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Grimnir, c'est un jeune trio Viennois qui oeuvre dans un Black Metal Old-school sentant les groupes phares du genre Black Metal. En 2001, le combo se forme et devient, quelques années plus tard, une nouvelle recrue du label Allemand Christhunt Productions - label de Magog, Ornaments of Sin, Odal, entre autres. La formation sort une démo, un EP, ainsi qu'un Split avec les Allemands de Mordgrund avant de nous délivrer son premier opus, le dénommé Kreuzzug in den Tod.
Sachez, tout d'abord, qu'il n'y a pas grand chose à dire sur cet album. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette chronique sera courte... Mais tout ce qu'il faut savoir sur cette nouvelle galette (ou presque) sera noté.
Ce Kreuzzug in den Tod est la preuve que Grimnir est bien une formation de la race de tous ces groupes qui sont apparus au début des années 90. Ce premier chapitre n'est donc sans doute pas ce qu'il y a de plus original, mais les huit morceaux dont il se compose s'avèrent plutôt inspirés. Vous constaterez vite que les riffs mélancoliques, malsains et/ou virulents sont nombreux et assaillent l'album de toutes parts. Lorsqu'on écoute l'album en entier; on remarque également que chaque titre comprend au moins un ou deux riffs recherchés et accrocheurs. Les autres se révèlent être corrects, ou passables, mais on ne retrouve aucun riff qui soit vraiment à chier.
Cette nouvelle galette détient moult passages forts agressifs qui s'accentuent encore avec les blast beats furieux du batteur de ce groupe, Argonath. Son jeu reste tout de même assez diversifié, mais s'inscrit toujours dans ce même registre brutal. En ce qui concerne le son, il est puissant et correspond tout à fait à la musique que nous sert les Autrichiens. Quant aux vocaux haineux de Satrapold, ceux-là sont très basiques et ont même le défaut d'être assez monocordes. Cependant, on ne pourra pas nier qu'ils sont efficaces sur chacun des morceaux du disque.
Je pourrais vous citer certaines pistes qui me plaisent tout particulièrement. Mais ce serait inutile, puisque chacune d'elles pratique un même style. Et comme je l'ai signalé précédemment, chaque morceau est inspiré et relativement bien joué.
En conclusion, Kreuzzug in den Tod est un album assez commun, mais satisfaisant et recherché. J'ai pris un certain plaisir à écouter cet album, c'est donc pourquoi je lui donne la note (convaincante) de 7 / 10.
1. Edmund Emil Kemper III
2. Kreuzzug in den Tod
3. Essenz der Nacht
4. Grausam und erhaben
5. Heidnisches Alpenland
6. Sieben schwarze Reiter
7. Am Galgen
8. Vater unser