a fait le caractère mémorable du concert du hellfest 2012), le show a été, à mon sens, très bon.

Setlist : Desolation , Ghost Walking, Walk with Me in Hell, Set to Fail, Ruin, Now You've Got Something to Die For, 11th Hour, The Undertow, Omerta, Contractor, The Passing, In Your Words, Laid to Rest, Redneck, Black Label .

Samedi 17 août

« Ce qui est sûr mon gars, c’est que les allemandes ne sautent pas de repas !»

Arkona *
Pain Stage
13h30>14h10

Il fait chaud, très très chaud en ce samedi. Et voir la petite (uniquement par la taille !) Masha entrer sur scène avec une peau de loup et du cuir sur elle me fait suer encore plus. Et ce d’autant plus à la vue de sa prestation. Elle saute partout, court, chante (juste), gueule et headbange dès que possible. Quelle énergie ! Cela contraste d’ailleurs un peu avec le reste du groupe, très calme. Surtout le bassiste qui a toujours l’air de se faire éperdument chier sur scène.

Bref, au delà de ces quelques commentaires, la setlist fut vraiment bonne. Petit plaisir du jour, Goi Rode Goi est une merveille en live. De quoi faire quelques vocalises de bon matin (enfin, 14h c’est le matin en festival…). Les festives Stenka na Stenku ou Yarilo finiront d’emporter la conviction d’un public relativement nombreux malgré l’heure et la chaleur pour venir bouger et danser devant les russes.

Il faut dire aussi que l’organisation a pensé à apporter de grands jets d’eau qui aspergent le public à longueur de journée. Bonne initiative !

Setlist : Kolo Navi, Zakliatie, Goi, Rode, Goi!, Pamiat, Slav'sja, Rus'!, Arkona, Stenka na Stenku, Yarilo.

Van Canto
Main Stage
14h10>15h00

Van Canto c’était pour moi la découverte du Summer Breeze 2010. 3 chanteurs, une chanteuse et une batterie qui reprennent les instruments à la bouche : plutôt original. Cette fois-ci, le concert a fait un peu moins d’effet même si c’est toujours sympa à regarder et à écouter. On ne peut en tout cas rien leur reprocher sur scène, des sourires, une joie de vivre communicative, une grosse énergie, le tout face à un public allemand nombreux et très réactif. Il faut avouer que l’intro de Master of Puppets jouée à la bouche reste une curiosité !

Setlist : If I Die in Battle, Wishmaster (Nightwish cover, One to Ten, Rebellion (The Clans Are Marching) (Grave Digger cover, The Bard's Song - In the Forest (Blind Guardian cover, The Mission / Master of Puppets, Fear of the Dark (Iron Maiden cover).

Moonspell
Main Stage
16h00>16h50

Prestation très carrée des portugais de Moonspell devant un public conquit. Arrivé sur scène avec le masque de Maximus dans Gladiator, Fernando Ribeiro va nous offrir une prestation convaincante, puissante en cet après midi. Malgré tout, le son n’est pas terrible et le groupe bien peu mobile sur scène. Avec cette chaleur le tout est un peu longuet et manque cruellement de punch. 

Setlist : Axis Mundi , Titre manquan, Night Eternal, Opium, Raven Claws, Vampiria, Titre manquant, Alma Mater, Full Moon Madness.

Hate *
Party Stage
17h00>17h45

Hate où comment voir un excellent show, carré et puissant, être ruiné par un problème technique. Au bout de deux titres, un ampli lache. S’en suit dix longues minutes de roadies qui courent dans tous les sens, de changement d’ampli et de spectateurs qui s’impatientent. Heureusement, une fois le retour à la normale, tout repart de plus belle avec un groupe qui nous met baffe sur baffe. Les polonais ont livré une prestation honnête.

Il me tarde de les revoir dans de meilleures conditions.

Setlist : Axis Mundi , Titre manquant, Night Eternal, Opium, Raven Claws, Vampiria, Titre manquant, Alma Mater, Full Moon Madness.

Devildriver **
Main Stage
17h50>18h50

Devildriver en festival, c’est toujours la certitude de passer un bon moment, entre amis, à tourner en rond comme un demeuré dans les jolis circle pits demandés par Dez Fafara. Ajoutez cela un son honorable, une grosse énergie sur scène et un public très réactif (en tout cas, dans la première fosse, un peu moins par la suite, malheureusement) et vous obtiendrez un show de qualité. D’ailleurs la voix de Dez était très puissante ce soir là, plus que la dernière fois où je les avais vu au Trabendo.


