Interviews Retour
jeudi 17 mars 2016

Pyrenean Warriors Open Air

Patrice, Laurent et Guillaume

Nostalmaniac

Le Max de l'ombre. 29 ans. Rédacteur en chef de Horns Up (2015-2020) / Fondateur de Heavy / Thrash Nostalmania (2013)

La seconde édition du Pyrenean Warriors Open Air se tiendra le 10 septembre prochain à Torreilles (66). Derrière ce festival qui suinte la passion et que nous soutenons avec fierté, on retrouve la sympathique équipe de Pyrenean Metal. Laurent, Patrice et Guix (également membres du combo Tentation que j'avais interviewé l'année dernière) ont répondu à mes questions...

- Salut et merci de nous accorder cet entretien. Pour commencer, pouvez-vous nous présenter l'équipe du Pyrenean Warriors Open Air et vos rôles respectifs ?

Laurent : L’équipe du festival est composée des membres actifs de l’association Pyrenean Metal qui s’est montée en 2005. Nous sommes à la base cinq :  Patrice “Darquos” qui est le président, Guix le trésorier, qui gère également tout ce qui est transfert et logement des groupes ainsi que la billetterie, Guigui et Franck qui s’occupent de la partie bar et catering et moi-même qui est secrétaire (sans mini-jupe) et qui gère toute la régie technique et logistique. Deux autres membres qui ne sont pas au bureau mais qui interviennent systématiquement sur tous nos concerts sont Nono et Fabienne. Ils nous filent un coup de main sur la promo, la logistique et la billetterie. Concernant la programmation, nous sommes trois à s’en charger : Darquos, Guix et moi-même avec l’aval des autres membres. Après, nous avons presque quarante bénévoles qui nous aident sur le festival dans divers domaines (catering, technique, pompadère, vidéos, etc.).

Patrice : À tout ceux-là, on peut rajouter les agents de la ville qui ont fortement contribué au succès de la première édition que ce soit au niveau de la promotion de l’événement ou à l’aménagement des espaces.

- Comment est né le festival ?

Guix : L’envie de faire un festival nous trottait dans la tête depuis quelques années mais un petit avec quatre groupes comme pour le “Spikes Leather and Metal” que nous avions organisé en 2010. En septembre 2014, lors du forum des associations de Torreilles auquel nous participons chaque année, Marc Médina, maire du village, est venu nous voir en nous demandant de monter un dossier pour un festival Heavy Metal à Torreilles. 

Laurent : Les élus de Torreilles venaient souvent à nos concerts et ont toujours pu constater que cela faisait bouger le village et que notre public n’était pas une horde satanique assoiffée de sang. Tout se passait dans une atmosphère conviviale et joyeuse.

- La ville vous a donc soutenu dès le départ du projet ?

Patrice :C’est clairement grâce au soutien de la ville de Torreilles et du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales que le festival a pu voir le jour

Laurent : Oui, totalement, et même au-delà de nos espérances. Il est certain que si le maire de Torreilles ne nous avait pas tendu la main, nous serions encore en train de fantasmer sur ce rêve un peu fou. En plus de subventionner une partie du festival, il nous a mis à disposition le site de l’ancienne pépinière municipale qui était en friche depuis de nombreuses années en nous accordant une confiance totale. Je t'avouerai qu’à la première visite, j’ai eu du mal à me projeter sur ce que deviendrait cet endroit. Il faut souligner le superbe boulot des équipes de la mairie qui ont décaissé pendant plusieurs jours le site à grand coup de tractopelle et divers engins de chantier pour le rendre impeccable. Tous les services municipaux se sont investis dans ce projet, les agents techniques qui montent la scène, agencent le camping et les alentours, et pour tout te dire, l’année dernière c’est l’adjointe au maire, Bernardine Sanchez, qui a préparé la paëlla du midi au catering pour les cent personnes du PWOA.

- Certains festivals du même genre vous ont-ils servis de modèle ?

