Live reports Retour
vendredi 19 août 2016

Alcatraz Metal Festival

- Courtrai (Belgique)

Delf'in

Manger. Bière. Concert. Photos. Metôl.

On découvre pour la première fois l’existence du festival Alcatraz à Courtrai en Belgique en récupérant un flyer sur le pare brise en repartant du Hellfest… Vu l’affiche, (Twisted Sister et sa dernière date en Europe, Whitesnake, Avantasia, Airbourne, Anthrax, Kreator entre autres…) bizarre qu’on ai jamais entendu parler de ce festival qui fête quand même ses 8 ans d’existence!

 


on é tro dark lel

Comptez 110€ le pass deux jours et ajoutez 15€ pour le camping, avec cette année une figurine “bobble head” à l'effigie de l’officier Nice (mascotte du festival, dessinée par Ed Repka, créateur de la mascotte de Megadeth) offerte pour tout achat d’un billet “combi” (deux jours). Pour la Presse, on a même le droit à un t-shirt gratuit et deux repas dans le Resto VIP, plutôt bien fourni, bien placé, et avec une bonne ambiance. Super Accueil.

Arrivée dans la nuit sur le camping du festival, accolé au lieu du fest. Rien à voir avec l'affluence du Hellfest, il y a largement de place pour tout le monde, on se retrouve à 50 mètres de l’entrée du fest, royal. Le spot est propre, ainsi que les douches et les WC qui ne sont pas bondés, et on a même le droit à des petits dej complets (yaourt, petits pains, café, fruits frais) pour 5€.
On est sur un petit festival, avec une affluence d’environ 6000 personnes par jour. Ça reste de taille humaine et donc plutôt sympa. Le décor (vieux fort d’Alcatraz) est minimaliste mais on reconnaît bien les mirador et l’officier Nice nous surveille un peu partout.


Niveau programmation, 21 groupes qui enchaînent sur une scène. Intense, mais plutôt cool, on se laisse guider et au final pas de dilemme comme dans les plus gros fests où il faut jongler avec les horaires et les scènes. Ici, on a 30 minutes entre les groupes, de quoi pouvoir boire ou manger sans en louper une miette. Plusieurs stands sont prévus à cet effet (pizzas, kebabs, wraps et woks végétariens (ou pas), frites et évidemment fricadelles). La bouffe reste assez chère pour une qualité assez médiocre (3 jetons à 2,50€ le jeton pour un wrap ou un sandwich, ce qui revient quand même assez cher). La bière est à un jeton (2,5€) pour 25cL, mais c’est aussi le prix de l’eau (plate ou gazeuse) et des softs. Cette année, un bar ambiance avec des bières un peu plus sympa (El Presidio) est également présent sur le site, on peut y déguster notamment de la Ciney et d’autres bières du coin dans un vrai verre pour 5€ (2 jetons) tout en profitant des projections de concert ou de clips de Hard Rock et Metal. Au final, gros budget pour manger et boire, mais, heureusement, les jetons se retirent assez facilement et sans trop attendre, on est loin des files d’attente vues au Download ou au Hellfest.

El Paradisio
 

Un espace est prévu pour les groupes et le merch du fest. Comptez 25€ le t-shirt. Des stands sont également présents à l’entrée du fest pour acheter des tshirts, des bracelets ou des ceintures à clous et même des guitares électriques.
Le gros point noir : La propreté du site. Honnêtement, il faudrait que les organisateurs pensent à obliger l’utilisation d’eco-cup pour les prochaines éditions. À la fin de la soirée, impossible de marcher sur l’herbe du stade, tout est recouvert de bouteilles et de gobelets en plastique… les papiers gras sont également tous balancés par terre par les festivaliers, probablement à cause du manque de poubelles.


On a le soleil avec nous pour ce weekend, donc profitons-en!


Jour 1 - 13 Août

Thundermother
(10h45 - 11h15)

    

Alex : On commence ce festival avec un groupe rafraîchissant, Thundermother. Venues de Suède, les 5 musiciennes envoient un bon gros rock n’ roll qui n’est pas sans rappeler des groupes comme Airbourne ou Danko Jones. Ça joue pas mal, parfois avec quelques flottements, mais la chanteuse assure grave. La guitariste se permet une petite balade entre les festivaliers pendant son solo, l’ambiance est bonne. Super découverte et très bonne mise en jambe pour cette ouverture de festival.

 


Delf’in : Il fait beau, on a presque bien dormi, on peut attaquer les choses sérieuses avec Thundermother, qui réveille les foules dès les balances. Quelle énergie dans ce premier concert de la journée! J’ai bien accroché, du bon vieux rock’n’roll, on sent bien les influences Motörhead et autre Airbourne, ça donne envie de taper du pied et de remuer la tête! La chanteuse envoie du bois avec son chant éraillé et ce petit trémolo très maîtrisé. C’est très énergique, ça joue plutôt bien mais on retiendra surtout le jeu de scène et l’énergie déployée. Une bonne entrée en matière, et les spectateurs, certes encore peu nombreux, ont été super réceptifs en scandant bien volontiers le refrain de Thunder Machine.


