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L'exercice de la chronique vu par une passionnée

dimanche 8 novembre 2020
Dolorès

Non.

Qu'il est difficile de chroniquer. Non pas que l'exercice analytique d'aujourd'hui serve à se plaindre, ou à créer l'apitoiement chez l'autre, non, mais à poser certaines réflexions et certains éléments de réponse ainsi que des messages. S'adresser à celles et ceux qui écrivent, qui lisent, qui relisent, qui publient, celles et ceux qui l'ont fait, le font toujours ou le feront un jour, et même celles et ceux qui ne le font plus. Qu'est-ce qu'une chronique ? Pourquoi chronique-t-on, comment et pour qui ? Où se positionne-t-on, quels sont les enjeux de l'exercice et ses problématiques internes ? Entre questionnements personnels et positions plus larges où certain(e)s se reconnaîtront, voici la thématique du jour.

Il y a fort à parier que si vous ouvrez un magazine ou un webzine dédié à la musique, vous y lisiez ces fameuses « chroniques ». Déjà, si le terme est plutôt adéquat pour les magazines (ou même les émissions radio ?) qui rythment, de leurs chroniques, l'actualité d'un domaine, il est plutôt inadéquat en ce qui concerne les webzines. Si vous ouvrez la page « Chroniques » de Horns Up, vous y trouverez des albums à peine sortis, mais aussi des vieilleries et même des antiquités. Cela reste minoritaire chez nous, mais certains webzines en font même une catégorie, bien remplie et à part entière, de ces chroniques d'archives. Pourtant, quand on parle de chronique, il y a bien sûr cet aspect régulier au sein d'un média (on ne vous cachera pas que la régularité sur Horns Up est parfois relative) et cette notion importante de lien avec l'actualité, lien qui est la source même de l'existence de la chronique. A moins que ce ne soit le fait de s'intéresser à un thème particulier (la musique voire un style plus précis), de manière régulière. Bon, je n'ai pas beaucoup de connaissances en histoire du journalisme donc il se peut tout à fait que je me trompe sur ce que j'ai déjà écrit et ce que je vais écrire, mais il me semble bien qu'on devrait plutôt dire critique, comme on dit critique d'art, de cinéma et de bien d'autres choses.

Toujours est-il qu'on dit « chroniques », qu'on l'a toujours dit (entre nous) et que c'est bien le terme que j'ai choisi dans mon titre, alors allons-y. A quoi sert une chronique ?

Il faut déjà avouer qu'elle est peut-être censée avoir une utilité. Car si, aujourd'hui, on écrit pour le plaisir dans la plupart des webzines (et, je l'espère, aussi dans les magazines papier ou pour les rares rédacteurs et rédactrices web payé(e)s), il y a bien une volonté première de traiter l'actualité, de recommander ou non telle ou telle sortie, ainsi que le plaisir d'être lu(e) voire de susciter des échanges ultérieurs.

On vient de voir que la chronique ne sert pas toujours à traiter de l'actualité, bien que ce soit majoritairement le cas. L'envie de faire (re)découvrir une vieillerie, et il y a de nombreuses raisons de le vouloir, fait également partie des possibilités.

La chronique fait-elle vendre ? On suppose, sinon les labels n'auraient plus aucun intérêt à traiter avec nous. Si on se place du point de vue du lecteur ou de la lectrice, on se dit aussi que l'idée est d'aller voir si le dernier album de machin est plutôt bon ou non, pour savoir si on va aller l'écouter en streaming (de nos jours) voire l'acheter (ce qui était plutôt la première possibilité avant que le streaming ne se généralise, là où le chroniqueur ou la chroniqueuse avait un réel rôle de recommandation). Enfin, dans l'idée d'aller donner de l'attention, du temps, voire de l'argent à un projet et aux personnes qui œuvrent pour ce projet. De nos jours, ce rôle de prescripteur, prescriptrice, tombe un peu à l'eau dans l'idée où chacun(e) peut se forger son propre avis en écoutant l'album assez facilement. Mais certain(e)s continuent de puiser leur inspiration pour trouver de nouveaux groupes à écouter chez nous et on n'est parfois pas si loin de l’influenceur(se) d'Instagram, quand on y pense.

