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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

Hawthorne Heights

The Silent In Black And White

LabelVictory Records
stylePost-Hardcore
formatAlbum
paysEtats-Unis
sortiejuin 2004
La note de
U-Zine
7.5/10


U-Zine

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Hawthorne Heights est un très jeune groupe nous venant e Dayton, Ohio. Leur formation remonte à 2001, ils étaient alors connus sous le nom de A Day In The Life, mais après quelques changements de line up, ils ont décidé de changer le nom, et de prendre un nouveau tournant musical (ils écrivaient de l’émocore). C’est donc un combo tout jeune (datant de 2003) que le boss de Victory Records, Tony Brummel, a décidé de signer après seulement une seule écoute d’une démo, ce qui il faut le souligner est assez rare.

C’est donc sur un coup de foudre que tout a commencé pour la bande venu de Ohio, à qui il dédit un des titres de leur premier album : « Ohio Is For Lover ». Leur style est extrêmement facile à déterminer : c’est de l’émo en force, un mélange de guitares pop et des guitares un peu plus punk, une voix alternativement criée ou chantée, aigue. C’est même un peu trop émo, les chansons sont trop hachées par les changements soudain de rythme passant d’un pop punk agréable à une pop très lente et mélancolique (recette parfaite de l’émo). Tout ça est bien sûr de grande qualité, mais « The Silence In Black And White » ne ressort pas par rapport à tous les albums d’émo déjà produit, ce n’est pas une copie non plus, les Hawthorne Heights ont leur propre identité, mais ce n’est pas différent de ce qui est déjà sorti, ça reste trop dans le conventionnel ou même dans le cliché émo, même physiquement on peut tout de suite les catégoriser dans ce genre (il ne faut pas non plus s’arrêter aux apparences). C’est un problème que beaucoup de formations ont en ce moment se démarquer du lot grandissant (et déjà très grand) de la scène émo- post hardcore.

Mais bon on ne va pas non plus cracher sur quelque chose de bon, car la musique produite par le quintet est très bonne, les riffs tranchants, et les refrains entraînants. La première chanson de « The Silence In Black And White »(« Life On Standby ») en est un parfait exemple, les premiers riffs sont assez agressifs avec des guitares plutôt lourdes, accompagnées de très bon cris de la part du guitariste, et d’un chant très convaincant d’un autre guitariste (le groupe en compte trois) dont la voix me fait penser à certains moments à celle de Dan Marsala, de Story Of The Year. Et au bout de trente seconde, le morceau se calme, le rythme s’arrête et les guitares très pop entrent en jeu et la voix s’adoucie. C’est très sympa mais le début de la piste était tellement bien, heureusement les cris repartent juste après et deviennent même impressionnants avant le pont.
Le problème c’est que les chansons ont presque toutes la même structure, cris puis un moment de douceur, relaxant, et ensuite ça repart, la musique en est trop hachée comme dans « Niki Fm » ou encore « Screenwriting An Apology ».
Hawthorne Heights fait aussi dans l’excellent lorsqu’ils sortent « Blue Burns Orange », « Silver Bullet » et surtout le premier single de l’album « Ohio Is For Lover », qui sont plus énergique que les autres. Cette dernière se rapproche même de l’émocore, la mélodie est excellente et le refrain reste en tête, du très bon morceau. L’originalité manque un peu à cet album qui reste tout de même très écoutable.


1. Life on Standby
2. Dissolve and Decay
3. Niki FM
4. Transition
5. Blue Burns Orange
6. Silver Bullet
7. Screenwriting an Apology
8. Ohio Is for Lovers
9. Wake Up Call
10. Sandpaper and Silk
11. Speeding Up the Octaves