 

MetalChurch
(11h35 - 12h15)

Alex : On continue la matinée avec du bon vieux metal à l’ancienne venu des USA. Le groupe en activité depuis le début des années 80 n’a rien perdu de sa bonne humeur. Ça joue propre, carré, le chanteur est au top. Il est encore tôt, ça commence un peu timidement et finalement le groupe arrive à emporter le public du Alcatraz festival, l’ambiance s’échauffe, c’est certain, on va passer un super week-end.

 

Delf’in :Un peu plus de monde dans le pit avec l’arrivée des américains de Metal Church. Un peu de heavy à l’ancienne pour continuer cette matinée. On sent l’expérience, ça joue vraiment bien, une super énergie avec des musiciens souriants et communicatifs et puis j’adore ce type de voix si caractéristique au heavy, plutôt aiguë et criée! Encore un groupe qui me fait dire que je suis définitivement pas née à la bonne époque!

 

The Answer
(12h35 - 13h15)

     

Alex :Rock n’ roll baby avec The Answer. Quelle énergie, quel groove, quel son ! Une bonne grosse claque avec des mecs qui donnent tout et qui nous servent un set parfait. Ça donne envie de taper du pied et de bouger la tête : Les quatre irlandais ont définitivement convaincu tout le monde.

 

Delf’in :On enchaîne très rapidement les plateaux grâce au super boulot des techniciens, et on continue avec The Answer. Mélange de hard rock et de blues, les irlandais de Belfast nous envoient un set ultra maîtrisé, j’ai franchement rien à redire, sur la prestation. C’est pas le concert de la journée, mais c’est efficace. Et comme ils ont vraiment l’air d’être super heureux sur scène, on ne peut qu’apprécier.

 

Candlemass
(13h35 - 14h20)

      

Alex :30 ans de Candlemass, c’est ce que les suédois sont venus fêter sur la scène du Alcatraz festival. Le set est plutôt carré, mais à titre personnel, je trouve qu’il ne se passe pas grand chose sur scène, alors j’en profite pour aller manger…

 

Delf’in :Encore un autre genre avec Candlemass et son Metal suédois. J’ai du mal à accrocher à ce groupe, ça joue bien, mais y’a pas vraiment d’énergie, je trouve la prestation un peu plate, et on entend peu le chanteur, qui a par ailleurs de beaux cheveux bouclés. Ca joue bien mais c’est assez redondant et prévisible, ça manque un peu d’un petit quelquechose pour me faire bouger la tête. Un peu trop austère comparé à la bonne humeur communicative des groupes précédents.


 

Avatar
(14h50 - 15h40)

      

Alex :Ladies and gentlemen, welcome to the freak show!! Son énorme, riffs puissants, chanteur à la limite de la démence, musiciens au top. Avatar a envoyé du très très lourd sur scène. Déjà vus sur la scène du Download début Juillet, les suédois ont confirmé tout le bien qu’on pensait d’eux, avec un show parfait, on ne voit pas passer les 50 minutes tant l’ambiance, le décor et le show sont énormes. Je n’aurai que deux choses à rajouter : Un groupe à voir absolument et “Hail the Apocalypse”.

 

Delf’in :Un des groupes que j’attendais avec impatience ce weekend. J’ai découvert réellement ce groupe au Download Festival, parce que sur album, ça me paraissait bien sans être non plus dans mon top 50, mais que sur scène, ils se révèlent réellement.

Ce concert au Alcatraz Festival a été une encore plus grosse claque qu’au Download.
Quelle prestance, quelle énergie, quel son! Monstrueux! Tout y est, l’ambiance, l’attitude, le jeu. Le groupe n’est pas vieux, mais on sent qu’ils ont autant travaillé sur la musique que sur le jeu de scène, et qu’en plus ils y prennent du plaisir. Depuis les deux derniers albums, le groupe affirme son identité et cela se ressent dans le jeu et la prestation. Certains morceaux sont d’ailleurs vraiment fait pour le live et représentatifs du groupe, comme Hail the Apocalypse, The Eagle has Landed ou encore Smells Like a Freakshow.
Je trouve que les deux guitares se complètent bien, leur dissonance donne tout son sens aux morceaux, se renvoyant la balle sur des soli super carrés. Le duo basse-batterie est juste excellent, avec leur attitude de poupées mécaniques sur certaines mesures composées.
Et le chanteur, parlons-en! Johannes Eckerström est un monstre de deux mètres, complètement fou et possédé, un charisme incroyable et une voix qui révèle plusieurs facettes, à la fois growl, chant clair et chant crié, ponctuée de rires machiavéliques. Un vrai showman, sa folie est contagieuse!
Ajoutez à ça un décor et des costumes de freak show et j’espère vous avoir donné envie d’aller les voir en live, où ils donnent le meilleur de ce qu’ils sont.
Ce concert restera mon coup de coeur du weekend, c’était (pardonnez l’expression) la grosse branlée!


