
U-zine.org, webzine musical metal actif entre 2004 et 2015. Fermé en 2015 suite à sa fusion avec 2Guys1TV, ses articles (chroniques, live-report, interview, dossiers, ...) sont désormais disponibles directement sur Horns Up via ce compte !
Non, U-zine ne devient pas le partenaire officiel de la gay pride. Vous n’êtes pas non plus tombé sur la chronique du dernier album de David Guetta. Et non, je ne ressors pas un de mes vieux albums de dance de ma discothèque...
Tout le monde sait qu’être chroniqueur dans un webzine va de paire avec putes, cocaïne et champagne. Sauf que la vie de chroniqueur est loin de n’avoir que des avantages (d’ailleurs depuis plus d’un an, on reçoit les albums promos un mois après leur disponibilité sur le web. Waouh, le scoop !). Ayant donc accepté de rentrer en contact avec Go Kart Records pour le groupe Transmission0, voilà que les bougres m’envoient le nouvel album de Malkovich. A première vue, j’ai d’abord cru à un cadeau empoisonné mais cette galette s’est en fin de compte avérée une agréable découverte… Comme quoi !
Le style pratiqué par Malkovich est, vous vous en doutez, complètement déjanté ! Le noyau dur de leurs compositions est sans aucun doute le hardcore n’roll. Alliant hardcore, punk et aspects rock n’roll dansant, les douze titres de cette galette sont remarquablement efficaces. En même temps, quand le concept même de « King n’Bosses » est la fête, rien d’étonnant à ce que ce soit dansant au possible. Mais à l’inverse d’un Every Time I Die, les morceaux que nous propose Malkovich sont loin d’être déstructurés. Même si ces derniers sont déjantés, ils sont plus facilement accessibles entre autre grâce à l’ajout d’hardcore mélodique et d’émocore.
Au fur et à mesure des titres, on s’aperçoit que les membres de la formation prennent leur pied complet et font vraiment tout ce qui leur passe par la tête. La preuve avec le nom des titres uniquement composés de chiffres : "042", "047", "039", "040", "037"… Si ça ce n’est pas ne pas se prendre la tête, qu'est ce que c'est ?! "044" illustre aussi parfaitement la folie des musiciens : ils ont en effet incorporé deux minutes de grosse techno luxembourgeoise (comment ça j’y connais rien en techno ?!). On en vient même à se demander ce que ça peut bien foutre sur un album de ce genre.
Proposant des titres à la fois inspirés, efficaces et dansants, Malkovich n’hésite pas à ajouter des touches de mathcore ou jazzy. Le duo basse/batterie joue pour beaucoup dans cette ambiance « Let’s go to the party, baby ! » et Hugo (chant) a quant à lui un rôle primordial pour l'aspect barré des compositions. Un album qui plaira à ceux qui n’ont pas envie de se prendre le chou…
1. 042
2. 039
3. 036
4. 043
5. 044
6. 040
7. 034
8. 037
9. 041
10. 035
11. 046
12. 047





