
Korn (préecoute)
Bureaux d'EMI France - Paris

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La nouvelle galette de KoRn "See You On The Other Side" sortant le 5 décembre prochain, EMI France invitait généreusement quelques membres de webzines à une préecoute promotionnelle de celui-ci le 2 Novembre 2005 à 18h. C’est ainsi que je me suis prêté au jeu en compagnie de MarTin (ainsi qu‘une dizaine d‘autres personnes). Après avoir déposé nos sacs et autres téléphones dans une salle (interdiction d’enregistrer ce que l’on va écouté bien évidemment). Une fois installé autour d’une table quelques instants plus tard, c’est l’heure d'écouter la performance de Jonathan Davis et ses comparses de KoRn…
Globalement, le skeud s’inscrit quand même dans un registre plus mélodique que heavy dans les vocales. Hormis sur un morceau (je me souviens plus duquel), on a le droit a seulement quelques cris ci et là (comme sur « 2 way »), pas plus. Sans ça, Jonathan Davis prend une voix mélodique à la Untouchables sur « Souvenir », rappé dans les intonations du refrain répétitif et facile de « Coming Undone », ou encore murmuré un peu comme Marilyn Manson sur une autre (... hé merde, j'ai pas noté sur quelle chanson c'était, mille escuse :X). Il se permet aussi de faire son "foufou" façon « Twist » de Life is Peachy sur le morceau « Liar » (ça m'aura fait sourire).
Concernant la sonorité des chansons de SYOTOS, j’ai été assez désarçonné. De la pop dans les chansons « Twizted Transistor », « Politics », et « Coming Undone », de l’indus sur « 2 way » et « Open Up »(la basse de Fieldy est même Funky sur ce morceau), du gothique sur « Love Song » (particulièrement dans la dernière partie du morceau), du hip hop mélé au métal sur « Getting Off », sans oublier la touche electro dans certains mix, soit autant de styles musicales représentés. Les structures de SYOTOS sont elles aussi variées, puisque certains morceaux durant plus de 4/5 minutes peuvent être fragmentés en plusieurs parties. C’est le cas de « Open up » (6min.19), un des morceaux ayant le plus retenu mon attention. Après une première partie indus plutôt entraînante, on a le droit à un premier break au violoncelle, agrémenté par la suite d’un chant murmuré de Jon’. Après un passage au fond sonore un petit peu techno sur les bords, le second break mélodique se crée à l’aide d’un xylophone. La dernière minute du morceau est assez " psyché’ " finalement. Du métal progressif pas déplaisant peut on dire bref. Autrement, un morceau comme « Getting off » m’a laissé sur ma faim. Les riffs du début sont lourd, mais la chanson ne suit pas la cadence longtemps.
Vous avez donc compris que les instruments utilisés sur SYOTOS sont d'un nombre assez variés. Hormis ce xylophone et ce violoncelle, j’ai pu remarqué du piano sur « For No One » et « Seen it All », ou encore la célèbre cornemuse sur « 2 way » (pas terrible d’ailleurs) , « Liar » (mieux utilisé déjà), + un ou deux autres morceaux.
Même si il serait au final un peu présomptueux de juger parfaitement « See You On The Other Side » après une seule écoute (c‘est pour cette raison que j‘ai préféré plus narré que critiqué -en bien ou en mal- les arrangements musicaux du skeud), on peut sans risque affirmer que le groupe s’est une fois de plus engagé dans un nouveau chapitre dans sa carrière. Les plus ouverts, les plus inconditionnels de KoRn, les amateurs d’ Untouchables entre autre vont probablement encensés le skeud (je le vois à des kilomètres) vu que SYOTOS va bien plus loin dans l‘expérimentation musicale, les autres comme moi (regrettant la période plus heavy du combo) salueront timidement le travail artistique fournie why not, mais ne voudront pas forcément adhéré aux parties pop rock, électro, gothique and cie., trop commerciales à première vue. Jon’ Davis et sa click nous montrent que leur inspiration n’a aucune limite artistique, mais une question me turlupine : n’aurait il pas été plus judicieux de composer des morceaux un peu plus lourd (après un TALITM qui nous avait montré de belles perspectives futures avec la rageuse « Break Some Off » entre autre), au lieu de faire un retour en arrière (avec ce style très "Untouchables"), un peu comme si TALITM n’avait jamais existé ? Je n’ai pas su sur quel pied danser en écoutant SYOTOS, et c’est bien de là que vient le problème. Enfin bon un avis parmi tant d’autres, nous aurons l'occasion de revenir plus précisément sur celui-ci.
Afin de vous faire votre propre idée :
.: Visitez le site officiel français de KoRn : http://www.korn-lesite.fr
.: Visionner le clip de Twisted Transistor.