 

Triptykon
(16h05 - 17h)

      

Alex :Désolé pour les fans de Triptykon, mais je n’ai vraiment pas réussi à me mettre dedans, alors le live reporter a fait une sieste…

Delf’in :Comme Alex, Triptykon a été l’heure de la sieste dans l’herbe. J’ai déjà un peu de mal avec le Black Metal, et ça s’est confirmé ici. Ca joue bien, malgré le trop plein de basse selon moi, mais c’est froid, ça n’a pas d’émotion, ça ne communique pas avec le public. Je sais que ça fait partie du concept, mais j’ai laissé ma place aux fans.


 

Anthrax
(17h25 - 18h25)

Alex : Troisième fois de la saison que je vois Anthrax… Que dire… c’est comme d’habitude, c’est cool, mais sans surprise. On a le droit aux habituels tours sur place de Ian Scott, et les gros yeux de Joey Belladona qui chante toujours aussi bien. Comme d’habitude ça joue bien, comme d’habitude on a le droit aux reprises Got the time et Antisocial et comme d’habitude ça fonctionne et comme d’habitude on sait qu’on les reverra bientôt.

Delf’in :Anthrax, on y va pour la légende, on y va parce qu’on sait qu’on va y trouver des bons musiciens, un bon chanteur et une prestation réglée au poil de cul. J’apprécie, mais comme ça fait déjà pas mal de fois que je les vois en peu de temps, j’apprécie de loin. Je dois quand même noter que la prestation est meilleure qu’au Download avec un set un peu plus long et une énergie plus communicative, surtout concernant Joey Belladona que j’avais trouvé en retrait. Et puis avec Antisocial, ça fonctionne à chaque fois, surtout auprès du public!

 

Setlist: You Gotta Believe

Caught in a Mosh

Got the Time (Joe Jackson cover)

Madhouse

Fight’em ‘til you Can’t

Evil Twin

Antisocial (Trust cover)

Breathing Lightning

Indians

 

Ministry
(18h50 - 19h50)

      

Alex :Dur ce concert de Ministry. J’arrive définitivement pas à adhérer. Je suis probablement pas le seul, mais il faut également admettre que beaucoup de personnes dans le public se sont prises au jeu du Metal indus des américains. Les gens ont passé un très bon moment, moi j’avais la dalle alors je suis parti manger et j’ai “apprécié de loin”.

 

Delf’in :Je comprends l’intérêt qu’on peut avoir pour Ministry, c’est new wave, c’est ambiant, c’est un concept, mais j’adhère pas du tout. Ca joue bien, certes, mais chacun fait son truc dans son coin, ça manque un peu de vie. Après, si tu aimes l’anarchie et les gros riffs, Ministry est fait pour toi!



 

Airbourne
(20h15 - 21h15)

      

Alex :Direction la barrière pour écouter les australiens pour un show hyper rock n’ roll aux amphétamines, mais il faut l’admettre Joel O’Keeffe était un poil en dessous par rapport aux autres fois où j’ai pu les voir... en même temps, ça doit pas être évident de rester constant sur tous les shows, courir, sauter, hurler, tout en s’explosant des canettes de bière sur la tête, se siphonner une demi bouteille de pinard cul-sec. Toujours la hargne, et toujours ce bon esprit qui fait qu’on va toujours à un concert de Airbourne avec beaucoup de plaisir. Joel malgré sa “petite baisse de forme” (tout est relatif, on parle quand même d’un mec qui court 10 bornes en 50 minutes avec une gratte sur le dos) garde son bon esprit et comme à son habitude, traverse la foule (à dos de roadie) pour aller jouer directement sur la plateforme des personnes à mobilité réduite et moi je dis bravo, c’est ça la force de Airbourne, de la musique qui envoie et un super esprit.

 

Delf’in :Le soleil commence à se coucher quand Airbourne arrive sur scène, c’est beau. Et puis Joel arrive, avec ses cheveux mi-gras, mi mouillés, ses têtes improbables quand il chante, ses 3 bières et sa bouteille de rouge cul sec. C’est sur, se casser une canette sur la tête par concert, ça doit pas faire du bien aux neurones, mais plus je vois Airbourne en concert, plus je me demande comment il tient le coup! Bref, sinon, Airbourne c’est un super moment, les australiens nous offrent toujours autant de bonne humeur, et réussir à être carré tout en courant un marathon, ça doit pas être facile. Niveau musique, ben c’est du Airbourne quoi, du rock australien, comme on l’aime et le connaît depuis le début, ça fait bouger les têtes et les cheveux et on a le droit à un extrait du prochain album avec Breakin’ Outta Hell. Mais je trouve le concert un peu trop chorégraphiés, au fil des concerts on a la même playlist, les mêmes mises en scène (on attend la sirène de Live it Up), un peu redondant, au même titre que leurs morceaux. N’allez pas croire que j’ai passé un mauvais moment, un concert d’Airbourne c’est toujours excellent parce que c’est mené avec une telle énergie qu’on est obligé de sourire et de bouger!