Guix : Concernant la programmation, effectivement, nous aimons beaucoup ce que font des festivals tels que le Keep It True et le Headbangers Open Air. Nous nous rendons d’ailleurs au Keep It True chaque année.

Patrice : Comme le dit Guix, la programmation restera axée Heavy Metal traditionnel. Pour le reste, nous avons plutôt fait appel à nos expériences respectives dans nos métiers puisque Laurent, Guix et moi même travaillons dans l'événementiel.

- Avec le recul, qu'avez vous penser de cette première édition ? Êtes-vous satisfaits des retours presse/public ?

Laurent : Au niveau du public, les retombées ont été excellentes. Nous avons réussi à faire exactement ce que l’on voulait faire : un festival convivial et festif pour les amateurs de Heavy Metal traditionnel. Tous les paramètres au niveau organisation et accueil ont été bien gérés. On a toutefois quelques améliorations à apporter en interne, notamment sur le nombre de bénévoles qui risque d’augmenter afin de leur laisser un peu de temps libre pour aussi profiter du fest et sur certains autres points comme des véhicules plus adaptés pour les runners. Au niveau presse, les webzines et journaux locaux nous ont beaucoup soutenus (merci au passage à Thierry de l’Indépendant et à Thierry du B-Aware !), peut-être un peu moins au niveau national, nous avons encore de la marge pour faire connaître le festival. Toutefois, cela n’est pas pour nous déplaire puisque nous souhaitons rester un petit festival à taille humaine, une sorte de grosse fiesta entre potes.

- Les groupes étrangers sont-ils repartis heureux de leur périple pyrénéen ?

Laurent : Sans vouloir paraître présomptueux, c’était super ! Nous n’avons eu que des compliments sur l’accueil, la technique et l’ambiance. Tokyo Blade, par exemple, est resté deux jours de plus pour profiter de la plage et du soleil et beaucoup de zikos participeront en tant que spectateurs à la prochaine édition.

- Un moment mémorable que vous retenez en particulier ?

Guix : Cette première édition en elle-même est un moment mémorable mais si je devais choisir ça serait le moment où j’ai terminé de mettre en place ma batterie et quand le backdrop était en place. J’en ai eu des frissons !

Laurent : Le moment où Tokyo Blade à joué “If Heaven Is Hell” sous un ciel orageux avec tous ces éclairs au loin, fabuleux ! Puis tous ces sourires, ces gestes d’amitiés qui vous font dire qu’on est dans le vrai.

Patrice : La pêche et le sourire des bénévoles et des festivaliers tout au long de la journée. Les éclairs qui encerclaient la zone comme si elle était protégée.

- Le public local a-t-il répondu présent ?

Patrice : Nous avons été surpris par la présence de pas mal d’anciens “hardos” du département. Pourtant, à en croire ce qui se dit, beaucoup d’entre eux n’étaient pas au courant de la première édition et comptent bien rattraper le coup en 2016. Le reste de l’assistance venait de très loin, pour beaucoup de l’étranger (Espagne, Allemagne, et même de Grèce !). 

- La jauge public était-elle à la hauteur de vos espérances ? Quel est le bilan ?

Laurent : Oui, totalement, on devait avoir 300 entrées pour faire l’équilibre, on en a eu presque 400, du coup, grâce au bar on a même fait un petit bénéfice. 

- Des vidéos ont été prises en qualité pro, certains groupes vont-ils les utiliser ?

Guix : Quelques groupes les ont déjà utilisé pour faire de la promo, comme par exemple Iron Angel, Iron Slaught ou encore Hitten

Laurent : Nous n’avions pas vraiment les moyens pour mettre en place un travail aussi conséquent. Nous y sommes arrivés grâce à l’implication bénévole de “Green Movie Studio”;  Moya B., Pierre Roy, Jean-Paul Deyres et leurs équipes. Ils ont filmé avec leur propre matériel. On espère pouvoir refaire aussi bien cette année.