Il y aura toujours trois grandes catégories de lecteurs et lectrices : celles et ceux qui lisent pour savoir s'ils vont acheter ou non (ce qui ne se fait plus beaucoup de manière aussi directe, disons-le), pour découvrir de nouveaux projets (où notre rôle devient promotionnel à travers le partage de nos propres coups de cœur), ou encore pour infirmer ou confirmer leur propre avis. Cette troisième catégorie devient sans doute majoritaire : notre rôle prend donc un tournant plus sensible que vendeur. On compare nos ressentis, dans l'idée de se conforter dans notre opinion : en s'alignant sur celle de l'auteur(e) de la chronique ou, au contraire, en se positionnant en opposition. L'aspect promotionnel passe complètement à côté.

On espère, bien sûr, que la chronique fasse vendre quand on a envie de soutenir un projet, qu'il soit petit ou déjà énorme, ou même le label qui lui a fait confiance. Et quand on réalise, par exemple, qu'un minuscule extrait de sa chronique a été repris pour être imprimé sur le plastique qui entoure le fameux CD en vente dans un grand magasin, on peut se dire que c'est sans doute le cas. On a envie de croire que mettre une bonne note, argumenter son choix, dédier du temps à écouter minutieusement et écrire patiemment par la suite, donnera de la visibilité, donc plus de chances à un(e) artiste de vendre ce qu'il a à proposer, donc d'être heureux ou heureuse (raccourci rapide, soit).

On a également envie de ne pas croire que cela joue tant que ça, lorsqu'on met une mauvaise note. Je veux dire par là que, généralement, on ne souhaite pas qu'un(e) artiste coule, qu'il ne puisse jamais/plus vivre de sa musique. On peut écrire sa déception, son incompréhension, l'impression d'avoir été trahi(e). Il y a de nombreuses raisons qui peuvent mener à l'action de mettre une mauvaise note. On a parfois envie de dire que telle hype n'est pas spécialement méritée, que tel projet faisait déjà ça avant, fait mieux, fait différent mais avec plus de tripes. L'intention de pointer vers d'autres artistes de qualité est louable. Mais on reste finalement un connard ou une connasse quand on descend gratuitement un projet, depuis notre petit cocon et sans rien y risquer, c'est évident.

Qui sommes-nous pour imaginer que notre avis soit plus valable qu'un autre ? Qu'il vaille la peine d'être lu ? Il ne l'est souvent pas. Mais ce n'est souvent pas vraiment la question, en réalité. On peut choisir de suivre tel rédacteur parce que ça fait 20 ans qu'il traîne ses bottes dans la scène et qu'on sait qu'il en a assez vu pour savoir. On peut aimer suivre telle rédactrice car nos goûts concordent globalement souvent, que ses mots résonnent. Comme une vieille pote autour d'un verre, mais par écrit et en différé, par exemple (et sauf qu'elle n'a souvent aucune connaissance de votre existence). En réalité, n'importe qui peut avoir envie de se lancer et son avis sera probablement légitime, juste parce que l'album a été écouté et ressenti. C'est déjà largement suffisant. Voilà ce que j'aime répondre quand on me dit que mon avis ne vaut pas mieux que celui de quelqu'un d'autre : c'est vrai et je serais d'ailleurs curieuse de lire ou entendre le tien.

Parfois, on se souvient que nous avons nous-mêmes lu beaucoup de chroniques dans l'idée de forger notre culture et nos goûts. Enfin, est-ce que ce qui était valable il y a 10 ans (ou plus) l'est toujours, la question se pose. On écrit pour les connaisseurs(ses), mais aussi pour les curieux(ses). Je dirais même qu'on écrit surtout pour ceux et celles-là, mais ça, c'est un positionnement personnel.