 

Setlist:
Ready To Rock

Too Much, too Young, too Fast

Chewin’ the Fat

Diamond in the Rough

Girls in Black

Cheap Wine & Cheaper Women

Breakin’ Outta Helle

Stand up for Rock’n’roll

Rappel:

Live it Up

Runnin’ Wild


 

Whitesnake
(21h45 - 23h)

 

Alex :Dernière tournée pour les américains de Whitesnake dans la pure tradition du hard rock. Enchaînement des tubes du groupe (Bad boys, Crying in the rain, Here I go again, Is this love…), c’est beau c’est carré. David Coverdale au top. On a le droit à un solo de Reb Beach, puis un solo de Joel Hoekstra, puis un solo de basse de Michael Devin et enfin un solo de batterie Tommy Aldridge (on a échappé au solo de clavier de peu je pense…). Tout est orchestré au millimètre et on a le droit à un défilé de guitares électriques qu’on pourra jamais se payer [#pornguitar] Déjà pour Joel Hoekstra deux Les Paul Custom sérigraphiées avec un logo en cuivre white snake (une blanche, une noire) ainsi qu’une gratte de luthier Les Paul-Like Atomic dont le corps est incrusté de cristaux violets et et le logo WS en cristaux dorés de chez Swarovski… Reb Beach n’est pas en reste et nous dévoile sa collection de guitares Suhr. On rajoute une pincée de quelques stratocaster de chez Fender et on pense alors aux pauvres guitar tech qui doivent se taper l’entretien et les changements de cordes de tout ça tous les jours… quand je serai grand je ferai guitariste de Whitesnake (ah non merde, ils arrêtent…) [/#pornguitar]. Le show se termine sur un Still of the night de toute beauté. Au final on passe un bon moment, mais on regrette un peu la distance de Coverdale avec le public.

 

Delf’in :Pas d’accès au pit photo pour Whitesnake, le groupe a choisi ses photographes, on peut donc profiter du concert pleinement! Whitesnake, ça donne envie de s'ébouriffer les cheveux, de mettre un pantalon en cuir et un perfecto! Encore une fois je ne suis définitivement pas née à la bonne époque. Le groupe est un tube à lui tout seul et fini d’emporter les foule avec Is this Love. David Coverdale est vraiment au top, même si on sent qu’il s’aime, mais c’est ça aussi l’ambiance Whitesnake. J’ai trouvé le show de bonne qualité mais j’ai regretté le côté “chacun fait son solo, histoire de montrer qu’on est trop super fort”, mais c’est so 1980’s! Franchement un bon moment, le jeu de lumière sublimé par la lumière de la Lune, on aurait presque envie de chialer!

 

Setlist:

Bad Boys

Slide it In

Love ain’t no Stranger

Fool for your Loving

Judgement Day

Slow an’Easy

Crying in the Rain

Is This Love

Give me All Your Love

Here I go Again

Still of the Night


 

Within Temptation
(23h - 1h)


Crédit Photo : 4T6 Photography

 

Alex :Dernier show de cette première journée du Alcatraz festival et ce sera du Metal sympho !! Comme à son habitude, Within Temptation nous propose un show millimétré, un décor sympa avec un bel écran géant qui te permet à toi aussi de chanter les refrains en latin (si si, on apprend à parler des langues mortes aux concerts de Within). C’est propre, ça sent la savonnette, les ventilateurs dans les cheveux, le corset, la robe, le petit moment émotion, tout y est. Je renonce au bout de 5 morceaux, la journée a été longue et je ne suis pas un gros client de ce groupe. A en juger les cris de la foule entendus depuis le camping, le show était très bon pour les fans du groupe.

Delf’in:En cette fin de journée, le soleil aura eu raison de moi : maux de tête et nausées, youpi (et, non, c’est pas la bière!). C’est donc depuis ma tente que j’assiste au concert de Within Temptation. Je ne suis pas cliente de Metal symphonique, mais je sais qu’ils envoient un show vraiment bon. Je ne peux que saluer la maîtrise des musiciens et surtout de la chanteuse, et comme au Hellfest, le son est parfait, même depuis la tente, ça envoie, mais je n’aime juste pas le genre, mais c’est très subjectif. Pardon pour les fans.

 

Setlist:

Our Solemn Hour

Faster

In the Middle of the Night

Fire and Ice

Stand my Ground

Paradise (What about Us?)