Patrice : La qualité des vidéos est à la hauteur de la passion des personnes qui les ont faites. Tout le monde a fourni un travail remarquable. Laurent également en réalisant les montages. Mention spéciale aussi à Jean-Paul Deyres qui a réalisé l’excellent montage d’Iron Angel montant sur scène. Cette vidéo a d’ailleurs été diffusée aux vœux du maire en ce début d’année devant plus de 600 Torreillans !

Comptez-vous éditer un DVD un jour ?

Laurent : Ce n’est pas dans nos projets immédiats, mais pourquoi pas. 

- Venons-en donc à cette nouvelle édition. Comment avez-vous abordé celle-ci ? Les motivations sont-elles les mêmes que pour la première ?

Laurent : Le leitmotiv n’a pas bougé d’un iota, avec toujours cette passion de produire une affiche de Heavy Metal comme on en voit peu en France. De plus, avec une première édition dans les jambes, nous l’abordons avec beaucoup moins de stress que l’année dernière puisque nous avons désormais des certitudes sur nos capacités d’organisation. Nous allons continuer de la même façon en essayant d’améliorer certains points. Puis, avec une affiche pareille, la motivation est décuplée !

- Cette nouvelle affiche est encore une fois un bon mix entre groupes anciens et récents. Quel est le premier groupe que vous avez voulu booker ?

Laurent : Disons qu’il y a eu des concours de circonstances, surtout concernant les têtes d’affiche. Cela fait quasiment deux ans qu’on est en contact avec Manilla Road, ADX, Metal Inquisitor et Ostrogoth afin de les programmer sur le festival. L’année dernière, certaines choses n’avaient pas pu se faire pour diverses raisons. Le premier groupe qu’on a recontacté pour 2016 était ADX et ils ont accepté immédiatement. 

- Avez-vous reçu beaucoup de demandes par rapport aux échos de la première édition ?

Laurent : Oui, énormément, d’ailleurs certaines demandes viennent de groupes dont nous sommes fans ce qui est très valorisant pour nous. Si on n’a pas pu les programmer cette année, qu’ils soient sûrs qu’on le fera sur les prochaines éditions. Après pour les autres, je pense qu’on est assez curieux et impliqué pour en connaître une majorité mais les places sont limitées et on ne peut pas contenter tout le monde, nous avons rajouté un groupe cette année en plus par rapport à la précédente édition et je pense qu’on restera sous cette formule, vu qu’un Pyrenean Warriors Open Air sur deux jours n’est pas à l’étude pour le moment. 

- Quels sont vos critères de sélection ?

Laurent : Juste nos goûts personnels et communs et surtout du Heavy Metal traditionnel, donc pas de death, de -core, de machin chouette, simplement du putain de bon Heavy Metal !

Patrice : Le groupe doit avoir un certain état d’esprit et doit faire partie du réseau Heavy Metal. On programme avant tout des groupes dont les membres sont fans de Heavy avant d’être des musiciens.

- Y a-t-il des regrets par rapport à certains groupes (cachet trop élevé, incompatibilité d'agenda) ?

Guix : Oui bien sûr, nous avons eu plusieurs regrets, mais ce n’est que partie remise pour peut-être participer à de futures éditions !

Laurent : On a contacté des groupes qui demandaient un cachet plus important que la totalité de notre budget artistique ! On sait désormais que pour ces groupes-là, le facteur chance devra intervenir. Pour d’autres, c’est un simple problème de planning (et pourtant toutes les parties ont tout essayé pour faire coïncider leur venue), toutefois les choses se feront quand elles devront se faire. 

- Manilla Road, d'abord annoncé au Pyrenean Warriors Open Air, a été annoncé récemment au Fall of Summer. Les Américains prévoient-ils un show spécial dans les Pyrénées ?

