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jeudi 11 décembre 2014

DevilDriver + In This Moment + Panic Cell

Trabendo - Paris

U-Zine

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Aaaah le Trabendo. Seconde fois que j'ai la chance de me rendre dans cette salle, la première m'ayant laissé un souvenir mémorable le 6 décembre 2005, grâce à la venue des thrashcoreux de Chimaira.

En ce 4 juin 2007, pour la réception de DevilDriver, qui va sortir dans quelques jours son troisième opus "The Last Kind Words", la salle est à peine remplie de moitié. J'arrive dans la salle alors que le premier groupe vient à peine de commencer à jouer. Il s'agit des anglais de Panic Cell. Leur musique, qui est un mélange de neo metal, vieux rock et punk m'emmerde relativement, et la fosse est d'ailleurs fort peu peuplée. A noter tout de même la bonne humeur du chanteur, celui-ci arborant fièrement une bouteille d'alcool en main, et faisant boire au goulot quelques spectateurs assoiffés.

Second groupe à entrer en piste, les californiens de In This Moment. Leur chanteuse Maria altèrne un chant mélodique à des cris typiquement metalcore. Un groupe qui se situe entre un Killswitch Engage et un Bullet for My Valentine. Si je suis déjà plus attentif de la prestation, notamment parce que In This Moment incorpore de bons gros passages lourds dans ses chansons et une patate sympathique, je suis moins charmé par les cris aigus de la chanteuse, qui même si ils sont puissant, ne m'émeuvent pas plus que ça.

In This Moment s'en va, et je profite de l'entract pour me prendre une petite bière (à 4 euros), sous le son de Lamb of God. Il est 21h passé largement et DevilDriver pénètre sur scène, sous l'acclamation générale d'une fosse enfin remplie comme il se doit, et qui n'hésitera pas à nous proposer un bon gros circle pit des familles. Dez Fafara et ses compères entame le set par son grand hit "End of the line", histoire de chauffer la salle dès le départ. Devil' nous gratifiera des meilleurs titres de son album eponyme et de The Fury Of Our Maker's Hand ("Swinging the dead", "Sin & sacrifice", "Hold back the day", "I could care less", "Nothings wrong?",...), ainsi que deux titres inédits, issus de leur prochain skeud ("Clouds over california" entre autre).

Une soirée réussie en bref avec deux première parties ne m'ayant pas spécialement botté, mais un DevilDriver à l'énergie incroyable. Seul hic, la qualité médiocre du son. Cela ne suffit pas ceci étant dit pour sortir déçu de la salle, bien au contraire.