The Cross

Sinéad

And we Run

The Truth Beneath the Rose

Black Sabbath (black Sabbath cover)

The Heart of Everything

Caged

Covered by Roses

Mothe Earth

Rappel:

What have you Done

Ice Queen

 

Cette première journée du Alcatraz Festival est en demi teinte, un bon début, suivi d’une bonne claque de la part d’Avatar, et une deuxième partie de journée un peu trop éclectique à mon goût, difficile de passer d’un genre à l’autre sans avoir quelques baisses de motivation.


 

Jour 2 - 14 Août

 

Flotsam & Jetsam
(11h - 11h40)


Crédit photo : 4T6 Photography

Alex :Et c’est reparti pour la seconde et dernière journée de cet Alcatraz festival 2016 ! De bon matin on se prend Flotsam & Jetsam et ça claque. On sent que cette dernière journée va être résolument plus Thrash et rien de mieux que de se réveiller avec les américains de Flotsam & Jetsam. Ça joue bien, c’est énergique, carré, ça fait bouger la tête et pousser les cheveux. Malgré l’heure relativement matinale, le groupe est à fond et remercie chaleureusement le public pour son accueil. Belle énergie, bon concert, cette seconde journée va être bonne !

 

Delf’in :Petit problème technique d’appareil photo qui m’auront un peu gâché le concert de Flotsam & Jetsam, mais cette deuxième journée s’annonce plus rythmée et de ce que j’ai vu du groupe, ça a envoyé! J’ai bien aimé le mélange Thrash et hard rock, et la voix bien grasse du chanteur! Un groupe que je dois absolument revoir!


 

Exodus
(12h05 - 12h45)

Alex :Effectivement, journée Thrash. Exodus arrive tout de suite après Flotsam & Jetsam et on se retrouve une nouvelle fois à la barrière. Grosse énergie pour ces 40 minutes de set, pas une minute de répit, dans la grande tradition du Thrash. Steve Souza au chant sait comment capter l’audience et emporte tout le monde avec lui. Franchement un super moment avec un bon son qui met en valeur le groupe. Energique, old school et entrainant.

 

Delf’in :La foule est présente en masse quand Exodus arrive sur scène. Super énergie déployée par les géants du Thrash, avec un Steve Souza toujours aussi charismatique et communicatif. Ca slam à tout va dans le pit, gros travail pour la sécurité ne sait plus où donner des bras, mais tout est parfaitement géré. Un concert un peu inconstant pour moi, avec des enchaînements avec des morceaux trop différents, qui font parfois l’effet d’un pétard mouillé, mais on ne peut pas dire que ça soit un mauvais concert, c’est au contraire une belle leçon de Thrash que nous offre Exodus.


 

DevilDriver

(13h10 - 13h55)

      

Alex :On avale un truc à bouffer et quelques bières et c’est reparti pour le show de DevilDriver. Les américains signés chez Napalm Records ouvrent le bal avec End of the line et encore un show énergique avec un Dez Fafara au top. C’est entraînant, la foule est en liesse. Les 45 minutes passent relativement rapidement, les cervicales commencent à tirer un peu.

 

Delf’in :Je découvre DevilDriver aujourd’hui, un groupe inconnu au bataillon, mais qui m’a fait forte impression! Décidément on monte crescendo en énergie aujourd’hui, le groupe propose un metal énergique et maîtrisé, qui ravira les headbangeurs et autre slameurs de la journée, le public et moi somme survoltés! Dez Fafara a une super présence avec son micro cardioïde et son growl puissant, il ferait presque peur! Ajoutez à ça des gros riffs bien lourds et vous aurez une bonne leçon de metal donnée par DevilDriver. C’est à la fois rythmé et puissant, je trouve même le set trop court, j’en aurais bien repris un peu!



 

Korpiklaani
(14h20 - 15h10)

Alex :Tu aimes le metal, mais tes parents t’ont forcé à apprendre le violon, pire, l’accordéon. Tout n’est pas perdu pour toi, il te reste le Folk Metal, et ça les finlandais de Korpiklaani savent parfaitement le faire. Ça sent la forêt, les contrées sauvages, la fête. Si tu ne connais pas les paroles, tu peux gueuler “bière, bière, bière”, ça marche aussi (comme dans un concert de Dropkick Murphy’s ou de Flogging Molly). Je profite de ce moment de fête pour aller faire un tour au stand de merch… Je connais finalement peu ce groupe, mais le public est à fond, ça gueule, ça danse, ça saute, c’est du folk quoi.

 

Delf’in :L’énergie accumulée ce matin retombe comme un soufflé avec Korpiklaani. N’en déplaise aux fans, mais je n’adhère pas à ce côté festif et champêtre du Folk. Et puis on sent qu’ils se cherchent encore niveau look, on sait pas trop si on va danser autour du feu ou boire des bières en se tapant dans le dos. Mais enfin, au vu des nombreux kilts divaguant sur le fest, je pense que beaucoup de monde a passé un bon moment, ça reste festif, qu’on aime ou qu’on aime pas.




