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- Ghost Of The Sun :
C’est dans un climat peu ensoleillé qu’Unsun est né. Fière de ses groupes de Death, de Black et même de Progressif (Comment pourrais-je ne pas parler de Riverside dans cette chronique ?), la Pologne présente ce nouveau groupe composé par des membres de Vader et de Vesania : Maurycy Stefanowicz, plus connu sous le sobriquet de « Mauser » ( North ?) tenant la guitare et Heinrich officiant à la basse.
Alors, est-ce un nouvel All Stars Band polono-polonais ou un beau tas de feuilles cachant un traquenard au premier pied posé ?
- The Sun Has Failed :
Le reste du line up va nous donner un nouvel élément de réponse. La batterie est assurée par Wawrzyniec (ou Sigourney, c‘est selon) "Vaaver" Dramowicz venant du groupe Indukti. Un groupe de Rock Progressif se respectant un peu ne contient que d‘excellents musiciens, n‘est-ce pas ? Aucune crainte à avoir pour le moment. C‘est alors qu‘arrive dar dar Aya, dernier élément de la chaine…Une chanteuse… D’un coup, tous les clichés du genre nous viennent en tête. Un énième groupe à chanteuse qui va essayer de prendre d’assaut les oreilles de nos jeunes générations comme c’est le cas depuis le phénomène Evanescence.
- The Sun Of Nothing :
Et ce n’est pas ce qui va manquer à l’écoute de The End Of Life. Unsun est donc groupe de Metal Gothique (pour changer) de la trempe des dernières sorties de Within Temptation ou de Lacuna Coil. Les riffs sont très faciles et insipides. Mauser en avait marre de jouer très vite visiblement et s’est mis tout seul au chômage technique au regard de son talent. De même, les structures sont des plus basiques (couplet - refrain - couplet - refrain - break - refrain) tout au long de l’album pour ne rechercher que les tubes.
Mais s’il n’y avait que cela, le plus insupportable là dedans étant la voix archi trafiquée d’Aya la belle (qui doit surtout à sa plastique sa place dans ce groupe dont la musique n’a pas d’âme) mais aussi cette voix masculine dans la mouvance Néo Metal sur « Lost Innocence » qui atteint les sommets du ridicule.
- Brighter Than A Thousand Suns :
Il convient de ne pas résumer Unsun à sa chanteuse qui n‘est pas brillante. Les musiciens sont clairement en dessous de leur vrai niveau respectif. Ainsi Mauser et ses deux acolytes ne cherchent généralement que la facilité mais, par moment, on retrouve un peu de « folie » (enfin sortant des sentiers battus par l’album pour être plus exact) qui prouvent que le groupe a du potentiel et pourrait vite devenir une figure bien plus intéressante comme ses breaks à la basse et batterie sur « Indiferrence » ou « Whispers » nous permettent de le penser.Les soli de Mauser sont toujours justes et parfaitement en accord avec les morceaux sans trop en faire.
Au rayon des bonnes choses, soulignons la grande qualité du mix. Si l’on oublie les effets sur la voix d’Aya, il permet de tout discerner facilement et donne un son très naturel aux instruments (notamment la batterie).
- A Sun That Never Sets :
Unsun est donc un nouveau groupe se noyant dans la marée des formations à éviter. Pourtant, on sent qu’il a du potentiel mais pour ne pas le gâcher, il faudrait peut être songer à changer cette horrible chanteuse (vocalement parlant), à chercher des structures un poil plus alambiqués et de la profondeur dans la musique pour ensoleiller nos écoutes. Dans le cas contraire, on se demanderait bien pourquoi la grande Mauser a quitté Vader pour se consacrer à ce groupe.
1. Whispers
2. Lost Innocence
3. Blinded By Hatred
4. Face The Truth
5. The Other Side
6. Destiny
7. Memories
8. Bring Me To Heaven
9. On The Edge
10. Closer To Death
11. Indifference