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Après leur création en 2000 et la sortie d’une démo 4 titres (en 2002) ainsi que d’un maxi 5 titres (en 2004), C’est sous la direction de Francis Caste SVP (Zuul Fx, The Arrs) que les Full Metalleux parisiens de Small reviennent frapper à notre porte avec un maxi de 6 chansons ce coup-ci, intitulé [no power without control]. L’occasion pour nos gaillards de se rôder et se faire connaître encore un peu plus.
Full Metal ? Quezako alors ce schtroumpf bidule ? J’avoue que je ne connaissais pas ce genre tout comme vous avant de recevoir cette galette entre les mains, et pour cause, puisque ce sont les zikos de Small qui ont crânement inventé ce nom, un peu tiré par les cheveux je vous l’accorde. Vingt et une minutes après le son du CD enregistré dans mes cages à miel, on peut plus simplement dire que la musique de ces parigos est essentiellement du metalcore teinté de neo métal, avec un peu de hardcore new school ainsi des relents de rythmiques death de temps à autre si on tend bien l’oreille.
Mais plongeons dans l’univers de ce [no power witloof control]…
Dès les premières minutes, j’ai quand même le sentiment que la production n‘est pas absente de reproche (je veux bien que la version du CD que j’ai reçu ne soit qu’un pré-mixage, mais les extraits « Forlorn » et « Stray highway », dispos sur le myspace du groupe, ne trahissent pas sur la marchandise, ceux-ci me paraissant identique d‘un point de vue sonore). Cette prod approximative donc se vérifie sur « Forlorn » (un sacré bordel dans le mix, le volume du chant ne me semblant pas adapté à la zic). Sur un plan plus général sinon, Francis Caste a plutôt assuré.
Les influences musicales de Small s’étendent de Slipknot à Mudvayne, en passant par Machine head voir Meshuggah. C’est ainsi que l’alternance chant clair/chant hurlé de Olivier sur les deux premiers morceaux font autant penser à Corey Taylor que Robb Flynn(écoutez donc le chant plus clair sur « Few drops », la ressemblance avec Robb Flynn est évidente). Assez efficace alors certes, mais déjà vu.
Le metalcore sinon est à l’honneur lui sur « Stray highway », grâce aux mid-tempo très "hardcore new school", et des rythmiques me rappelant parfois Meshuggah. Le dernier titre de l’album (« Entwined minds ») est décevant pour sa part, pas assez spontané et manque singulièrement de panache, et ce ne sont pas les cris d’Olivier dans la dernière partie de la song qui nous reveillerons.
Bravo enfin à David, que je trouve excellent derrière ses fûts, à l’image de la fin de « Forlorn », où son bourrinage à la batterie très death metal rend particulièrement bien. Dommage que ce côté death n'est pas été plus exploité.
La qualité du CD n’est pas si "Small" au final, le combo nous proposant dans l’ensemble des morceaux pleins d‘opportunisme. Néanmoins, leur démarche musicale me rappelle encore trop un groupe de potes profondément influencés par certains gros groupes métal dans leurs compos qui n'a pas encore decollé. Je n’ai pas ressenti assez d’originalité et d’identité propre toujours est il pour mettre à ce maxi une note plus généreuse qu’un 6 sur 10.
On attend maintenant un premier LP et une production plus professionnel afin de voir le potentiel maximum de Small.
1. Wild child
2. Few drops
3. Stray highway
4. Forlorn
5. Influence(s)
6. Entwined minds