Laurent : Ce n’est pas prévu, toutefois, Manilla Road aura un temps de jeu d’1h30 et jouera en tête d'affiche, je pense qu’ils concocteront une setlist de rêve du coup.

- Comment expliquez-vous que Ostrogoth - pourtant formé en 1980 (!) - n'a jamais joué en France auparavant ?

Laurent : C’est totalement incompréhensible vu la qualité de leur discographie, j’en ai été le premier étonné quand leur manager me l’a appris. Après, si tu regardes bien du côté de la scène Heavy Metal belge des 80's, pas sûr qu’Acid ou Crossfire aient non plus passé nos frontières par le passé.

Patrice : Difficile à comprendre. En tout cas, nous venons de les rencontrer et de les voir sur scène au Heavy Metal Espectros, à Murcie, en Espagne. Ce sont des gens adorables et scéniquement ils sont très très bons. 

- Au programme des « jeunes » formations, il y aura Terminus, Horacle et Electric Shock. Vous pouvez nous les présenter ? (Ndlr : Iron Curtain s'est ajouté depuis l'interview).

Laurent :  Horacle on les suit depuis le début, lorsqu’ils avaient sorti leur 1er EP éponyme 4 titres en 2011. Guix et Darquos l’avaient acheté et nous l’avions bien apprécié à l’époque. Il y a eu une belle progression depuis et leur album “Dead Eyes Revelations” est une véritable réussite, rempli de hits dans la pure tradition Heavy Metal, il est temps que le public français les découvre. Pour Terminus, c’est un peu le même topo et leur album “The Reaper’s Spiral” est une des meilleures sorties 2015, on écoute souvent en soirée guerrière, on se devait de les avoir sur l’affiche. Pour Electric Shock, c’est un des jeunes groupes français qui monte, avec un vrai esprit et un son “Hard rock à mort”. Sur scène, ils envoient vraiment avec un chanteur incroyable, de plus leur prochain EP qui sortira dans quelques semaines va en tuer plus d’un. On est très contents de leur donner l’opportunité d’ouvrir les hostilités du festival.

- Y aura-t-il encore des food trucks ?

Guix : Oui bien sûr, il y en aura sur cette seconde édition, je peux déjà vous dire que Alexis sera présent avec son camion pour préparer d’excellentes pizzas ! (elles ont eu un franc succès l’année dernière).

Laurent : En plus du camion de pizza, il y aura un ou deux food trucks de plus, le stand escargot bio à la catalane et le glacier pour les gourmands. On réfléchit également à faire participer une association du village pour un stand grillade catalane. 

- Quand débuteront les préventes ? Le prix a-t-il augmenté ?

Laurent : Les préventes viennent tout juste de démarrer, le prix lui a augmenté de 5 € par rapport à l’édition précédente, ce qui donnera 35 € en prévente et 40 € le jour-même. Nous devons faire face à un surplus de coût sur certaines infrastructures, comme les sanitaires que nous voulons augmenter en nombre ainsi qu’une augmentation du budget artistique. Pour compenser, nous proposons un groupe de plus par rapport à l’année dernière et une ouverture des portes une heure plus tôt. 

- Combien de personnes attendez-vous cette année ?

Laurent : 500 serait parfait, on limitera toutefois la jauge à 600 entrées.

- Vous organisez d'autres concerts sous la bannière de Pyrenean Metal. Profitez-vous d'opportunités de tournée ou alors est-ce des coups de cœur ?

Guix : Effectivement, nous organisons une à deux soirées par an en plus. Nous programmons toujours nos affiches sur nos coups de coeur, il est très difficile de programmer des groupes sur une tournée car généralement les samedis sont déjà pris par des grandes villes et c’est le seul jour où nous pouvons organiser nos concerts. après nous l’avons déjà fait une fois avec Skull Fist et Evil Invaders en mai 2015 en nous en sortant très correctement.