En plus, deux éléments doivent être ajoutés. Premièrement, ils ont joué Before the Hangman’s Noose, plutôt rare et qui fait terriblement plaisir. Deuxièmement, le groupe nous a offert deux titres du nouvel album : Ruthless, assez moyen en live je dois dire, et The Appetite très efficace et bien plus dynamique bien qu’assez répétitive.
Enfin, le groupe a eu le droit au plus grand circle pit du weekend sur la fameuse Meet The Wretched qui clotûre le set des californiens.

Pas le meilleur show de Devildriver que j’ai eu l’occasion de voir mais tout de même un excellent moment en leur compagnie.

Setlist (de mémoire) : End of the Line, Cry for Me Sky (Eulogy of the Scorned), Dead to Rights, Ruthless, Not All Who Wander Are Lost, The Appetite, Before the Hangman's Noose, I Could Care Less, Head on to Heartache (Let Them Rot), Clouds Over California, Hold Back the Day, Meet the Wretched..

Ensiferum *
Pain Stage
18h55>19h55

Il est 18h55 et les finlandais d’Ensiferum, très attendus par le public allemand venu en nombre malgré le soleil rasant de face, entrent sur scène en habits civils (mais torse nus, tout de même). Pas de sample d’introduction, pas de costumes, pas les amplis et les guitares habituelles… mais que se passe t-il ?


Après une introduction surHero in a dream suivie de la géniale Token of TimePetri prendra le temps de nous expliquer qu’Air Berlin a perdu toutes leurs affaires et qu’ils jouent donc avec les moyens du bord. Tous ces petits désagréments ayant eu beaucoup de conséquences esthétiques dira t-on, une setlist écourtée, mais un unique plaisir… Parlant de revanche à prendre contre cette compagnie aérienne qui a un peu détruit leur show, les finlandais vont leur dédicacer la chanson Tale of Revenge, plutôt rare en live mais si bonne ! Enfin une bonne surprise après ce début de show bizarre et un peu moyen.

Le groupe n’aura joué qu’une seule chanson du dernier album Burning Leaves (Petri annonçant que ce sera la seule chanson du dernier album pour ce soir) mais nous aura jeté au visage Guardians of FateOne More Magic Potion (de la bière, of courseà) mais surtout Battle Song et Lai lai hei ! Le tout avec un son très très correct, pour ne pas dire excellent.

Pour ne pas trop nous laisser sur notre faim malgré un show « au rabais », et pour cause, Ensiferum nous offrira l’occasion de chanter à tue-tête sur Iron, venant clotûrer le set.

C’est donc après un show assez bizarre et légèrement écourté que le groupe s’en va, nous laissant comme un gout d’inachevé. J’espère les revoir moins énervés, en meilleur forme et avec Sami, absent pour raisons personnelles et remplacé au pied levé par le bassiste d’origine du groupe Jukka-Pekka Miettinen au Heidenfesten septembre à Paris.

PS : Par pitié Petri, rase ce bouc dégueulasse. Merci.

Setlist (de mémoire) : Hero in a dream, Token of time, Burning Leaves, Guardians of Fate, One more Magic Potion, Tale of Revenge, Battle Song, Lai Lai Hei, Iron, Star Wars Theme.

In Flames ***
Main Stage
22h25>23h55

Normalement dans un live report, on va progressivement, du début du show à la fin. Mais cette fois ci, je compte prendre un peu de recul et vous dire d’ores et déjà tout ce qui a fait de ce show une prestation remarquable.


Tout d’abord le son était juste excellent, ce qui n’est pas toujours été le cas sur la Main Stage durant ces 4 jours. Ensuite, Anders parfois chiant à mourir quand il commence à trop parler, a été raisonnable à ce niveau là et s’est même permis de faire quelques blagues, notamment au sujet d’un mec portant avec fierté un immense pénis gonflable qu’Anders a qualifé de « disgusting » de « bigger than Bjorn’s house », tout en précisant que sa mère devrait être fier de lui en voyant la vidéo sur Youtube. Bref, Anders au sommet.

Et tout ça va clairement trancher avec la setlist du groupe, assez orientée vers le dernier album bien évidemment puisque cette date est la dernière de la tournée de promotion de Sounds of a Playground Fading.

Entre deux blagues, Anders va donc nous offrir sur un plateau les titres tristes ou disons, mélancoliques du dernier album. Contraste étonnant. En tout cas, force est de constater que les titres du dernier album, à l’exception de All for Me, géniale sur cd mais un peu doucereuse en live, sont excellent sur scène. Principalement, Where the Dead Ships Dwell m’aura donnée des frissons.