La parenthèse devait forcément être évoquée ici, car j'en viens au principe d'éviter de parler des groupes qui ont un discours tendancieux (mettez derrière ce terme les qualificatifs qui vous plaisent). Le problème, ce n'est bien sûr pas les connaisseurs(ses), même s'il y a peut-être un(e) fan de Black (style pris au hasard, évidemment) qui n'avait pas eu vent de cette sortie-là et qui pourrait être amené(e) à la découvrir et à choisir de donner son argent par la suite. Donner de l'argent, c'est bien cautionner, encourager. Ce sont les curieux(ses) dans l'élan de la découverte.

Si on me dit, en 2020, qu'il faut séparer l'homme de l'artiste, j'ai tendance à croire que plus on a besoin d'utiliser cette expression dans des cadres différents et à fréquence régulière, plus la phrase pose problème. Mais tout cela reste un point de vue personnel à un instant T, avec ses limites et ses défauts. C'est la raison pour laquelle je n'écris plus sur certains groupes (comme beaucoup de collègues) même s'ils ont parfois des qualités musicales indéniables. A moins de ne pas savoir ou de ne pas avoir les bonnes infos, forcément. En 2020 on peut choisir sa consommation, et ça vaut pour tout. Recommander tel produit plutôt qu'un autre n'est pas un acte anodin. Je préfère parler de musique qui ne véhicule ou ne traduit pas de valeurs contraires aux miennes, voire parler de musique qui porte mes valeurs. Chacun(e) comprendra bien sûr ce positionnement. Bien sûr, de nombreux autres paramètres rentrent en compte lorsqu'on parle d'endoctrinement, et ce n'est pas une misérable chronique qui entamera ou finira le job. Il s'agit juste du souhait de ne plus vouloir jouer à ce jeu. Je ne veux plus être responsable, même en partie, aussi minime soit-elle, de la découverte d'un groupe aux idées qui ne sont pas les miennes (et qui posent problème dans notre société actuelle) par un(e) gamin(e) influençable. Le raccourci est peut-être rapide, mais j'en ai connu comme vous en avez connu. Vous l'avez peut-être été.

Finalement, écrire une chronique, c'est donc surtout imaginer qu'on est lu(e), qu'il y a quelqu'un d'humain derrière l'écran, avec des positions (ou non) et des sentiments (ou non ?). Certain(e)s écrivent sans spécialement l'espérer, pour l'exercice personnel, le plaisir de se renseigner et de construire un propos, ce qui est également valable. Mais si on choisit de rendre le tout public, c'est bien souvent dans l'espoir d'attirer l'attention d'un lectorat. C'est imaginer qui nous lit ! C'est comme ça que j'ai réalisé il y a peu que, bien que j'écrive depuis des années, je n'avais pas vraiment pris le temps d'imaginer qui pouvait me lire. Il y a, bien sûr, les commentaires des inconnu(e)s mais pas que, qui permettent d'en avoir une idée, et on vous invite fortement à susciter l'échange avec nous car ça fait toujours très plaisir de savoir quelles interrogations ou remarques vous viennent après avoir lu notre texte. D'un point de vue purement humain et pas du tout dans le but d'augmenter les réactions sur nos réseaux sociaux et d'obtenir de la visibilité, bien sûr.

Globalement, le lectorat est pour nous une masse informe, et ce, malgré les statistiques qu'on a à disposition. J'avais tendance à imaginer, jusqu'à encore récemment, que je m'adressais à un homme. Pas un en particulier, non, n'importe quel homme qui pouvait bien passer sur le site, sur nos réseaux sociaux, taper le nom d'un groupe dans son moteur de recherche ou que sais-je. Je n'imaginais pas, auparavant, écrire pour une femme ou juste pour tout le monde, ou n'importe qui. Pourtant, bien que les statistiques montrent bien que le lectorat de Horns Up est assez majoritairement masculin, j'ai des tas de nanas dans mes contacts qui peuvent être intéressées par mes chroniques. Même, qui le sont déjà, et qui lisent, car elles me le font savoir. Je le sais, et pourtant.

