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Ne connaissant Thyrfing que pour leurs deux premiers albums (Thyrfing et Urkraft), ainsi que pour leur réputation d’avoir sorti d’excellents albums de black viking par la suite, c’est avec enthousiasme que j’attendais l’arrivée de ce nouveau venu, Farsotstider.
Le premier morceau nous plonge directement dans le bain : Thyrfing nous délivre un black assez commun avec de bons riffs. Mouais, jusque là, rien de palpitant, ça ne sort pas vraiment du lot, les riffs sont certes pas mal, mais pas de quoi grimper aux rideaux. De plus, le chant est bien trop en avant et l’on distingue mal les instruments, si ce n’est la guitare lorsque le chant s’arrête. Vient alors le second morceau, déjà musicalement plus prometteur, avec un riff qui reste facilement en tête, cependant, ce morceau n’en restera qu’au stade des promesses puisqu’il s’avèrera, tout comme le premier, être tout à fait commun.
C’est à ce moment précis que je me rappelle les albums que je connais, de leur bon niveau, et de tout ce que l’on m’a dit en bien sur ce groupe de viking black qu’est Thyrfing, et là, le constat s’impose déjà : cet album est décevant. Décevant oui, car premièrement, de viking black il ne s’agit plus, les atmosphères épiques et prenantes que l’on pouvait rencontrer sur leurs précédents opus ont disparu, et l’on s’aperçoit que Thyrfing ne fais plus que du black metal, si ce n’est un passage légèrement épique sur Höst, malheureusement anecdotique.
Bon, le deuil est fait, Thyrfing a lâché le viking pour ne garder que le black… Soit. Mais en plus de changer de style, Thyrfing abandonne la qualité : ici plus de moments prenants ou de musique accrocheuse, le groupe a sombré dans la banalité, les riffs n’accrochent pas le moins du monde et l’album s’écoute sans que l’on en retienne quoi que ce soit. Pas une émotion, juste du black ordinaire, indigne de Thyrfing.
Et pourtant, il faut croire que pour Thyrfing, c’est fini, finis ces albums épiques qui vous prennent aux tripes, vous imaginant déjà sur votre drakkar, prêt à pourfendre l’ennemi, fini ! Enfin, on peut toujours espérer que le groupe saura faire un retour aux sources lors de son prochain album… Espérons car ici, Thyrfing n’a pas du tout sa place.
1. Far åt Helvete
2. Jag Spår Fördärv
3. Farsotstider
4. Höst
5. Själavrak
6. Elddagjämning
7. Baldersbalet
8. Tiden Läker Inte