 

Lita Ford
(15h35 - 16h30)

Alex :Ce qui est cool au Alcatraz festival, c’est que tu peux voir des groupes légendaires que tu ne pensais même pas pouvoir voir un jour. Un bon petit concert à l’ancienne avec Lita Ford, cette dame qui faisait du rock n’ roll (The Runaways) alors que tu étais encore en train de remplir tes couches. On a le droit aux tubes, Larger than life, Living like a runaway, Cherry bomb et le magnifique Close my eyes forever en duo vocal avec son talentueux guitariste Patrick Kennison. Un bon moment de rock n’ roll, de quoi se reposer un peu avant la suite.

 

Delf’in:Tout pareil.

 

Setlist:
Gotta Let Go

Large Than Life

The bitch is Back (Elton John)

Living like a Runaway

Can’t Catch Me
Cherry Bomb (the Runaways)

Close my Eyes Forever

Kiss me Deadly


 

Children of Bodom
(17h05 - 18h)

Alex :Déjà 17h, et retour à la barrière pour aller voir Alexis Laiho et ses compères du Lac Bodom. Les finlandais balancent Everytime I die puis un In your face. Comme d’habitude depuis ces dernières années, ça joue bien, c’est carré, énergique. Les musiciens donnent tout (y compris Daniel Freyberg qui remplace depuis peu Roope Latvala), malgré la chaleur étouffante sur scène et le soleil qui leur tape en pleine face. On retrouve quelques morceaux du dernier album dont l’éponyme I worship chaos. Le temps passe très vite et le show se termine sur Downfall. Children Of Bodom est définitivement un groupe que j’apprécie encore plus à chaque fois que je les vois sur scène.

 

Delf’in :Dur concert pour les finlandais de Children of Bodom. Ca joue la mort, comme d’habitude, mais le soleil dans les yeux, ça ne les réussit pas. J’ai trouvé ce concert un peu en dessous par rapport aux autres que j’ai pu voir, notamment au niveau de la voix et du jeu scénique (sérieusement, c’est quoi ce concept de coiffure, Alexis?). Après, j’adore Children of Bodom, on prend toujours sa petite leçon de guitare, et le set est mené avec force et justesse. J’ai simplement du mal à les voir en festival, je trouve qu’ils sont beaucoup plus performanst et enjoués (c’est un grand mot) en salle. J’ai suivi la fin du concert de loin en grignotant un wraps vegan. Bon concert malgré tout, je ne me lassera jamais de les entendre!


 

Soulfly
(18h25 - 19h25)

Alex :C’est parti pour le show de Soulfly. On retrouve sur scène Marc Rizzo, Mike Leon, Max Cavalera et son fils Zyon à la batterie. Il ne change pas Max (en réalité si, il a maintenant 6 cordes sur sa gratte), toujours sa grosse dread et ses morceaux de Sepultura… attends voir, j’y pige plus rien moi, Soulfly, Sepultura, Cavalera Conspiracy et maintenant back to roots. Tout ça c’est avant tout un truc de famille. D’ailleurs, Zyon, le fils de Max (et neveu de Igor, donc Igor est l’oncle de Zyon et le frère de Max) envoie méchamment derrière ses fûts malgré son âge (23 ans). On retrouve dans ce set les morceaux qui ont fait le succès de Sepultura et Soulfly : Refuse/Resist, Prophecy, Arise, Roots… le show se termine sur l’intro de The Trooper (pourquoi pas). Au final un moment sympa pour les fans de la famille Cavalera.

 

Delf’in :Soulfly, c’est le groupe de mon adolescence, rien de mieux qu’un bon Prophecy ou One Nation, d’autant plus que je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en concert! Autant dire que je suis restée perplexe face à la prestation des brésiliens. On ne sait plus si c’est du Soulfly, du Sepultura ou du Cavalera Conspiracy. Je sais bien que tout ça se mélange, mais ici, quasi la moitié du set reprenait du Sepultura. On a même eu le droit a une reprise de Black Sabbath et un riff de Maiden pour clôturer. Bon okai, j’ai pas craché sur un Roots Bloody Roots, mais j’aurai vraiment aimé qu’ils se recentrent un peu sur Soulfly. Musicalement, ça envoie quand même, surtout à la batterie où le jeune batteur est réellement survolté en plus d’être méchamment bon. Même si Max et sa grosse dead perdent un peu de leur superbe sur scène, on passe quand même un bon moment à ce concert de SepulturaSoulfly!