Je parle d'imaginer qui nous lit, mais je tiens à mentionner ce qui est implicitement dit depuis le début : pourquoi écrit-on ? Cette notion de partage est centrale. On a toutes et tous commencé comme ça (et pas du tout pour avoir les fichiers mp3 du nouvel album de truc avant tout le monde). Une soudaine envie de partage, avec ses proches et pourquoi pas les autres ? Quand on me demande mon avis, il arrive que je réponde : « je t'enverrai ma chronique », car il y a dedans tout ce qu'il y a à savoir sur mon ressenti et mon opinion. Mais c'est aussi le simple exercice de donner envie d'écouter un groupe qui nous prend aux tripes, de trouver les mots justes pour décrire cette sensation et, quand on aime la prose, de tester des manières de partager tout cela. A 15 ou 16 ans, j'ai envoyé ma première chronique à Spirit of Metal : c'était un mélange de poésie en prose immergée dans des adjectifs loufoques et de minable track by track car j'avais le besoin viscéral de transmettre les images du voyage intérieur que l'écoute d'un album m'avait procuré. Qui pouvait bien s'en soucier ? Personne, mais premièrement je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir eu le choix car c'est la chronique qui m'a trouvée et non l'inverse. Secondement, il y a une démarche presque altruiste ou bienfaitrice dans l'idée de transmettre cette chose si cool qui nous traverse, sans savoir si le texte trouvera une paire d'yeux intrigués sur son petit bout de chemin.

Cela me mène à croire que l'exercice de la chronique, ce n'est pas seulement écouter un album, se poser devant une feuille ou un logiciel de traitement de texte, écrire son avis, publier, et c'est plié. C'est aussi, et cela devient plus clair avec les années, questionner notre rapport aux mots, à l'exercice écrit, à la publication en ligne, à qui nous lit, à qui travaille avec nous sur le média et autour, aux enjeux de ce texte si innocent.

Je parle de donner son avis mais il arrive encore qu'en 2020, on lise çà et là : « une chronique n'est pas fait pour donner son avis ». Si cela nous fait beaucoup rire, je me demande quelles sont les lectures des personnes qui ont cette opinion. Quel est l'intérêt de passer 5 ou 10 minutes à lire une description détaillée, réaliste et objective de ce que l'album est, morceau par morceau, minute par minute, et dans l'ordre s'il vous plaît ? Il y a une fonction « vitesse de lecture » sur Youtube, autant passer l'album en accéléré pour le découvrir par soi-même en y passant le même temps, si on veut être au plus près de ce qu'est l'album. L'objectivité, dans une chronique, ça n'existe d'ailleurs pas. Essayez tant que vous pouvez de décrire un album de manière fidèle, vos choix de mots vous trahiront et feront de votre prose un texte unique dans tous les cas. Même au sein du même groupe, je suis quasiment sûre que deux membres n'auront pas la même description de leur album. Et sachez, s'il vous plaît, qu'on ne demande clairement pas d'objectivité quand on lit une chronique.

Ce que je veux, en tant que lectrice, c'est savoir ce que l'album a remué chez toi, si tu l'as écouté de nuit ou en plein jour, dans le train avec un super casque ou sur des enceintes de merde chez toi, alcoolisé(e) ou sobre, je veux savoir les mots, les couleurs, les sensations et les textures qui te sont venus à l'esprit à l'instant même ou tu l'as écouté et si tout a disparu par la suite, je veux savoir quelles étaient tes attentes, quels sont les retours que tu as su rassembler autour de toi, quelle est ta compréhension de cette sortie dans un contexte comme celui-ci, par rapport à tel événement ou telle histoire que tu connais du style ou de l'artiste concerné(e), quelle est ton histoire propre avec cet album qui t'a donné envie d'écrire quelques lignes ou un énorme pavé. Parle-moi de tes tripes, avec tes tripes, que j'y mêle les miennes.

