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jeudi 11 décembre 2014

Soilwork + Dark Tranquillity + Caliban + Sonic Syndicate

La Locomotive - Paris

U-Zine

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Ah, enfin Soilwork est de retour ! Un an après l’exceptionnelle date en compagnie de Hypocrisy, One Man Army and The Undead Quartet ou bien encore Scar Symmetry, c’est dans le cadre d’un je cite, « Eastpak Antidote Tour 2007 » (et bientôt un « Snickers Malabar Tour » qui a dit pour 2008 ?) que nos suédois chéris reviennent nous faire un petit coucou le temps d’une date Parisienne à la loco.
Cette année il est évident que l’affiche a été spécialement conçue pour plaire à un maximum de personnes. Avec dans un premier temps, la nouvelle figure de proue de la grosse écurie allemande Nuclear Blast, je veux bien évidemment parler de Sonic Syndicate ici destiné à séduire les d’jeunes, avec également Caliban quant à eux destinés à séduire le publique metalcore ou bien encore les fameux Dark Tranquillity qui ont ici la lourde tâche de remplacer Chimaira à la base annoncé dans cette tournée pour finalement se rétracter.

C’est donc Sonic Syndicate qui donna le coup d’envoi avec quelques minutes d’avance pour nous balancer leur tube Denied qui envoya ravir la poignée de groupi(e)s présent(e)s pour assister à la première prestation du groupe dans notre pays. Ici le son semble plus que correct, ni trop fort, ni pas assez, ce qui permis ce soir là de bien apprécier les quelques morceaux exécutés. On notera au passage que Roland le chanteur se chargeant des parties chantées du groupe, peine sur certaines parties vocales en ne s’aventurant pratiquement jamais sur les parties aigues pourtant présentes sur le CD (exemple sur le titre Enclave). Mais à part ce petit point négatif, ici le show reste bon du début à la fin malgré une durée plus que réduite à savoir 25 minutes à tout casser. Plutôt convainquant pour un groupe de pure synthèse.

Vient ensuite le célèbre Caliban groupe qui a fondé sa réputation à travers des concerts tous plus énergiques les uns que les autres et que tristement, nous voyons depuis quelques temps perdre de son enthousiasme en se répétant sans cesse et tout naturellement, en y perdant du sien dans les prestations live. Mais par l’intermédiaire de son nouvel album sobrement mais explicitement nommé « le réveil » pour la traduction, c’est donc un nouveau Caliban que nous retrouvions ce soir là. Munis de leurs vestes blanches immaculées de sang, les cinq allemands nous balancent en pleine poire I Never Let You Down qui nous défoncera franchement les tympans par la même occasion puisqu’il faut bien signaler que ces derniers auront bénéficiés ce soir là du son le plus « crasseux » de la soirée. Malgré cet élément handicapant, le groupe aura eu un set carré et efficace du début à la fin. Mention spéciale aux excellents I’ve Sold Myself, The Belovved And The Hatred ou bien encore le très entrainants Stop Running qui restera au passage le meilleur titre joué de la soirée. Bonne prestation, rien à redire, Caliban est bel et bien de retour scéniquement parlant.

Dark Tranquillity quant à eux, le résumé de leur prestation pourrait bien se résumer à la simple expression « comme d’hab’ ». Et oui, comme à son habitude, Dark Tranquillity sera ce soir là très pro, musicalement irréprochable et sur le plan de la tracklist, bien fourni et varié dans son contenu. Que dire de plus… Une fois encore le groupe y mettra beaucoup d’enthousiasme, ravira le publique bien évidemment conquis et nous balancera sa flopée de tubes tels que The Wonders At Your Feet, l’infatigable Punish My Haven ou bien les nouveaux titres phares de Fiction le nouvel album, avec le très avenant Focus Shift mais également Misery’s Crown chanté par un Mikael Stanne plus qu’émouvant sur ce dernier. Bref, une belle prestation qui se terminera sur le surpuissant The New Build.

Pour le cas Soilwork ici en tête d’affiche, inutile de vous dire qu’on en attendait énormément de leur part. Avec tout d’abord un nouvel album à venir d’ici la semaine prochaine et un nouveau guitariste arrivé depuis un an et chargé de remplacer le mythique Peter Wichers qui n’était autre que le songwriter en chef du groupe, on peut dire que nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre ici. Cette date était naturellement à elle seule, un moyen concret d’en savoir un peu plus quant à ce groupe en reconstruction.
Et bien sachez mesdames, messieurs, que ce soir là le groupe nous aura pondu tout simplement son meilleur concert depuis belle lurette en surpassant largement les précédentes prestations parisiennes.
Tout d’abord, le groupe nous aura tous pris à contre-pied en nous livrant un tracklist tout simplement impeccable du début à la fin, allez plutôt juger la liste ci-dessous pour vous en rendre compte. Ensuite, les musiciens auront été dans une forme incroyable en dégageant une énergie et un charisme hors du commun. Bjon Strid aura été tout simplement parfait tout au long du concert vocalement parlant en reproduisant à la perfection les divers lignes vocales des morceaux interprétés. Grosse surprise également, le nouveau guitariste Daniel Antonsson aura été énorme du début à la fin en dégageant une assurance totale face au public ce qui n’était pas le cas du tout il y a un an de cela (car trop timide et en retrait à l’époque).
On notera la présence de l’excellent Bastard Chain en guise d’introduction avec son solo hors du commun interprété à la perfection par les deux guitaristes très en forme ce soir là. Nous noterons aussi avec beaucoup de plaisir la présence de titres tels que Light The Torch ou bien encore le fameux Distance qui avait été injustement boudé sur les deux précédentes dates. Il faut également signaler que Exile était bizarrement le seul titre issu du nouvel album joué ce soir là et qu’au passage, celui-ci rend bien mieux en live qu’en audio. A part cela, Il aurait été agréable de voir ce qu’aurait pu donner The Pittsburgh Syndrome sur scène. Quoi qu’il en soit, le show aura été très bon, le groupe aura eu la bonne idée d’achever cette date avec le fameux Nerve pour finalement inviter tout le monde à rentrer à la maison après cette excellente prestation. En bref, comme vous l’aurez compris, la satisfaction était au rendez vous en ce vendredi 12 Octobre !

01. Bastard Chain
02. As We Speak
03. One With The Flies
04. Light The Torch
05. Follow The Hollow
06. Rejection Role
07. Distance
08. Exile
09. Stabbing the Drama
10. Stalmate
11. Nerve