 

Setlist:

We sold our souls to Metal

Refuse/Resist (Sepultura)

Arise Again

Blood Fire War Hate

Prophecy

Streek’n’Strike

Sodomites

Master of Savagery

Back to the Primitive

Arise / Dead Embryonic Cells (Sepultura)

Iron Man (Black Sabbath)

Roots Bloody Roots (Sepultura)

Jumpdafuckup / Eye for an Eye



 

Kreator
(19h55 - 20h55)

Alex :Retour à la barrière, c’est Kreator qui commence !!! La bande de Mille Petrozza est prête à en découdre et vas y que je te balance Enemy of God dans la face dès le premier morceau. On ne compte plus le nombre de slams, les mecs de la sécurité galèrent pour rattraper tout le monde. Les allemands continuent et enchainent leurs meilleurs morceaux (Phobia, Awakening of the gods, Warcurse…), pas une seconde de répit… mais ça c’était avant la coupure électrique. Les organisateurs d’Alcatraz ont voulu nous refaire le coup du Hellfest 2015 avec une petite panne électrique. Au final, plus de peur que de mal, moins de 5 minutes plus tard tout est revenu à la normale (mais c’est quand même marrant, tu te retrouves avec un groupe de Thrash qui défonce tout et d’un coup t’as l’impression de les voir en répète quand t’entends plus que le son de la batterie et les amplis). Le groupe termine son set avec des tueries comme Hordes of Chaos et termine son set sur Violent revolution et Pleasure to kill. Une heure, de pur Thrash et de bonheur…

 

Delf’in :Allez, on se prépare physiquement à prendre la fessée de la journée avec Kreator! Dès le premier morceau, on est scotché sur place, non seulement par l’énergie déployée par le groupe, mais aussi par le jeu scénique, de lumière et de confettis. C’est pas parce qu’on est des thrasheux qu’on a pas le droit d’envoyer des paillettes sur la foule et d’utiliser des canons à fumée!! Kreator nous le prouve ici, en envoyant un show digne des plus grands, méritant ainsi leur réputation de maître du Thrash! Les titres s'enchaînent avec précision et force, on en prend plein les yeux et les oreilles, la foule est survoltée! Les quelques soucis techniques n'entachent pas cette prestation qui aura ravi tout le monde autant sur scène que dans le public! Bravo!

 

Setlist:

Enemy of God

Terrible Certainty

Phobia

Awakening of the Gods

Endless Pain

Warcurse

Phantom Antichrist

From Flodd into Fire

Hordes of Chaos

Civilization Collapse

Violent Revolution

Pleasure to Kill


 

Avantasia
(21h30 - 23h)

      

Alex :On reste à la barrière, je suis un gros fan d’Avantasia et manifestement je suis pas le seul… tant pis j’irai pisser plus tard… Les techniciens s’affairent pour monter le décor en quelques minutes, le backdrop est monté et c’est parti. Le show commence sur le single Mystery of a blood red rose, Tobias Sammet en queue de pie et haut de forme l’est justement (en forme, oh oh). Comme d’habitude, ça chante juste, c’est énergique et la bonne humeur est communicative. Tobias Sammet est définitivement un putain de showman. Michael Kiske (Helloween, Unisonic), Ronnie Atkins (Pretty Maids), Jorne Lande (Ark, Masterplan, Ayreon…), Bob Catley (Magnum) et Eric Martin (Mr Big), les guests prestigieux se succèdent, on a le droit à un show de qualité. Derrière, Felix Bohnke, Oliver Hartmann, Amanda Sommerville, Sascha Paeth et tous les autres assurent. On a le droit à un festival de bons titres (The scarecrow, Promised Land, Reach out for the light), Dying for an angel et Sign of the cross pour terminer avec tout le monde sur scène. Un moment vraiment énorme en ce qui me concerne.

 

Delf’in :Après toute cette violence, on continue la soirée en douceur avec Avantasia, le projet de Metal mélodique du charismatique chanteur d’Edguy : Tobias Sammet. Autant j’adore Edguy, et j’adore voir Tobias sur scène, vraiment, mais j’accroche moins à Avantasia, sûrement à cause du mélange des genres, et du côté trop “opéra-rock” du concept. Malgré tout, on peut vraiment souligner tout le travail autour de ce projet, et la présence des meilleurs voix en la matière (Michael Kiske et Jorne Lande pour ne citer qu’eux) donne de la prestance et de la force à ce spectacle. D’autant plus que les musiciens et choristes qui accompagnent sont tous vraiment bons, on assiste à un vrai show ce soir. Et puis Tobias porte vraiment tout ça d’une main (et d’une voix) de maître, en plus d’avoir de l’humour et de savoir communiquer avec son public. Un bon moment dans l’ensemble.