La personne qui lit ne sait d'ailleurs pas toujours si la chronique a été écrite à chaud après deux écoutes incomplètes, avec un recul de six mois, ou dans un entre-deux encore hésitant. Ou bien si l'exercice a été difficile parce qu'on ne sait pas toujours quoi dire, pas toujours trouver les mots lorsque c'est compliqué de dire poliment que c'est un peu nul, ou que c'est au contraire grandiose. Parfois même, ça nous laisse indifférent(e). Je salue les rédacteurs et rédactrices qui écrivent depuis des années, avec une régularité folle et toujours sur les mêmes styles, en sachant toujours quoi dire, et en évitant d'utiliser pour la 46ème fois le même adjectif.

Si la chronique est censée suivre l'actualité, cela demande un exercice qui est clairement difficile, complexe, ou en tout cas hypocrite. Qui sait, après seulement quelques semaines, si tel album rentrera dans l'histoire de la musique ou non ? Un temps de digestion est clairement nécessaire pour réellement donner son avis, si c'est ce qu'on nous demande (mais apparemment on ne nous le demande pas toujours). Enfin, que nous demande-t-on d'ailleurs ? On peut choisir d'évoquer avec spontanéité et, tout en étant encore dans le bain, ce qu'on en pense. On peut choisir de ne pas parler de l'actualité (mais là, on perd un bon nombre de labels, si cela nous est égal) et d'écrire uniquement des années après la sortie afin de faire un genre d'état des lieux, aussi bien personnel qu'à échelle plus large. Combien de fois ai-je écrit que tel album était d'un ennui, ou au contraire représentatif du génie d'un(e) artiste, pour réaliser quelques années plus tard que je n'avais jamais trop réécouté l'album, ou encore que j'ai redécouvert ses qualités avec beaucoup de retard et un peu de honte, si ce n'est un peu de retard et beaucoup de honte.

Ce qu'on trouve dans une chronique et pas souvent ailleurs, c'est aussi une démarche analytique ou de recherche qu'on n'aura pas dans une texte promotionnel sur le site du groupe. On attend bien souvent d'un(e) chroniqueur(se) qu'il nous transmette son approfondissement de l’œuvre : qui est le guest sur tel morceau et l'histoire derrière cette collaboration, d'où vient ce texte qui sonne fortement emprunté à une œuvre de littérature classique, ou de quel film est tiré le sample qu'on entend en introduction de tel titre. C'est le genre d'informations qu'on est censé(e)s creuser et synthétiser, sans pour autant rendre le texte ennuyeux à coups d'anecdotes sous forme de liste de courses.

Je pense que, ce qu'on nous demande finalement et principalement, c'est de l'honnêteté. Personne n'ayant l'avis ultime, le ressenti parfait ou la réponse à toutes les questions, c'est bien l'unicité d'un texte particulier croisé à la masse d'avis différents ou comparables qui fait l'intérêt de l'exercice de la chronique et de son existence dans les médias.

Le podcast, la vidéo et tout simplement Internet et son caractère immédiat ont quand même sacrément tendance à nous relayer en bas de l'échelle de nos jours. On n'est clairement plus les premiers et premières que vous venez voir quand vous avez une envie de découverte, pas encore eu le temps d'écouter l'album mais envie d'en savoir un peu plus, ou encore un besoin viscéral de savoir si votre ressenti est uniquement le vôtre ou non. Il y a sans doute encore de nombreuses réflexions à aborder quand on pense à la chronique, et notamment à la chronique de metal ou de musique de niche, mais plus un texte est long et plus il est possible que vous ayez complètement la flemme de le lire, voire que vous vous arrêtiez à son titre, alors on s'arrête là pour le moment. Cependant, un très sincère merci s'impose, à vous, à toi qui es parfois silencieux(se) mais attentif(ve), à celles et ceux qui se manifestent, que ce soit sur les réseaux sociaux ou même dans la vraie vie (même si c'est parfois creepy, sachez-le). Je pense qu'on écrit pour soi mais aussi pour vous, sans doute à part égale.