Au milieu de cette setlist « récente », In Flames nous aura quand même offert un enchaînement de Satan avecPinball MapTriggerOnly for the WeakCloud Connected et The Hive, rien que ça ! Alors on pourra toujours critiquer la setlist et trouver qu’il manque ceci (Resin) ou cela (Jotun, Dial 595 Escape, Artifacts of the Black Rainetc..) mais la setlist était quand même excellente, à l’exception de The Mirror’s Truth que j’aurais volontiers remplacée par Delight and Angers, quitte à rester dans le médiocre album A Sense of Purpose.

Après un System et un Take this Life qui finissent d’achever un concert haut en couleurs, en flammes et en intensité, le groupe nous remercie longuement de les supporter depuis tant d’années. Et annonce le dernier titre du soir My Sweet Shadow. L’occasion de claquer le PIB de la Somalie en effets pyrotechniques.

Et voilà In Flames qui part sous un bouquet final de feux d’artifice, nous annonçant qu’ils allaient se retirer pour écrire un nouvel album dont ils ne savent absolument pas de quoi il sera constitué.

En tout cas, c’est une sacrée rouste que l’on aura prise sur le râble ce samedi. Quelle prestation !

Setlist : Sounds of a Playground Fading, Where the Dead Ships Dwell, Pinball Map, Trigger, Only for the Weak, Cloud Connected, The Hive, Ropes, Fear Is the Weakness, The Quiet Place, All for Me, The Mirror's Truth, System, Deliver Us, Take This Life, My Sweet Shadow.

Architects *
Party Stage
23h45>00h40

Alors que le show d’In Flames n’est pas encore fini, Architects commence déjà à se produire sous la tente en cette heure tardive. Et à peine arrivé, je constate que si le public n’est pas forcément très nombreux, il met ses dernières forces dans la bagarre. J’ai rarement vu des agents de sécurité autant travailler face à 300 personnes tout au plus (au début du show en tout cas).

Certains arborant fièrement des tatouages au nom du groupe, c’est un public en transe auquel font face les natifs de Brighton en Angleterre. Et si le groupe est réputé pour son metalcore, il est loin d’être aussi cliché (et chiant) que bon nombre de groupes du genre. Au contraire, je les trouve puissant et très carré. Et à cette heure, l’alcool faisant, on aura droit à un lot de mecs complètement dingues qui sautent partout, une fille en transe qui s’écroulera dans le pit photo après avoir slammé, convulsant au sol. Bref, un grand n’importe quoi. J’oublie d’ailleurs de mentionner qu’en sautant dans tous les sens, la barrière de sécurité a pris très très cher.

Un concert assez irréel qui se termine sur le titre These Colours Don't Run, très efficace qui finit de ruiner les cervicales et les côtes de tous les irréductibles présents sous la tente.

Setlist : Alpha Omega, Even If You Win, You're Still a Rat, Follow the Water , Black Blood, Early Grave, These Colours Don't Run .

Primordial *
Party Stage
01h00>01h55

Dernier concert pour moi du Summer Breeze, hésitant à aller me coucher compte tenu de la longue route qui m’attendait le lendemain (en Clio, toujours), j’ai finalement décidé de rester encore une heure pour voir les irlandais de Primordial en live. Et je n’ai pas été déçu.

Certes c’est un show étrange avec un Alan Averill au regard et aux mimiques qui font froid dans le dos et une musique relativement lente, mid-tempo tout au plus qui nous berce avec la fatigue. Et si je n’adhère pas du tout à leur musique sur cd, c’est une petite claque en live. Traitor’s gate ou The Coffin Ships sont excellentes en live.
Bref, un excellent moment plus qu’inattendu.

Setlist : No Grave Deep Enough, Gods to the Godless, Bloodied Yet Unbowed, As Rome Burns, Traitors Gate, The Coffin Ships, Empire Falls.

Fin de festival à Dinkelsbühl.

Pour résumer, encore un excellent moment passé dans ce festival à taille humaine. J’espère que vous aurez apprécié ce live report autant que j’ai apprécié passer quelques jours dans la charmante ville de Dinkelsbühl.

Je tiens à cette occasion à remercier l'organisation du Summer Breeze, le garage Renault de Dinkelsbühl, l'eau Cristalline et enfin les chaussures de trail Salomon. A l'inverse j'emmerde profondément le gang des voleurs de sardines.

A l’année prochaine !

Votre chroniqueur dévoué, Michaël.