Patrice : Lors des soirées Pyrenean Metal nous essayons de profiter au maximum de la scène se trouvant à proximité de chez nous. Habituellement, nous piochons chez les Espagnols qui forment régulièrement des nouveaux groupes de guerre venant de Barcelone ou d’un peu plus loin dans le sud mais depuis peu, la scène française semble se réveiller et commence, elle aussi, à proposer des formations sympas.

- Les autres organisations Metal de la région vous filent-elles un coup de main ou chacun reste dans son coin ? Y a-t-il une bonne entente ou de la rivalité ?

Laurent : Nous restons dans un créneau assez confiné et nous collaborons au niveau promo avec nos amis du Metalcova sur Barcelona, Troopers of Doom sur Tarbes et Jérôme du fanzine Long live the loud. Après, pas mal de potes à droite à gauche flyent ou posent des affiches dans leurs régions respectives, tout cela se faisant dans une ambiance des plus cordiales. 

- Un petit mot sur la date du 2 avril à Perpignan avec Hexecutor ?

Laurent : Pour la première fois depuis pas mal d’années, la soirée se déroulera à Perpignan, au Crockmore, une petite salle de la ville bien connue des fans de Rock et de Metal. Hexecutor viendra dérouler son Thrash sans concession, Iron Slaught, qui a ouvert la première édition du PWOA l’année dernière présentera son EP “Metal crusading” et notre groupe de Heavy Tentation ouvrira les hostilités. On pourra également acheter ses places pour le Pyrenean Warriors Open Air sur le stand de l’association. 

- Comment voyez-vous l'avenir du festival ? N'est-il pas difficile de concilier vie de musiciens sur la route et d'organisateurs ?

Laurent : Il est vrai que ces deux activités prennent énormément de temps, en plus de nos emplois respectifs et de nos familles. On scinde donc notre emploi du temps entre Tentation et l’association. On va bosser sur le groupe pendant un mois puis après on se voit pour le fest pendant une quinzaine de jours. Je pense qu’on a pris le rythme maintenant, puis l’entente entre nous est fantastique. Concernant l’avenir du festival, on n’y pense pas trop. Le maire de la ville de Torreilles nous a assurés que tant qu’il serait là, il nous soutiendrait. Après, vu la montagne de travail que cela demande, aurons-nous la motivation pour faire dix éditions ? On ne le sait pas, on continuera tant que la passion et la disponibilité seront là. 

- N'avez-vous pas songé à un warm-up du PWOA ?

Laurent : Les soirées qu’on organise au printemps peuvent s’y référer, même si on ne présente pas ces événements comme tels, on y retrouve le même public que sur le festival. 

- Quel groupe révériez-vous d'accueillir à Torreilles ?

Guix : Moi j’en ai trois : Riot, Warlord et Metalucifer.

Laurent : Une reformation de Malediction ou Sortilège, Medieval Steel, Omen, Raven, Praying Mantis, Aria, Oz et Angeles del Infierno.

Patrice : L’inaccessible et donc le rêve, serait de pouvoir programmer plus de groupes japonais et américains.

- Un Keep It True français serait-il possible selon vous ?

Laurent : Je ne sais pas. L’Allemagne a quand même une tout autre qualité de culture metal que par chez nous, bien que les choses progressent. Il y a de plus en plus d’évènements Heavy dans nos contrées et le Fall of Summer, sans être totalement Heavy, propose de superbes affiches également. 

Je vous laisse le traditionnel mot de la fin, merci encore.

Laurent : Merci à Horns Up de permettre aux hordes metalliques de s’exposer via votre site, vous soutenez toujours nos actions que ce soit au niveau orga concert avec Pyrenean Metal ou nos différents groupes (Iron Slaught, Tentation). On vous attend en septembre au bar du PWOA pour une bonne pompadère des familles ! 

Patrice :  Merci Max pour ton soutien et le temps passé à rédiger ces articles et interviews concernant nos activités.

Guix : MERCI !!

Crédits photo : Anne M, Sisha, SimWill66.