 

Setlist:

Mystery of a Blood Red Rose

Invoke the Machine

Ghostlights

The Scarecrow

Promised Land

The Story Ain’t Over

Farewell

Reach out for the Light

Dying for an Angel

Let the Storm Descend upon You

Rappel:

Sign  of the Cross


 

Twisted Sister
(23h30 - 1h)

      

Alex :On arrive au dernier concert de cet Alcatraz festival 2016, le dernier show en Europe de Twisted Sister. J’avais déjà eu l’occasion de les voir au Hellfest cette année et c’est avec plaisir que je profite de cette “extra-ball” (Twisted Sister a été annoncé tardivement sur l’affiche). Dee Snider est en forme olympique et après une intro sur It’s a long way to the top d’AC/DC, le groupe balance What you don’t know, puis The kids are back. Snider profite de cette tournée pour annoncer que Twisted Sister c’est vraiment terminé, “pas comme Scorpions ou Judas Priest qui en sont à leur énième tournée d’adieu”. Les tubes s'enchaînent, la communion avec le public est magique. Long discours de Snider avant The fire still burns en hommage aux “grands hommes” qui nous ont quitté récemment Ronnie James Dio, Lemmy Killmister et A.J Pero le batteur historique des Twisted Sister qui est remaplcé par Mike Portnoy sur cette tournée. Le public est en délire, notamment sur I wanna rock et une foule qu’on arrête plus sur We’re not gonna take it. Le refrain sera repris par la foule et rejoué 5 fois après la fin du morceau par le groupe… Dee Snider rappelle l’essence de morceau, qui n’est “pas juste un morceau de karaoké comme on peut croire aujourd’hui, mais un véritable hymne à la rébellion et à l’ordre établi”. Il invite d’ailleurs tout le public à lever bien haut ses majeurs en l’air en reprenant une énième fois le refrain. Communion ultime avec la foule sur It’s only rock n’ roll. C’est déjà l’heure du rappel. Trois morceaux pour terminer à jamais Twisted Sister en Europe. C’est sur S.M.F. que le groupe tire son ultime révérence : Ce soir tous les gens présents étaient et resteront à jamais des Sick Mother Fuckers.

 

Delf’in :Déjà la fin de ce weekend et donc de ce festival, mais quelle fin, mes amis! Nous avons l’honneur de clôturer ce voyage belge par l’ultime concert européen des monstres du heavy metal: Twisted f*cking Sister! Déjà sur leur traditionnelle intro musicale d’AC/DC, la foule se montre motivée. Arrivée remarquable du groupe sur What you don’t know, et c’est un Dee Snider électrique qu’on retrouve ici! Son énergie ne le quittera pas une seconde durant tout le concert, il fait vraiment plaisir à voir. Il est à la fois drôle et émotionnel quand il parle du groupe et de ses “vrais” adieux (pas comme Scorpions, Kiss ou autre Judas Priest), et le plaisir qu’ils prennent à jouer tous ensemble donne à tout le concert une dimension particulière. Les titres s'enchaînent intelligemment, avec You can’t stop Rock’n’roll et The Fire still Burns en hommage aux grands noms du rock partis trop tôt. Puis on continue sur le roller coaster du rock’n’roll avec I wanna rock et I believe in rock’n’roll qui soulèveront les foules. Au moment tant attendu de We’re not gonna take it, le public est en symbiose et a envie de remercier le groupe en reprenant sans fin le refrain. Snider joue avec la foule tout au long du concert, et s’amuse à nous faire chanter “but i like/love it” avec conviction et voix de Death Metal sur la reprise des StonesIt’s only rock’n’roll. La fin du rappel avec S.M.F aura tiré quelques larmes de joie et de tristesse dans le public autour de moi, Vraiment une énorme façon de dire au revoir, autant pour eux que pour nous.
Un concert au final très émotionnel, mais sans être triste pour cet ultime représentation des américains sur le sol européen. Un réel moment de partage et de communion avec le groupe et avec le public, tout le monde repart le sourire aux lèvres, en scandant “we’re not gonna take it”. Un pur moment! Farewell, Twisted Sister, we're gonna... miss you!

 

Setlist:
What you don’t know (sur can hurt you)

The Kid’s are back

Burn in Hell

Destroyer

Like a knike in the back

You can’t stop Rock’n’roll

The fire stil Burns

I am

I wanna Rock

The Price

I believe in rock’n roll

Under the Blade

We’re not gonna take it

It’s only rock’n roll (Rolling Stones)

Rappel:

Comme Out and Play

Tear it Loose

S.M.F


 

Au final, un festival comme on aimerait en faire tous les weekends: une affiche de malade, une ambiance et une déco soignée, une organisation hyper efficace et des conditions sonores très bonnes. On garde un très bon souvenirs de ce festival qui sera probablement un incontournable à renouveler chaque année!

On s’y retrouve en 2017?

 

Crédits photo sur Flotsam & Jetsam et Within Temptation : 4T6 Photography
Crédits photo : Des Photos Au Poil
Merci à Alcatraz Music pour l'accréditation et l'acceuil

 

Photos