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Très méconnu en France, Sinner n’est ni plus ni moins que le groupe Mat Sinner, bassiste de son état du groupe Allemand, au succès bien plus important, Primal Fear (Mais si, rappelez-vous du hit « Metal is Forever »). C’est d’ailleurs autour de ce groupe que se forme le présent et le futur de Sinner avec la présence de deux autres membres de Primal Fear : l’ancien batteur de la formation (et actuel marteleur de My Darkest Hate ) Klaus Sperling et du guitariste, Henny Wolter qui a, par ailleurs, composé une grande partie des titres de l’album (dont les titres les plus intéressants) en coopération avec Mat, qui assure également le chant dans le groupe.
Et comme Primal Fear, on évolue dans un heavy efficace et sans fioritures avec des structures des plus basiques et classiques. L’accroche et l’efficacité prenant largement le pas sur la complexité et l’émotion. Et ce même si on retrouve une très sympathique ballade ( « Until It Hurts »). Matt Sinner ne cherchant absolument pas à faire évoluer le genre ou même à voler la vedette à son autre groupe. Non il n’a qu’un but : Se faire plaisir comme le prouve entre autre un morceau comme « Revolution » avec son refrain entraînant où le père est accompagné par une chanteuse (Nena de son nom, invitée sur l‘album tout comme les percussionnistes Denis Ward et Dirty Sanchez) donnant un aspect encore plus festif au titre qui doit sacrément bien rendre en live. Les titres de ce genre ne manquent pas sur cet album (« Fist To Face » ou encore « Like A Rock ») où même les riffs et les soli, toujours très bien menés et ficelés, accrochent également beaucoup ( « Connection »).
Malheureusement pour Sinner, les riffs sont tellement bons que le groupe a tendance à les surjouer (« Crash & Burn » ou « Break The Silence », titres où l’on ne retrouve pas Henny Wolter à la composition, comme par hasard). Chose qui, bien que l’album soit court, crée parfois des longueurs et de l’ennui. De plus, sa durée de vie est des plus limitées et on fait vite le tour de cet album même si deux titres sortent un peu du lot, la ballade « Until It Hearts » et la très mélodique « Heart Of Darkness ».
Crash And Burn, la quinzième sortie du groupe pour l’anecdote, est un album sans prise de tête. On retrouve, certes, quelques défauts mais après une dure journée de boulot pour un amateur de Heavy, ça fait un bien fou de poser son cerveau, de taper du pied et de chanter à tue tête d'aussi bosn refrains.
1. Crash & Burn
2. Break The Silence
3. The Dog
4. Heart Of Darkness
5. Revolution
6. Unbreakable
7. Fist To Face
8. Until It Hearts
9. Little Head ( Reprise de Marvelous 3)
10. Connection
11. Like A Rock