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Album

09 décembre 2014 - U-Zine

In Tormentata Quiete

In Tormentata Quiete

LabelDawn of Sadness
style"Black" / Gothic Metal
formatAlbum
paysItalie
sortiemai 2005
La note de
U-Zine
6.5/10


U-Zine

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In Tormentata Quiete, groupe italien aussi underground (pour le moment) que l'est par exemple Amazarak pour le France, voit le jour en 1998. En octobre 2000, ils enregistrent une première oeuvre considérée comme, je cite : "the best underground italiana gothic-metal band " et c'est suite à celui-ci que le groupe enregistre In Tormentata Quiete (l'album) précisément le 20.05.2005 avec les Musicanti suivants : Riccardo d'Andrea (guitar), Lorenzo Rinaldi (guitar), Francesco Paparella (drums), Maurizio d'Apote (bass), Antonio Ricco (keyboard), Marco Vitale (growls and screams), Giovanni Notarangelo (voice), Sara Tenaglia (voice).

Sur cet opus, on a affaire à un espèce de Black Metal à tendances Gothic Metal (mélange dégoûtant) où toute la partie textuelle est rédigée en italien, ce qui est à mon goût pour le moins avantageux. J’apprécie qu'un groupe écrit ses textes dans sa langue maternelle...
Parenthèse fermée, on aura le droit non seulement aux brillantes parties de guitare acoustique, mais également aux fameux chants claires de Mme Sara Tenaglia. Les chants masculins quant à eux restent modiques. Ensuite il y a gros point faible à remarquer, c'est la partie vocale "Black Metal" carrément mal assurée par Vitale qui résonne un peu trop à la Dani Filth. Ce qui nous obligera à entendre ces insupportable jappements de clébard (ou cris de fillette qui se fait violée la pauvre, j'hésite) durant tout le disque.

Une savoureuse ouverture avec "la Realta`" où l'on entendra tout d'abord ce son magnifique que font les vagues de la mer lorsqu'elles se brisent sur une plage, accompagné par des mouettes je suppose (oui des mouettes, bien que je ne sois pas spécialiste dans ce qui est de faire la différence entre les mouettes et autres oiseaux, enfin bref). On entendra des percussions, et puis une guitare sèche. Au bout d'1min25 Notargangelo entamera son chant claire en italien et puis ce sera bien malheureusement le tour de Vitale qui me fait presque penser à ma grand-mère. Puis viendra s'ajouter la délicate voix de Sara Tenaglia. On entendra que le synthétiseur ayant de le rôle d'un bruit de fond n'est trop pas mal et puis pour ce qui est des riffs de guitare : idem.
Ce titre durera seulement deux bonnes minutes avant de s'enchaîner direct avec "Zeus -il segreto della creazione" sur un cris Dani-esque puis avec un début progressif qui aboutira brutalement. La mélodie de la musique s'avère être tragique et une fois habitué aux paroles italiennes et une fois avoir oublié les cris Dani-esque, ça passe tout le seul. Au final, c'est un bon titre.
"Phatovarva" est introduit par un peu de guitare accompagné par un synthé qui joue une mélodie inquiétante et nocturne sur les bords on va dire. Ca devient particulièrement joli quand la guitare sèche se mêle aux chants féminins & masculins.
De nouveaux, "Chiaroscuro" est introduit accompagnée par quelques notes basse en un deuxième temps. Le début de celle-ci a encore ce côté tragique, il serait seulement moi le plus beau passage du disque et puis quand Sara Tenaglia et Notargangelo se mettent à chanter ce tragique se transforme en mystérieux. Une fois encore, la partie vocale sur ce titre de Vitale est un gros point faible.
"Nel Regno dell'evo" soit Dans le Règne de l'ère, qui est d'une lenteur qui devient chiante et est sans grand intérêt.
"l'Albero" m'a (très) confusément fait penser à Pink Floyd dans ses toutes premières secondes, et puis en fait rien à voir... De bonnes premières secondes, avec un reste à la Cradle of Filth avec un rajout de voix féminine et version Goth, donc... Voilà !
Je qualifierais "Rosso Sangue" comme premièrement apaisante et agréable à
entendre, mais elle prend vite une dimension malsaine qui n'est pas appropriée à ce
titre.
In Tormentata Quiete se poursuit ensuite avec "Piccole Variazioni" soit les Petites Variations où un solo de basse sera agréable à l'écoute et où le début de la musique est plus ou moins étrange, et puis il s'enchaîne sur la dernière piste à savoir "Nell'essere" qui n'a absolument plus rien à voir avec du Black.

Pour conclure cette chronique, il y a du travail dans cet album, c'est certain. Toutefois
je pense qu'il aurait été bien meilleur si les quelques caractéristiques qui font de cette
musique du "Black Metal" auraient été écartées et si ça resterait simplement du Gothic Metal.

01. La Realta`
02. Zeus -il segreto della creazione
03. Phatovarva
04. Chiaroscuro
05. Nel regno dell'evo
06. L'Albero
07. Rosso Sangue
08. Piccole Variazioni
09. Nell'essere

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