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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

The Deviant

Ravenous Deathworship

LabelTabu
styleBlack/death
formatAlbum
paysNorvège
sortiefévrier 2006
La note de
U-Zine
6.5/10


U-Zine

U-zine.org, webzine musical metal actif entre 2004 et 2015. Fermé en 2015 suite à sa fusion avec 2Guys1TV, ses articles (chroniques, live-report, interview, dossiers, ...) sont désormais disponibles directement sur Horns Up via ce compte !

La vie d’un webzine impose parfois des choix que l’on ne contrôle pas toujours. En effet, même si chaque chroniqueur ne se renferme pas dans un seul et unique style, il a bien évidemment un style - ou deux - de prédilection ! Pour moi, le death remporte largement la mise et prend sans doute plus de 80% de mes chroniques. Malheureusement, la promotion de certains groupes doit parfois se faire dans l’urgence, et l’on ne décide pas toujours du style choisi. N’ayant jamais été un grand fan de black metal, ce n’est pas avec la plus grande joie que je commençai l’écoute de cet album de The Deviant.

Mais « heureusement pour moi », The Deviant ne pratique pas un black pur et dur. Cette formation norvégienne mêle black, thrash et death metal. Elle s’est formée sur les cendres de 122-Stabwounds, qui comprend des trois membres de ce groupe. Après une démo du nom de Intimate Skinning en 2004, le groupe décroche une signature chez Tabu Recordings pour l’Europe et chez Candlelight pour les Etats-Unis. Ravenous DeathWorship, leur premier album, sort donc en février 2006.

En lisant la fiche promotion du groupe, on peut lire : « pour les fans d’Immortal, de Satyricon et… de Slayer » ! Quand j’ai vu ça, je n’ai pas vraiment vu le rapport et la comparaison possible entre les deux premiers groupes cités et Slayer ; mais au final, on sent bien quelques influences thrash notamment sur les riffs et le solo de "Genocide". Cependant, la prédominance des riffs black se fait sans conteste ! Les riffs sombres et haineux de ce Ravenous Deathworship sont loin de se faire rare mais le groupe a aussi su se diversifier. Ainsi des riffs plus empruntés à Satyricon ("Perfect State of Death") ou aux sonorités plus mélodiques ("Serpent") permettent aux morceaux de se recycler sans trop se ressembler.
La voix est, quand à elle, comme annoncée, très influencée par Immortal et on sent que le chanteur s’est très fortement inspiré du chant d’Abbath.
Pour ce qui est de la production, on est bien loin des prods de true black. Ici, c’est propre, c’est puissant ! La formation a choisi de mettre (trop ?) en avant la batterie, ce qui donne une puissance supplémentaire à la musique du groupe. Mais cette priorité à la batterie fait logiquement défaut aux guitares sur certains passages…

Au final, ma réticence au style s’est faite bien moins important que je ne pensais, et ce, surement à cause des mélanges des différents genres. Cependant, même si cet album - plutôt satisfaisant dans l’ensemble - donnera aux fans des groupes cités un bon moment de plaisir, cet opus reste plutôt basique et aucun titre ne se dégage vraiment...

Je m’excuse d’avance si cette chronique ne va pas chercher dans l’excellence et que la citation d’influences reste faible, mais ne connaissant malheureusement trop mal le black, j’ai fais de mon possible.

01. Merciless
02. Genocide
03. Serpent
04. Intimate Skinning
05. Venom Of Mankind
06. Purity Of Hate
07. Sadosadistic
08. Perfect State Of Death
09. Resurrection Of Hate